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Hichem Snoussi : la Tunisie n'avance pas concernant la liberté de la presse
03/05/2023 | 09:09
5 min
Hichem Snoussi : la Tunisie n'avance pas concernant la liberté de la presse


Le membre de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA), Hichem Snoussi a considéré que la Journée mondiale de la liberté de la presse avait une symbolique humaine. La Tunisie, selon lui, stagne et n’avance pas dans ce domaine.


Invité le 3 mai 2023 à « Expresso » de Wassim Ben Larbi sur Express FM, Hichem Snoussi a qualifié la liberté de la presse de l’un des principaux acquis de la révolution. Néanmoins, cette dernière doit se transformer en institution par la mise en place de mécanismes juridiques concrétisant cela. Il a estimé que la liberté de la presse devait être protégée du pouvoir exécutif.

« Malheureusement, en Tunisie, la Haica devait se transformer en instance constitutionnelle… Elle est devenue une simple instance publique… On lui a retiré son indépendance et le caractère "Instance supérieure"… Face à cela, nous devons nous interroger sur notre futur… Durant les années précédentes, il y a eu plusieurs dépassements. On a utilisé la liberté d’expression comme prétexte. Je pense que ce que nous avions vu au sein du parlement résultait du manque de liberté d’expression… Ce comportement a été lié à la liberté d’expression… Or, il y porte atteinte… Il y a un manque de prévoyance à ce sujet de la part du pouvoir exécutif », a-t-il ajouté.


Hichem Snoussi a estimé que le pouvoir exécutif se heurtait à l’évolution mondiale et aux avancées technologiques. Il est revenu sur la censure ayant touché certains ouvrages exposés dans la Foire internationale du livre. M. Snoussi a considéré que le pouvoir exécutif ne comprenait pas le fonctionnement du monde. Ceci empêche la mise en place d’une entente entre ce dernier, les partis politiques et les faiseurs d’opinion.

« Nous n’avons jamais vécu en démocratie. Nous l’avions arraché… Pendant dix ans, tous les projets concernant les médias ont été sabotés… Ceci ne justifie pas la situation actuelle. Nous avions imaginé qu’une alternative verra le jour. Malheureusement, nous faisons du sur place et cette alternative n’a pas vu le jour… Il n’y a pas de débat ou de vision autour de la liberté d’expression et de son futur », a-t-il poursuivi.



Hichem Snoussi a indiqué que le discours du président de la République, Kaïs Saïed ne traitait pas la question de la liberté d’expression. Ces interventions sont de simples réactions. Il est sur la défensive. Il n’a pas apporté de vision concernant ce sujet. M. Snoussi a affirmé qu’aucun parti ou entité au pouvoir n’avait procédé à cela. Il a indiqué que la collaboration avec le pouvoir en place était généralement rigide. L’unique exception, selon lui, était le gouvernement de Elyes Fakhfakh. Il avait demandé à la Haica de lui présenter les dossiers de corruption au sein des établissements médiatiques.

« Nous avions évoqué ces dossiers auprès du président… Nous devions en parler dans le cadre d’une réunion du conseil de sécurité… Après le 25 juillet, les canaux de communication se sont rompus en raison de la position de la Haica au sujet des élections législatives, du respect par le président du silence électoral et de la possibilité de sanctionner la Télévision nationale… La Haica continue à exercer en raison de l’absence de lois On devait procéder à la création d’une nouvelle Haica On doit débattre d’une nouvelle loi ou d’un nouveau statut afin de procéder à une passation… Aujourd’hui, la Haica est soumise à un contrôle administratif… L’appareil administratif de la Haica est à la botte du gouvernement… Le futur de la Haica s’annonce difficile », a-t-il dit.

Hichem Snoussi a considéré que les membres de la Haica devaient présenter leurs démissions. Il a expliqué que les membres de l’instance débattaient de cela. Il a estimé que la création d’une nouvelle Haica ne résultera pas d’une approche inclusive en raison du rejet de l’idée de débat en Tunisie. Hichem Snousi a affirmé que la cheffe du gouvernement, Najla Bouden et le président de la République, Kaïs Saïed, optaient pour la politique de la fuite en avant. Il a estimé que la Haica continuait à exister en raison de l’impossibilité d’accuser ses membres de corruption ou de lien avec le système d’avant le 25 juillet.

 

S.G


03/05/2023 | 09:09
5 min
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Commentaires
takilas
Lorsque troïka à massacré la Tunisie
a posté le 04-05-2023 à 05:38
Il n'y a jamais eu liberté et il n'a jamaisvete question de liberté de presse, il y avait une liberté pour un cla de sudiste appelé nahdha pour agir librement comme il le voulait et le souhaitait devant un silence complet, et des journalistes fantoches médusés qui ont un régionalisme inné et appliqué à ce jour au nom de liberté de presse jusqu'à ce jour.
Pourvu qu'ils soient les gouvernants du pays tout en devenant de riches par diverses formes d'arnaques et de "hold-up " des banques comme ce'e de zitouna brûlée pour les dissimuler.
N'est-ce pas cela pour eux une révolution ? à savoir volé et régner au nom de liberté de pressecavec des pseudos journalistes dont leurvseulnsouci c'est de s'enrichir en habitant Tunis de quitter une fois pour toute leurs régions surtout celles du sud pour coloniser le nord tout-venant fardant d'innombrables privilèges à gabes et à mednine etc..
AMMAR BEZZOUIR
A chacun son palmarès!
a posté le 03-05-2023 à 14:50
Dans la propagande bolchevique, le palmarès ressemble à ceci :
1. Issisi Elbassas
2. kim ping pong
3. xi ping pong
4. vladimir puttler lapin de sang
5. ali ksander lukaschenko
6. victor orbanovitch
7. ali caméléon
8. bazar al assad et notre bon ami
9. rusek erdowahn
10. Bou Tebbouna
ha ha ha
BOUSS KHOUK
KTELTNA BIDHOUHIK
a posté le à 18:08
kadekich dhamir .