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Tunisie : la police bâillonne la justice
06/02/2022 | 15:14
8 min
Tunisie : la police bâillonne la justice

 

S’il y a une scène déplorable qui peut frapper un pays et un État, c’est bel et bien celle que l’on voit à Tunis ce dimanche 6 février 2022 à la Cité Jardins, aux alentours du siège du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Un local maudit, diront les superstitieux, puisqu’il avait été confisqué, en 2011, par l’Etat pour le donner au CSM.

Ce dimanche, à plus de deux cents mètres des quatre côtés de la bâtisse, des centaines d’agents de police. On en trouve de tout genre, les brigades d’intervention rapide, la police de la circulation ou les gardiens de la paix. Certains sont courtois, d’autres sont tendus et d’autres sont malpolis. Tous ont une seule consigne, interdire strictement l’accès aux véhicules et empêcher les piétons de s’approcher, exception faite pour les riverains et (miracle !) aux journalistes munis obligatoirement de leur carte de presse.

Le pourquoi toute cette mobilisation ? Empêcher les magistrats du CSM de rejoindre leur siège et de se réunir. La décision vient du plus haut sommet de l’État et a été prise dans la nuit du samedi à dimanche vers minuit et demi. Depuis le ministère de l’Intérieur, le président de la République Kaïs Saïed a annoncé la fin du CSM qui fait désormais partie du passé. Au cours d’un speech qui a duré une vingtaine de minutes, le président s’en est pris violemment à « certains » magistrats qui devraient être, selon lui, derrière les barreaux. Il a accusé les uns de népotisme et les autres de posséder des milliards.

 

Cette décision nocturne annoncée depuis le ministère de l’Intérieur vient clore tout un feuilleton qui dure depuis des mois. Précédemment, au cours de la matinée du samedi 5 février, le groupuscule (inexistant légalement) Mouvement du 25-Juillet a annoncé lutter pour la dissolution du CSM et ce au cours d’une réunion filmée en direct sur les pages soutenant Kaïs Saïed sur Facebook. Les réunions sont pourtant interdites, pour cause de Covid, mais le ministère de l’Intérieur n’est là que pour contrer celles de l’opposition.

Dimanche 6 février 2022, et parallèlement à l’encerclement du siège du CSM, le Mouvement du 25-Juillet annonce un sit-in devant ce même bâtiment. Et, bien entendu, la police leur a permis l’accès à la zone, avec leurs pancartes, leurs hauts parleurs et leurs bannières.

 

Le 25 juillet 2021, c’est un char de l’armée qui a barré la route devant les députés pour accéder au symbole même du pouvoir législatif, l’assemblée.

Le 6 février 2022, c’est la police qui barre la route devant les magistrats pour accéder au symbole du pouvoir judiciaire, le siège du CSM.

Après le bras de fer, Kaïs Saïed passe au degré supérieur et met la justice sous sa botte. Il a beau nier s’être immiscé dans le travail judiciaire, ceci est totalement faux, les faits sont là. Il n’a pas cessé, depuis des mois, d’inviter les magistrats à agir contre les corrompus, les spéculateurs ou certains hommes politiques impliqués dans des affaires d’argent. Le résultat n’était pas au rendez-vous, comme il le souhaitait. Les magistrats ont leur rythme qui n’est pas du goût du président. Ils instruisent les suspects à charge et à décharge, alors que le président prend pour de l’argent comptant ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Ils exigent des preuves alors que le président se suffit des rapports de police et de renseignement. Ils respectent la présomption d’innocence, alors que le coupable est celui que la meute désigne au président.

C’est là le cœur même de la bataille entre le président et les magistrats représentés par le CSM. Pour lui, il y a un problème tant que ceux qu’il a désignés ne sont pas derrière les barreaux.

 

Pourtant, force est d’admettre que le pouvoir judiciaire tunisien est malade. Très malade et depuis des décennies. Des affaires oubliées dans les méandres de la justice, il y en a par centaines. Des hommes politiques ou des hommes d’affaires qui devraient être derrière les barreaux, il y en a des dizaines. Les islamistes ont fait de la justice une serpillère et continuent, à ce jour, à s’immiscer dans les affaires. Ainsi, par exemple, celle de l’ancien ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem qui traine depuis dix ans. Ou celle de l’ancien ministre Salim Ben Hamidène qui traine depuis cinq ans. Ou encore celle de l’ancien président Moncef Marzouki attaqué pour diffamation.

