
Côté positif, il y a lieu de signaler, d’abord, l’effet de grâce qui a marqué ses débuts dans le sens où par la valeur des compétences composant le gouvernement, l’espoir était de mise et l’optimisme était de rigueur, sans oublier que la majorité des Tunisiens étaient persuadés que le pays ne pouvait avoir un cabinet pire que ceux des deux « troïkas ».
Mais concrètement, ledit cabinet s’est acquitté de sa tâche principale, stipulée par la feuille de route établie part le Quartette parrainant le dialogue national, à savoir l’organisation d’élections législatives et présidentielle libres, neutres et démocratiques. Il faut dire qu’une unanimité, ou presque, s’est dégagée pour dire que l’administration a observé une neutralité à toute épreuve tout le long des quatre mois du déroulement du processus électoral, campagne électorales et scrutins. D’aucuns affirment que rien que pour cette performance, on peut qualifier le passage de Mehdi Jomâa et de son équipe de valable, voire réussi.
Mais si l’on sait que son bilan va au-delà desdites élections, on comprend le pourquoi de la popularité du chef du gouvernement provisoire d’après les derniers sondages puisqu’il dépasse Béji Caïd Essebsi obtenant respectivement 82% et 74%.
Volet sécuritaire, force est de reconnaître qu’il est parvenu à endiguer le fléau terroriste en enregistrant de nombreux coups d’éclat malgré le maintien de Lotfi Ben Jeddou à la tête du ministère de l’Intérieur et qui était fortement controversé, à l’époque, par les diverses composantes du Front du salut national, mais parvenant à garder son portefeuille grâce au bon vouloir d’Ennahdha.
Ainsi, grâce au ministre chargé de la sécurité, Ridha Sfar, exerçant en étroite collaboration avec M. Jomâa, les forces sécuritaires ont pu réaliser plusieurs succès dont notamment ceux à caractère anticipatif.
On notera que l’équipe à La Kasbah, conduite par Mehdi Jomâa, s’était démarquée du président de la République, théoriquement chef d’état major de l’Armée nationale et chef du Conseil national de sécurité, en faisant sa politique en matière de défense, ce qui s’était traduit par la démission du chef d’état major des forces terrestres malgré la réticence de Moncef Marzouki.
Sur le plan économique, les améliorations n’ont pas été assez nettes, mais les analystes estiment que le gouvernement est parvenu à maintenir le cap au niveau des investissements, du tourisme, de l’apport des instances financières internationales qui ont accordé des préjugés favorables. Ainsi, en réussissant à ne pas reculer, cela a été considéré comme un point positif, voire carrément un exploit surtout si l’on sait la détérioration du climat social.
En effet, malgré la présence d’un ministre des Affaires sociales en la personne d’Ahmed Ammar Younbaî, considéré comme étant proche des milieux syndicalistes, les mouvements sociaux, avec leurs inévitables lots de grèves et de sit-in, ont battu tous les records de l’après-révolution avec tout ce que cela implique comme baisse de la production et de la productivité entraînant parfois des rendements presque nuls comme cela a été le cas pour les phosphates.
Ainsi, la plupart des sociétés étatiques et même privées ont dû cravacher dur pour se maintenir et préserver les postes d’emploi, d’où le souci des différents départements ministériels à gérer les affaires courantes du pays au jour le jour, en dépit des timides tentatives de travailler sur la longue haleine et les stratégies à plus ou moins long terme.
Concernant la politique étrangère, on notera le froid qui s’était instauré entre le chef de la diplomatie au sein du gouvernement et l’ex-président de la République, Moncef Marzouki aussi bien à propos des nominations qu’au niveau de la gestion des chancelleries à l’étranger. On se rappelle, ainsi, les multiples exploits réalisés par Mongi Hamdi, ancien ministre des Affaires étrangères.
De l’Afrique au monde arabe en passant par l’Europe, les deux grandes puissances russe et américaine, il a pu se forger une bonne réputation lui valant, en fin de compte, une consécration avec sa nomination en tant que secrétaire général adjoint de l’ONU, émissaire spécial du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon.
On se rappellera de sa décision de geler l’ambassadeur de Tunisie en Libye, Ridha Boukadi, soupçonné d’avoir des agendas pas trop clairs avec les groupes extrémistes dans ce pays voisin d’où la décision du département des Affaires étrangères à son encontre malgré l’opposition du locataire du Palais de Carthage à l’époque.
