
Il est le chef d’un gouvernement qui ne le fut jamais. Scruté, moqué, soutenu par certains partis, descendu par d'autres, Habib Jamli a occupé la scène politico-médiatique des mois durant. Á l’issue de tractations interminables et de moults rebondissements, le gouvernement de Habib Jamli ne parvint pas à obtenir la confiance du Parlement... sans grande surprise.
Il y a tout juste cinq ans, le 15 novembre 2019, le président de la République, Kaïs Saïed avait chargé le chef du gouvernement proposé par le mouvement Ennahdha, alors majoritaire (majorité relative) à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Habib Jamli de former le prochain gouvernement.
Le chef du parti Ennahdha Rached Ghannouchi avait remis le même-jour le nom proposé et confirmé par le conseil de la Choura. L’ancien secrétaire d’Etat à l’Agriculture Habib Jamli avait été désigné pour succéder à Youssef Chahed à la Kasbah. Il devait former son gouvernement dans un délai d’un mois, renouvelable une seule fois
Entre les tentatives d'Ennahdha pour s'emparer des portefeuilles souverains et les négociations avec les autres partis, tous en conflit, qui réclamaient également leur part, le candidat à la primature a tenté de jongler avec les exigences contradictoires et les tensions croissantes. Il a cherché à imposer sa vision tout en affirmant sans cesse son indépendance, finissant par opter pour un gouvernement de “compétences nationales”.
Très tard dans la soirée du mardi 31 décembre 2019, M. Jamli annonçait enfin que la composition de son gouvernement était prête et que celui-ci était prêt à “relever les défis”.
Il n’en fut rien. Le 10 janvier 2020, son gouvernement échouait à obtenir la confiance de l'ARP. Plus tard, Habib Jamli attribuera cet échec à un paysage politique fragmenté et profondément divisé.
Kaïs Saïed se devait alors d’engager, dans un délai de dix jours, des consultations avec les partis en vue de charger un autre candidat qui formera son gouvernement, dans un délai maximum d’un mois. C’est Elyes Fakhfakh qui sera désigné et qui obtiendra la confiance des élus le 27 février 2020.
L'échec du gouvernement de Habib Jamli s'inscrit parmi les premiers jalons d'une dynamique politique qui conduira au 25 juillet 2021.
M.B.Z

vous ne croyez pas que le parti politique Ennahdha a falsifié les résultats de l'élection présidentielle au profit de KS de peur de Nabil Karoui en 2019? Je pose seulement une question, et je ne donne pas un fait...
Le public d'Ennahdha est à grande majorité de Croyants pratiquants. Comment donc les dirigeants d'Ennahdha, pouvaient-ils leur demander d'élire l'escroc Nabil Karoui, contre l'inconnu Kaïs Saïed. Un ancien enseignant universitaire de bonne réputation et d'une honnêteté sociale sans équivoque!!!
Même sa femme Ichraf Chebil, est d'une extrême honnêteté et d'un sommet de rêve en son éducation familiale, ne pouvant qu'être aimée par toute la population tunisienne, à sa tête ceux d'Ennahdha aussi.
Bonne soirée.
Béji Caïd Essebsi, a appelé, mercredi 20 mars 2019, quelques mois seulement avant son départ pour l'au-delà, à amender la Constitution du pays, en raison de "divergences d'interprétation du texte avec certaines parties".
"Nous avons une copie prête des propositions d'amendement de la Constitution", disait Béji Caïd Essebsi, tout en ayant cherché à s'acquérir plus de pouvoir que ne le lui réserve le régime parlementaire. Bien qu'il fût déjà âgé de 93 ans, l'excès de son avidité de pouvoir était comme s'il allait perdurer à perpétuité, ayant ajouté: "selon l'Article 71 de la Constitution, le pouvoir exécutif est exercé par le président de la République et un gouvernement présidé par un Chef du gouvernement", a-t-il rappelé. "Or, la formation du dernier gouvernement s'est faite sans consultation du président de la République, avec le consensus du chef du gouvernement et du mouvement d'Ennahdha", a poursuivi l'ambitieux centenaire tunisien.
Ce n'est que par la suite, avec l'élection de l'actuel président de la République Kaïs Saïed, que ce dernier se trouva hors-jeu, dans n'importe quelle forme de régime parlementaire. Il commença à leur créer des problèmes souvent enfantins, dans le seul but de leur saboter le cours de leur régime parlementaire. Il a voulu s'emparer du pouvoir et le changer de régime parlementaire en un pouvoir présidentiel. Kaïs Saïed s'avère de loin plus ambitieux et plus avide de pouvoir que son prédécesseur Béji Caïd Essebsi. Au lieu de prendre son fauteuil au palais de Carthage et d'en jouir de la vie paradisiaque que lui offre le régime parlementaire, il s'est mis à s'immiscer dans tous les mouvements casse-tête au parlement ARP, en rapport direct avec le premier ministère à la Casbah. Notre retraité veut plus de mouvement et plus de pouvoir, dont il fait preuve jusqu'à aujourd'hui, par ses visites de "Contremaître" sur des chantiers de ferrailles et des marchés de pommes de terres. Il veut ordonner, plutôt que de planifier et de suivre le fonctionnement d'investissement et de la préparation des états de gestion de l'économie du pays, ainsi que de sa propre relation avec le monde extérieur. Ramasser de la ferraille pour la fonderie El-Foulèdh, n'a vraiment pas besoin de la personne physique du président de la République Kaïs Saïed, lui-même, du moment que le staff sous son commandement compte par milliers. Un staff de secrétaires qui lui prépareraient le plan du jour. Le Président n'a du vrai travail que de désigner ceux qui vont le remplacer sur le terrain. D'autres qui supervisent les résultats. Des professionnels qui sauront lui médiatiser ses réalisations, en tendance d'une régularité et d'une conformité des pouvoirs publics, sans ce langage de bois de routine chez le journal étatique La Presse ou chez les "i-tè-tè" de l'Etat. Des fêtes présidentielles pour honorer la bonne partie du peuple, comme des représentants de pays étrangers amis de la Tunisie. Et surtout, de s'imposer comme étant le symbole et le garant de l'unité nationale.
Le résultat attendu, s'illustrera souvent par ces fêtes populaires même en été, par de la musique gratuite dans presque chaque municipalité de la Tunisie et des feux d'artifices sur les grandes plages de la Tunisie. Toute une pédagogie présidentielle, dont on a expressément besoin dans notre Chère Patrie la Tunisie, où il est devenu rare de trouver un seul visage souriant partout où on va.
Allah yostir Tounes.
Non je rigole , il est le boss maintenant de la + grande entreprise d alcool et de boisson sucrée la SFBT derriere qui se cache Castel group .
Une entreprise tout aussi connu pour avoir gagné de belle part de marché de maniere discutable en afrique