L’affaire la plus illustre demeure indéniablement celle de l’assassinat des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Elle traine encore, alors que l’on commémore aujourd’hui le neuvième anniversaire de l’assassinat de feu Belaïd. Son comité de défense n’a de cesse de pointer du doigt les manipulations grotesques faites par les magistrats et le parquet autour de cette affaire, elle n’a pas bougé pour autant. A ce jour, les avocats bataillent et s’arrachent les cheveux devant les vices de procédure et le népotisme des magistrats. « Ils devraient être derrière les barreaux », a dit Kaïs Saïed. Et il a raison.

 

Sauf que voilà, la méthode employée par Kaïs Saïed pour assainir la justice est loin d’être bonne. Pire, elle est contreproductive. Le président de la République ne cherche pas à écarter les magistrats crapuleux, il veut des magistrats à sa botte. Des preuves à cela ? Il y en a un bon lot. Le cas des blogueurs qui l’ont critiqué, le cas du journaliste Ameur Ayed coupable d’avoir été virulent à son encontre, le cas de l’ancien ministre Samir Taïeb blanchi par le juge d’instruction après plus d’un mois en prison ou encore le cas de l’ancien ministre Mehdi Ben Gharbia, blanchi par le juge après plus de trois mois de prison, mais qui est resté incarcéré après l’appel du parquet et la confirmation de la chambre des mises en accusation. Le comité de défense de Mehdi Ben Gharbia entend, d’ailleurs, organiser une conférence de presse lundi 7 février pour pointer du doigt les rapports orientés de la Ctaf et les actes suspects du parquet. A entendre ses avocats, on cherche à charger le dossier par tous les moyens, comme pour satisfaire un ordre venu d’en haut. Pas difficile à deviner quand on sait que le même Mehdi Ben Gharbia a été la cible de maîtres chanteurs réputés être proches du président. A plusieurs reprises, ces maîtres chanteurs divulguent les secrets de l’instruction, alors que celle-ci était encore en cours. Affaire politique ? Cela se sent à plein nez. Sauf que le juge a refusé de jouer à ce jeu et a décidé, après des semaines d’enquête de libérer son suspect. Le parquet, hiérarchiquement dépendant du pouvoir exécutif, voyait les choses autrement.

Y a-t-il des procureurs en contact avec la ministre de la Justice ou le président de la République ? La réponse est positive, de l’aveu même du président au cours de l’une de ses interventions médiatiques.

Y a-t-il des procureurs qui refusent les ordres de l’exécutif ? La réponse est également positive, de l’aveu même du président.

Et quand le parquet refuse de suivre les « ordres » présidentiels, le ministère de l’Intérieur peut prendre tout seul le relais en assignant à résidence les suspects. C’est le cas du sulfureux Noureddine Bhiri, ancien ministre de la Justice.

 

Que le président de la République cherche à assainir la justice de ses magistrats corrompus ou complices de certains lobbys politiques ou économiques, cela est une excellente chose et pourrait obtenir l’aval de 100% de la population. C’est ce que le président prétend tout le temps et c’est ce qu’il a réitéré dans la soirée.

La réalité est légèrement différente, cependant. Ce qui s’est passé depuis le 25 juillet prouve largement que Kaïs Saïed a besoin de magistrats aux ordres et non de magistrats intègres et indépendants.

Par sa décision du 6 février 2022 de dissoudre le CSM, il prouve une nouvelle fois qu’il a peu de respect à l’indépendance de la justice. La dissolution de ce bastion de l’Etat ne résout en rien le problème de la justice, il l’accentue.

Désormais, les magistrats n’ont plus de CSM et ils vont devenir dépendants directement du pouvoir exécutif. Cela n’existe nulle part au monde, même pas dans les grandes dictatures. Ce n’est pas une première, puisque la Tunisie est également le seul pays au monde qui n’a pas d’assemblée.

Une dictature ? On en a toutes les apparences, en dépit des dénégations présidentielles.

