
Le mouvement Ennahdha a rendu public un communiqué, ce lundi 7 février 2022, à l’issue de la réunion de son bureau exécutif présidée par Rached Ghannouchi pour réagir à la décision prise par le président de la République de dissoudre le conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Le mouvement a rappelé, dans un premier temps, que la justice est un pouvoir indépendant précisant que le CSM veille à lui fournir les garanties de son impartialité. Ainsi, le pouvoir judiciaire constitue l'un des piliers du fondement démocratique.
Ennahdha a donc fait part de son refus catégorique de cette décision inconstitutionnelle, soulignant que le président de la République a mis la main sur le service de la justice pour le maitriser et l’exploiter afin d’éliminer ses adversaires politiques et consacrer son pouvoir absolu.
Le mouvement islamiste a exprimé, de ce fait, sa disposition inconditionnelle à militer à côté de toutes les composantes de la scène politique et de la société civile pour annuler cette décision injuste, appelant les forces de sécurité à assurer la sécurité du président du CSM et celle de tous les magistrats à la suite des campagnes d'incitantation menées à leur encontre. Ennahdha précise, dans ce sens, que le président du CSM fait l'objet de menaces de mort.
Le mouvement a assuré que la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice sont des acquis constitutionnels irréversibles, soulignant que la décision du président de la République est une violation flagrante de ce qui reste de la Constitution.
S.H
Pourquoi votre président en même temps président de l'ARP n'a-t-il pas au cours de ce deuxième mandat respecté l'ordre du jour lorsqu'il s'agissait de l'élection des 4 membres revenant à l'ARP et regardé avec une bénédiction tacite le cirque de Abir Barbou et Cie pour saboter la tenue de ces élections?
Eh bien je vais vous le dire:
Votre Rached Ghanouchi,de son propre aveu l'a dit: "je crois au rapport de forces",autrement dit il croit que disposant d'une majorité au parlement,il pourra et légiférer et s'acoquiner avec qui de mèche pour gouverner et faire la pluie et le beau temps en Tunisie comme cela a été le cas lors de la décennie écoulée;
Alors Désolé mais aujourd'hui ,fardè lkat okhthè,vous avez en KS un président de la république qui conscient que le rapport de forces est en sa faveur concernant le commandement des forces armées,et profitant du fait que la Majorité a vomi cette ARP et son cirque quotidien (même pas foutus de charger des huissiers ou un service d'ordre pour faire respecter le bon déroulement des pléniaires),eh bien a profité méch ighom âl kol en l'absence de la Cour Constitutionnelle.
Le résultat aujourd'hui n'est que le fruit d'une mauvaise foi constatée partout.
Le pays a cru en ère nouvelle, une révolution qui allait être portée aux nus dans le monde entier comme exemplaire et inattendue au sein d'un pays arabe accoutumé à n'être dirigé que par des Zaims.
Tout cela à été sali précisément par Ennahdha et ses serviteurs achetés, rémunérés, qui ont fait le job en son nom, en cachette ou bien ouvertement crachant sur tout cela, et sur ce peuple facile à gruger.
Alors, après le spectacle honteux, digne des voyous qu'ils sont apparus, plus personne ne peut accorder quelque crédit aux protestations qui fleurent le mensonge et le petit calcul.
Car, avoir défiguré la justice, laissé ou commandé le vol et la dissimulation même de pièces dans des dossiers de crimes afin que nulle vérité ne vienne au jour, voilà les rauques des agents de Ennahdha.
Avoir autorisé, ou commandé des agissements de brigands au sein du Parlement, insulter, gifler des femmes députées en claquant les billets de dinars entre les doigts était parlant pour que plus personne ne vous écoute.
Après fait, défait, des ministres, des gouvernements à sa solde, des députés rétribués pour changer de parti, quitter leur coalition pour renforcer la mouvance, cela montre à quel point le pourrissement avait atteint des sommets.
Enfin, persévérer dans la posture des "démocrates" et prétendre en appeler au respect des règles et des normes quand on a tout fait contre elles, et sciemment, cela vous rend haïssables.
Ennahdha n'est plus.
De profundis.