
Le secrétaire général du mouvement Echaâb, Zouhair Maghzaoui a estimé que le recours à la fixation des prix de certains produits alimentaires devrait être accompagnée de compensations. Il a considéré que la situation du pays nécessitait de véritables solutions concrètes. Il a évoqué une forte hausse des prix face à une détérioration du pouvoir d’achat.
Invité le 28 mars 2023 de « Studio Shems » de Zina Zidi sur Shems FM, Zouhair Maghzaoui a considéré qu’un nouveau gouvernement devait être formé. Il a estimé que l’équipe de Najla Bouden devait partir, car il ne s’agissait que d’un gouvernement temporaire. Il a noté une divergence entre la vision de son parti et celle du président de la République, Kaïs Saïed. « La fin de la période d’exception doit inclure la création d’un nouveau gouvernement… Le président distingue entre le processus parlementaire et celui du gouvernement… Nous devons créer un gouvernement politique compétent », a-t-il ajouté.
Zouhair Maghzaoui a évoqué la possibilité de fusionner plusieurs ministères tels que celui de l’Économie et de la Planification et celui des Finances. Il a considéré que l’important était la mise en place d’une stratégie et non de fusionner des départements. Il a salué les efforts du président de la République ayant permis de dégager les islamistes du pouvoir sans aucune goutte de sang. Néanmoins, il a estimé que le point faible du processus entamé le 25 juillet était l’absence de réformes socio-économiques.
« Le président a libéré le pays d’un véritable cauchemar… Les réformes politiques doivent être accompagnées de réformes socio-économiques… Il y a un manque de concentration de la part du président… Il s’est entretenu essentiellement avec des juristes… L’une des causes du faible taux de participation aux élections est la situation économique », a-t-il déclaré.
Concernant l’affaire de complot contre la sûreté de l’État, Zouhair Maghzaoui a considéré que le mouvement Echaâb n’avait pas à dire si le dossier était vide ou non. Il a affirmé que le peuple exigeait des sanctions à l’encontre de ceux qui ont porté atteinte à l’Etat. Il a, également, rappelé la présomption d’innocence. D’un autre côté, M. Maghzaoui a appelé la justice à apporter les éclaircissements nécessaires quant aux accusations de complot et des raisons de l’arrestation de certains individus.
« La Tunisie a vécu dans des complots continus… En 1962, Habib Bourguiba a pris les opposants pour cible sous prétexte de complot contre la sûreté de l’État… Il y a des crimes commis contre la sûreté de l’État et certains ont fait appel à des pays étrangers… Ils ont même demandé l’interdiction de l’octroi des vaccins contre le coronavirus à la Tunisie… Je ne peux pas seulement écouter les avocats de la défense… Ils ne font pas preuve d’objectivité… Certains individus arrêtés dans le cadre de cette affaire sont nos amis tels que Ghazi Chaouachi et Issam Chebbi… Nous ne pensons pas qu’ils soient coupables d’un tel crime », a-t-il dit.
Zouhair Maghzaoui a indiqué que le mouvement Echaâb soutenait le processus entamé depuis le 25 juillet 2021, mais tout en adoptant une approche critique. Il a indiqué que le bloc parlementaire formé par le parti appliquera la même politique. Il a indiqué que le mouvement Echaâb présentera un projet de loi relatif à la révision de l’indépendance de la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Le parti considère que la BCT doit mobiliser de l’argent au profit du gouvernement et du pays et ne pas avoir la possibilité de refuser cela. Il a, également, considéré que la lutte contre la spéculation et la monopolisation doit se faire à travers la révision de la législation réglementant certains secteurs et du système des autorisations.
« Nous ne serons ni un parti ni un bloc parlementaire de soutien au président… Nous voulons que le pays avance et sorte de la crise économique et sociale… Nous soutenons le président tant qu’il sert les intérêts du peuple… Il y a une divergence entre le discours du président et celui du gouvernement… Le gouvernement a, selon les responsables du FMI, accepté la privatisation des entreprises publiques… Nous avions demandé, en 2018, à Habib Essid de créer un ministère chargé de la fonction publique… Nous devons procéder à un audit afin de comprendre la situation et d’identifier les réformes nécessaires… Plusieurs entreprises publiques ont volontairement été mises en faillite afin de les privatiser. Il y a une volonté de procéder à cela de nouveau », a-t-il assuré.
Zouhair Maghzaoui a souligné l’importance de procéder à des réformes assurant l’épanouissement des Tunisiens. Les réformes doivent améliorer la situation économique et non appauvrir le peuple. La conclusion d’un accord avec le FMI aggravera la dette de l’État. Il a estimé que les Tunisiens devaient compter sur leurs propres moyens et que l’État devait se doter de stratégies économiques. Il a, aussi, évoqué le renforcement des relations bilatérales telles que celle entre la Tunisie et l’Algérie.
Zouhair Maghzaoui a salué la réinstauration des relation diplomatiques entre la Tunisie et la Syrie. Il a appelé à la nomination rapide d'une ambassade tunisien au sein de ce pays. Il a considéré que le monde vivait de grandes transformations et que la Tunisie devait en profiter.
S.G
"Peux-tu m'aider à faire entrer mon fils en politique ?"
Le politicien répond : "Qu'a-t-il appris, qu'est-ce qu'il sait faire" ?
Le père répond : "RIEN".
Le politicien répond : "Bien, alors nous n'avons plus besoin de le former".
Les m'as-tu vu on en connaît dont les arnaqueues nahdhaouis.