Les magistrats se laisseront-ils faire ? Défendront-ils leur CSM ? Protègeront-ils leur indépendance ? Se lèveront-ils vent debout devant le président tout puissant qui s’est accaparé tous les pouvoirs ? Observeront-ils des grèves illimitées comme cela se ferait dans n’importe quel pays ?

Pour le moment, Youssef Bouzakher, président du CSM, dort encore, alors que son siège est encerclé. Dans un déni total, il a déclaré, ce matin, que le CSM n’est pas dissout.

Il est temps qu’il se réveille et réagisse, non pas pour défendre le CSM seulement, mais pour défendre l’indépendance de la justice et du pouvoir judiciaire.

Sans assemblée et sans justice, il n’y a quasiment plus d’État en Tunisie. Tous les pouvoirs sont entre les mains d’un seul homme, Kaïs Saïed. Seuls les médias lui échappent pour le moment, mais ce n’est qu’une question de temps…

 

Raouf Ben Hédi

 

06/02/2022 | 15:14
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Commentaires
***
objection
a posté le 07-02-2022 à 21:33
Le peuple préfère un Etat sans parlement corrompu ou les bandits les assassins , les terroristes ni fois ni loi piétinent toutes les lois de la république sans retenue ,un CS M a la botte des Islamistes pour les protéger de leurs crimes et enterrer les dossiers les inculpant ,pour une fois nous sommes d'accord et nous soutenons K S à ce coup de pieds dans la fourmilière ,a condition que celui ci prend les mesures nécessaires et démocratique pour la réouverture de cette instituions ou tous les citoyens seront égalitaires devant la justice républicaine !
Anbar
Justice non justifiee
a posté le 07-02-2022 à 19:08
Enfin le CSM est fermée pro NAHDHA donc pas de justice
Merci Kaiess
Imed
Il n'est jamais trop tard pour bien faire
a posté le 07-02-2022 à 17:32
Une décision un peu tardive mais il n'est jamais trop tard pour bien faire. Je soutiens le Kais Saied, et je lui fait confiance quant à l'avenir du pays.
'?lu de la république française
la justice bâillonne la vérité et le peuple tunisien
a posté le 07-02-2022 à 15:30
La police bâillonne la justice, et la justice bâillonne la vérité et le président de la république Tunisienne et son peuple
Mabrouk
Realité: '?a crie vers le ciel !
a posté le 07-02-2022 à 13:52
La Tunisie n'est plus qu'un état fantôme, une indéfinissable entité sans aucune institution démocratique !
BRAVO
La police bâillonne la justice !!
a posté le 07-02-2022 à 13:42
Même l´ancien Boukassa n'a pas réussi ça, Tbarkallah 3linè !
Khadija
L'affaire Béchir Akrmi la goutte de trop
a posté le 07-02-2022 à 12:51
Le CSM a été automatiquement traîné dans la boue à cause de la carnavalesque affaire Béchir Akrmi
Carthage Libre
Non Kaies Saied, ce n'est pas comme cela que l'on combat la Pourriture Islamiste, qui avait sournoisement mis la Justice aux ordres pendant 10 ans.
a posté le 07-02-2022 à 11:52
Oui pour l'assainissement de cette pieuvre au service de l'islamiste.

Ouin c'est vrai, cette "justice" a été tellement pourrie par l'islamiste, que l'on ne sait plus QUI est "intègre" et qui n'est pas au service de l'islamiste.

Oui, c'est vrai ; on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs...mais on ne casse pas TOUS les oeufs de la Tunisie! Tous pareils pour toi? Pourries? c'est faux!

