
L’Union syndicale des magistrats administratifs (Usma) a publié, lundi 7 février 2022, un communiqué en réaction à la décision du président de la République, Kaïs Saïed, lequel a annoncé, samedi dernier, la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
L’Usma a déploré les attaques incessantes du président de la République et ses incitations contre les magistrats en référence aux appels qu’il avait lancé à l’adresse des citoyens pour manifester devant le siège du CSM et revendiquer sa dissolution.
Elle a noté que les tentatives du chef de l’Etat de faire passer la dissolution du CSM pour une revendication populaire afin de mettre la main sur la justice mettait en danger les magistrats et les exposaient au risque d’être agressés.
L’Union des magistrats a, dans ce sens, mis en garde le président de la République contre toute atteinte aux institutions de l’Etat et aux fondements de l’indépendance de la justice y compris le CSM l’appelant à cesser son harcèlement et à afficher du respect envers les juges.
Elle a avancé que les problèmes dont souffre le secteur dépassaient le Conseil supérieur de la magistrature soulignant que la situation de la justice tunisienne est le fruit d’un système politique qui a longtemps refusé d’investir dans la justice et de la réformer.
N.J.
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