
L’ancien ministre, Faouzi Ben Abderrahman est revenu sur la rencontre entre le président de la République, Kaïs Saïed et le président de l’Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica), Samir Majoul. Cette rencontre d’après lui reflète l’absence d’approche institutionnelle chez les deux participants.
La présidence de la République avait annoncé, dans un communiqué du 20 novembre 2023, la tenue d’un entretien entre Kaïs Saïed et Samir Majoul. Le lendemain, 21 novembre 2023, Faouzi Ben Abderrahman a critiqué la chose. Il a rappelé, dans une publication Facebook, que le mandat de Samir Majoul à la tête de l’Utica avait pris fin depuis le mois de janvier.
« Lorsque le chef de l’État reçoit le président d’une organisation nationale dont le mandant a pris fin depuis des mois… Quel message cherche-t-on à nous adresser ?
Est-ce que les institutions et les lois les organisant ont de la valeur au sein de ce pays ?
Le chef de l’État, qui est un juriste, s’il n’a pas oublié ses fondements, sait-il que toutes les décisions de l’organisation sont contestables devant la justice depuis la fin du mandat février dernier ?
Cette rencontre concrétise l’absence d’approche institutionnelle chez le chef de l’État et chez le président de l’organisation patronale… Ceci ne mettra, évidemment, pas en place l’État de droit et ne concrétisera pas le principe de non-impunité. Il s’agit d’une situation sans précédent et n’ayant pas eu lieu dans le passé.
Ceci est la régression vers l’état d’avant le retour en arrière », a-t-il écrit.
S.G

Pourquoi BN publie ce statut ?
Parceque il n'y a presque plus personne qui parle et qui ose critiquer un régime aussi critiquable ..ya Samir...
As t'il raison ? Bien sûr que oui.
Comment un président reçoit un président d'utica hors la loi ?
Et comment cette organisation continue à recevoir les fonds publics de l'état pour sa subvention ...
Ce n'est pas de l'abus de bien publics tout ça ?
Mr Abderrahman avait raison de soulever cette question ..et a raison d'avoir cette posture critique.
Pour les gens comme Salim, on ne peut que souhaiter la guérison.