Mais d'autres methodes, plus subtiles et coup de poing exustaient aussi ; à moins de faire tavle rase de TOUTE la "justice" et de recommencer tout ; mais pour qui ilsn rouleront à présent Pour toi Saied? ça non, on le REFUSE.
'?lu de la république française
pourquoi certains où certaines politiciens, ils n'ont jamais abordé le sujet de la corruption dites le si vous êtes des vrais -es wattanis où wattanias
a posté le 07-02-2022 à 08:55
Mr le président de la république Tunisienne, le peuple tunisien attend toujours la chute la tête < de couleuvre > la Tunisie n'aura jamais la paix tant que ghannouchi est en liberté et ses amis -es les traîtres du peuple tunisien, BOURGUIBA avait raison , quand il avait dit la destruction de la Tunisie viendra de ces propres enfants, le pays est en plein dedans, mes chers - ères compatriotes j'avais dit depuis longtemps que la tâche sera rude pour Kaïs Saïed et le gouvernement Bouden, la raison est la suivante, ( a cause l'héritage des islamistes dans tout les domaines surtout économiquement, ils ont vidé la caisse de l'état aujourd'hui vous pouvez constater par vous même la situation en Tunisie) Mr le président Kaïs Saïed a abordé la corruption, le sujet le plus compliqué, je m'adresse à toutes les personnes, qui sont contre Kaïs Saïed pourquoi ils n'ont jamais abordé la corruption , opinion personnel parce que il sont corrompus eux tant que Kaïs Saïed de se côté, il n'y a rien à se reprocher , mes chers -ères compatriotes inchallah bientôt je m'exprimerai sur une chaîne de télévision, vous verrez, je ne parlerai jamais sans justificatifs , vous verrez si je suis un juif ou tunisien Assil iRRiF d'après les insultes d'un islamiste vivant dans un pays Européen, il se vantait d'avoir visiter les mosquées du monde, depuis longtemps il avait insulté mes compatriotes jusqu'à ce jour sous plusieurs pseudos d'après mes amis -es graphologues mes chers -ères compatriotes la vengeance est un plat qui se mange froid, petit à petit l'oiseau fera son nid, je vous demande une seule chose, il faut rester unis derrière Kaïs Saïed, il ne faut jamais oublier l'union fait la force
Un citoyen
Une démocratie de façade
a posté le 07-02-2022 à 08:46
On a glorifié ce printemps et cette soit disant démocratie qui a surtout profité à ces traîtres de la secte qui ont gangrenés tout le pays avec leur magouille pire que Ben Ali en 20 ans.
Le système a été reconverti par ces salaupards alors oui ce n'est pas légal mais que fallait il faire d'autre ?
Regarder sans réagir que le pays continue à se détruire ?
On peut ne pas être un fervent supporter de KS et le je comprendrais mais il arrive dans l'histoire ou des décisions impopulaires permettent d'éviter des drames et des guerres l'avenir le dira '?'
Lol
Le suicide du CSM
a posté le 07-02-2022 à 07:34
Quand on n'a aucun bilan positif, les citoyens ne viendrons pas vous défendre.
Maintenant les dossiers doivent être ouverts en urgence et un nouveau csm doit être élu rapidement
Khalil
Décision sage et courageuse
a posté le 07-02-2022 à 06:35
En effet, le Président a pris une décision sage, courageuse et surtout nécessaire. Ne faut pas le rendre responsable car les vrais responsables sont certains juges de haut rang qui ont infesté la justice et ont consacré des pratiques malsaines et dangereuses pour la nation. Il faut arrêter la gangrène et aller jusqu'au bout. Finir le boulot est salutaire. Merci Président.
KEF
ET MAINTENANT...
a posté le 06-02-2022 à 22:52
On disait qu'il était mou, que K.S ne faisait rien, que des paroles en l'air, et maintenant qu'il a mis son doigt sur le bouton il a fait sauter le CSM on déplore son geste.
Les médias, la télévision et le reste du monde nous observe et RBH avec critiquent ce qui vient de se passer.
Maintenant il faut repartir à zéro, reconstruire le pays, redressé l'économie.
M.k.Nabli vient de faire une belle analyse de la situation, lui comme d'autres dirigeants de cette envergure doivent être écouté pour sauver le pays.
@K.S de s'entourer d'hommes honnêtes et compétents pour sauver cette Tunisie d'une faillite.
La justice comme tout l'ensemble de l'administration doit être nettoyer des brebis galeuses, le temps presse.

Adnène
Il faut que s'arrête la dénaturation de la justice
a posté le 06-02-2022 à 22:18
Au point où en sont arrivés les blocages dans les rouages de la justice, et la connivence entre certains juges pour que la justice ne suive pas son cours, il est étonnant d'entendre le CSM réclamer son indépendance, et tout le train, train comme un "syndicat" sans la moindre allusion aux graves atteintes de certains juges à l'éthique de leur profession, c'est le silence absolu sur cela. KS n'allait pas regarder sans réagir à cette dérive qui ronge le pays.
Karim
On fin on va manger des omlettes
a posté le 06-02-2022 à 19:47
On peut pas faire des omlettes sans cassée des '?ufs
Bbaya
Ennahdha applaudi cette décision car ils vont dire ont été jugé par un dictateur et pas une justice indépendante
a posté le 06-02-2022 à 19:37
Les futurs victimes sont ennahdha!
La justice n'est plus indépendante et donc personne ne peut les applaudir ni les croit!
Vous pouvez les mettre tout en prison ! Mais ils seront tout des victimes !

