
Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu aujourd’hui, lundi 1er novembre 2021, la ministre de la Justice Leila Jaffel « afin de discuter de l'assinissement de la justice » et notamment le dossier épineux du Conseil supérieur de la magistrature.
« La justice est malade et la Tunisie est blessée. Une majorité de juges intègres font leur travail en leur âme et conscience mais certains veulent s’immiscer dans leur travail par tous les moyens possibles. Dans la plupart des cas, les juges refusent ces viles pratiques auxquelles sont habitués nombre de ceux qui se présentent comme des hommes politiques. Ces juges [corrompus] sont, malheureusement, choisis en fonction de leurs alliances politiques », a-t-il déclaré.
Kaïs Saïed a, par ailleurs, déclaré que s’il avait ordonné à la ministre de la Justice la préparation d’un projet de décret sur le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), « ce n’était nullement pour s’immiscer dans le travail de la justice […] au contraire, ceci sera fait avec la participation des juges mais sans l’intervention des politiques ». Et d’ajouter qu’il avait appelé, en 2015, à ce que les deux tiers du CSM soient élus par des juges et que le tiers restant soit élu par des magistrats à la retraite qui ne cumulent aucune autre fonction.
Dans son discours, le chef de l’Etat est revenu sur la prestation de serment de Mohamed Kechaou plus tôt dans la journée, affirmant qu’il s’est, notamment, entretenu avec lui au sujet de la corruption qui sévit auprès de certains juges. « Je possède de très nombreux documents prouvant les méfaits de certains contre des citoyens et, donc, contre le peuple tunisien », brandissant un document de plusieurs pages détaillant « les biens fonciers frauduleusement acquis par certains juges ».
Kaïs Saïed a aussi évoqué une dissimulation de documents par un juge dans l’affaire Belaid-Brahmi, prouvée par un enregistrement vidéo. Le président a également dit à la ministre de la Justice : « Vous connaissez les dépassements qui ont eu lieu dans le tribunal que vous présidiez. Des dépassements de tous genres, moraux, financiers et autres ».
« Aucune réforme n’est possible si la justice n’est pas assainie », a-t-il dit, pointant du doigt « ces juges hors la loi qui se cachent derrière leur immunité afin de se rendre coupables de dépassements moraux et financiers ».
S.T
J'ai moi-même envoyé une plainte dans ce sens au président Kaïs Saïed et je ne puis que l'encourager dans sa lutte contre les corrompus au sein de la Justice et dans les postes de police et de la Garde nationales. Les dossiers traînent et les documents s'envolent dans le néant. L'un te montre sa facture d'électricité et l'autre te montre l'ordonnance médicale de sa femme. Tu paies ou tu perds l'affaire d'office, au profit de ton adversaire.
Si le président Kaïs Saïed réussissait même à rendre justice aux Tunisiens, qu'il demeure président à vie de la Tunisie. Car, que faire d'une démocratie de corrompus dans tous les domaines, depuis la santé, en passant par les Sécuritaires, les Justiciers, les administrations, jusqu'à dans l'éducation et au ramassage des poubelles.
Allah yostir Tounes.
Et à ce jour, il n'y a même pas une convocation sérieuse au tribunal pour un procès ! ?
Absolument.
Point à la ligne.
Mettez nous tous ces corrompus là ou ils devraient, être : La prison !!!!