En tourisme, sans réussir à remonter carrément la pente, la ministre populaire, Amel Karboul, a pu mettre en place certaines opérations à grands coups médiatiques, telles les Dunes électroniques et donner, une image ouverte et optimiste de la destination Tunisie.
Quant au développement régional, il a été, sans conteste, le point faible du bilan du gouvernement Jomâa. Cela serait dû, selon les observateurs, à la multiplication des mouvements sociaux susmentionnés et à l’absence des investissements adéquats faute de visibilité chez les hommes d’affaires aussi bien nationaux qu’internationaux.
Avant de terminer, il est impératif de revenir sur les aspects positifs dont un de taille à savoir cette réputation ayant marqué les différents ministres quant à leur intégrité, leur probité en plus de leur haute compétence. Leur dernier geste consistant à remettre les « dix livres » contenant le point de la situation dans les différents secteurs, est venu confirmer l’esprit de civisme et de professionnalisme des membres de ce gouvernement, venu sur la scène en toute discrétion et parti de la même manière avec la conscience de la mission honnêtement accomplie.
Ainsi, sans entrer dans les labyrinthes des détails chiffrés et les données trop techniques, on est en droit d’avancer que le bilan est valable dans l’ensemble. En tous les cas, le taux de 82% d’avis favorables dont est crédité Mehdi Jomâa est hautement significatif du degré de réussite dans cette mission durant l’une des périodes les plus ardues de l’histoire postrévolutionnaire de la Tunisie.

Elle connait très bien la chanson de :
Bendiri ya bendiri
Win al kalimet
Et limin el kalimat
C'est tout ce que vous savez les utilisateurs de crayon HB ça se gomme très vite les conneries des uns et des autres,je voulais dire ça s'oublie très vite et ne reste que le son du bendir qui fait exploser les tympans des gens comme moi!!!
Et dire qu'elle a une bonne carte de journaliste
et ne sait pas encore que sa descendance payera les crédits contractés par Jomaa pour le la faire manger!!!!
Nul à chier nos journalistes,mais peut être
M Jomaa touchera une commission disons de 0.5 pour mille pour 1 milliard de dollars !!!
il n a pas dégraissé l 'administration;les prix ont flambé;il ne connait pas la démocratie participative;il a pris la décision sur le gaz de Shiste sans faire d 'etude d 'impact sur l 'environnement
Le tourisme a continué à pericliter
Au début ce fut un soulagement car la presence de Lahrid;Jebali et consort est devenue suffocante;on attendait le Mehdi on a eu Jomaa
Il a enrichi son CVet son carnet d 'adresse
Bonne continuation dans son parcours professionnel mais pour le politique ya dhnoubi
l'économie reste le noeud gordien de tous les gouvernements des pays pauvres ou en voie de développement , yal3an bou el fa9r !
Toutefois, l'un des plus grands moments forts de la gestion de Mr Jomaa, c'était le jour où il a dit non à Mme Karboul qui voulait faire partie de la délégation officielle devant prendre part au pèlerinage à la Mecque. Avec tout le respect qui est dû à la dame, ce Niet en dit long sur l'homme. La "Com" a des limites. Nous sommes là pour servir, pas pour se servir. Et personne, je dit bien personne n'a trouvé à en redire. La preuve que sur ce point et sur bien d'autres le Gouvernement de Mr jomaa a fait preuve d'une cohésion des plus remarquables.
Voilà ce qui vous a échappé Mme Hlaoui; Voilà ce qu'il fallait reconnaître et mettre en avant.
Fallait-il remarquer d'ailleurs, que l'Homme n'a pas été assez plébiscité. On a préféré le "changement".
Tandis que Marzouki joue le pourrissement du pays avec le CPR
Et l'autre Hamma Hammami joue le temps : profiter de l'occasion pour remplacer et imitait Chokri Belaid mais sans le talent ni la culture
"le taux de 82% d'avis favorables dont est crédité Mehdi Jomâa"
Et on peut savoir dans quels quartiers huppés de la Marsa ou de Gammarth, fut mené ce sondage...d'avance favorable ?
En tout cas, Mehdi Jomâa peut d'ores et déjà compter sur le vote enthousiaste de Sarra HLAOUI si jamais il lui prenait l'idée saugrenue (sotte et grenue) de délaisser son métier de "pétrolier" pour revenir en politique...
MPP
# Lâcher la proie pour l'ombre n'est pas une marque d'intelligence...