Je vois l'anarchie totale! Et qui inquiète l'absence de l'armée cette fois!
Ombrax
Assez tergiversé
a posté le 06-02-2022 à 18:51
Nous ne pouvons plus de ce CSM qui n'agit pas, qui est stérile et qui sans doute est à la botte de quelques énergumènes. Que Kais Sais le dissolve, ce n'est que "justice". On a attendu longtemps pour que ce ces magistrats de m...(pas tous bien entendu) commencent à travailler et à ouvrir les dossiers brûlants que tous les tunisiens connaîssent. Bien fait pour leurs gueules donc. KS a dissout le CSM, ce n'est pas la bonne solution mais il faut que cela change, d'une manière ou d'une autre.
On a deux ou 3 dossiers brûlants, qu'on les ouvre, qu'on mette de vrais et d'honnêtes compétences sur ces dossiers et la confiance pourrait dans ce cas revenir lentement, peut être, mais surement.
Rayma
Le pouvoir judiciaire de Bhiri et de son beau frère Akrmi
a posté le 06-02-2022 à 16:47
Quelle honte et quel pouvoir judiciaire. On ne devrait plus parler de pouvoir judiciaire après la décennie honteuse...
Alya
J ai aimé l article
a posté le 06-02-2022 à 16:19
Oui j ai aimé l article. En effet RBH a su y couche tout son malaise et du coup le notre? Oui , ils méritent aujourd'hui tout ce qu il leur arrive. Mqis allons nous si nous acceptons que la justice y laisse son independance Honnetement, nous devons dépasser et accepter la chute d une autorité qui a manigance avec nahdha pendant 10 ans
Abir de Gabès
Faut il encore avoir une justice
a posté le 06-02-2022 à 16:19
Pour la bâillonner
BOUHELA
CSM
a posté le 06-02-2022 à 16:01
Entre une Justice indépendante et non patriote et une Justice non indépendante et patriote, je préfère cette dernière car c'est elle qui sert le mieux les intérêts du peuple et de la patrie. Mais là, c'est un grand débat.
A4
La blague du jour:
a posté le 06-02-2022 à 15:55
"Il est temps qu'il se réveille et réagisse, non pas pour défendre le CSM seulement, mais pour défendre l'indépendance de la justice et du pouvoir judiciaire."
Ainsi, Monsieur Bouzakher va défendre l'indépendance de la justice . . .
Pourquoi pas ? C'est une bonne blague ! Bonne continuation.
DouaaIslem
justice ?
a posté le 06-02-2022 à 15:50
Mais de quel justice la justice des riches dommages qu'ils aient tant d'hypocrites à vomir.
Un citoyen
De quel justice vous nous parlez ?
a posté le 06-02-2022 à 15:24
Cette justice qui a fricote avec la Nakbah et qui a regarde ailleurs pendant que le pays etait sous la coupe des frerots et que les affaires s'accumulaient sur leurs bureaux ?
je ne suis pas un inconditionnel de Kais, mais cet abces il faut le crever et au diable la maniere,, meme si on doit aller en guerre, car le peuple a droit a une justice propre et integre !
Fares
Détruire c'est bien, mais
a posté le à 16:16
Détruire ce qui est mauvais c'est bien, mais connaissant Saïed, le CSM sera remplacé par des juges nommés par Sidna qui est loin d'être un expert en matière de casting. Nous aurons des juges du même calibre que Staline Tounès et khalikat Ben Arous.
VR
OUI Mr. @Un citoyen!
a posté le à 16:00
Cette justice a fricoté avec la RCD et Nakbah !
Après tout, presque tout ces juges et Magistrats sont passés par la vieille école de RDC, non ? LA PURGE est inévitable et vitale pour la Tunisie..

Il est obligatoire de passer par "MIn Eynè Lèkè Hèthè"..