L’expert économique, Moez Laâbidi était l’invité de la matinale de Wassim Ben Larbi sur Express FM ce vendredi 7 octobre 2016 pour faire un état des lieux du contexte économique actuel et pour donner quelques solutions.
Ainsi, l’expert a déclaré : « Réformons l’économie avant que la bêtise humaine ne nous déforme ! Nous avons besoin d’un choc de confiance qui soit positif et d’un gouvernement capable d’appliquer la loi. »
A propos du blocage de l’UGTT relatif à la proposition du chef du gouvernement de geler toute augmentation de salaire, Moez Laâbidi a rétorqué que certains dans l’opposition applaudissent ce blocage et que cela est catastrophique ajoutant qu’il nous faut être humbles car nous sommes tous responsables de la situation économique du pays. Il a également indiqué que ce blocage, s’il perdure, impactera grandement l’année 2017.
A la question : « Comment allons-nous finir l’année 2016 ? », l’expert a indiqué qu’il n’existe pas de problèmes insurmontables.
Sur les aides extérieures du FMI, de la Banque mondiale, de la BAD et de l’Union européenne, Moez Laâbidi a déclaré que les choses sont floues. Il a également mis en exergue la nécessité de « faire des sacrifices ».
Concernant la lutte contre la contrebande qui devrait permettre à l’Etat de brasser des sommes permettant de renflouer ses caisses, il a appelé à dénoncer « ces voyous » et a interpellé le syndicat des douaniers pour qu’il donne une liste des corrompus en question.
Sur la possibilité de cessation de paiement, l’expert a avancé la possibilité de baisser les salaires comme solution. A ce sujet, il a avancé l’existence de deux thèses comme solutions : la première thèse est celle d’une solution politique. La seconde solution est technique.
Moez Laâbidi a ainsi déclaré : « Il faut stabiliser la main tremblante du gouvernement à la Kasbah, éliminer le virus du populisme économique, garder un œil ouvert sur la compétitivité de l’économie et prendre conscience de notre sous-développement ». Au niveau technique, il a mentionné la nécessité d’investir dans le numérique, en y incluant les transactions bancaires et foncières.
A propos de la STEG, l’expert a proposé que l’institution publique s’implique davantage dans l’énergie solaire pour doter la Tunisie d’une autonomie énergétique. Appelant à élaborer une politique de finance participative, il a également proposé que des investisseurs s’impliquent dans la construction d’hôpitaux. Si ces propositions venaient à être concrétisées, cela donnerait naissance à un nouveau dynamisme économique, selon l’expert.
Enfin, si l’emprunt extérieur ne voyait pas le jour, Moez Laâbidi a déclaré : « Si tel est le cas alors l’Etat devra se rabattre sur l’emprunt au niveau local. Dans l’absolu, la balle est dans le camp des politiques ».
K.H
Moez Laâbidi : La balle est dans le camp des politiques pour une sortie de crise
L’expert économique, Moez Laâbidi était l’invité de la matinale de Wassim Ben Larbi sur Express FM ce vendredi 7 octobre 2016 pour faire un état des lieux du contexte économique actuel et pour donner quelques solutions.
Ainsi, l’expert a déclaré : « Réformons l’économie avant que la bêtise humaine ne nous déforme ! Nous avons besoin d’un choc de confiance qui soit positif et d’un gouvernement capable d’appliquer la loi. »
A propos du blocage de l’UGTT relatif à la proposition du chef du gouvernement de geler toute augmentation de salaire, Moez Laâbidi a rétorqué que certains dans l’opposition applaudissent ce blocage et que cela est catastrophique ajoutant qu’il nous faut être humbles car nous sommes tous responsables de la situation économique du pays. Il a également indiqué que ce blocage, s’il perdure, impactera grandement l’année 2017.
A la question : « Comment allons-nous finir l’année 2016 ? », l’expert a indiqué qu’il n’existe pas de problèmes insurmontables.
Sur les aides extérieures du FMI, de la Banque mondiale, de la BAD et de l’Union européenne, Moez Laâbidi a déclaré que les choses sont floues. Il a également mis en exergue la nécessité de « faire des sacrifices ».
Concernant la lutte contre la contrebande qui devrait permettre à l’Etat de brasser des sommes permettant de renflouer ses caisses, il a appelé à dénoncer « ces voyous » et a interpellé le syndicat des douaniers pour qu’il donne une liste des corrompus en question.
Sur la possibilité de cessation de paiement, l’expert a avancé la possibilité de baisser les salaires comme solution. A ce sujet, il a avancé l’existence de deux thèses comme solutions : la première thèse est celle d’une solution politique. La seconde solution est technique.
Moez Laâbidi a ainsi déclaré : « Il faut stabiliser la main tremblante du gouvernement à la Kasbah, éliminer le virus du populisme économique, garder un œil ouvert sur la compétitivité de l’économie et prendre conscience de notre sous-développement ». Au niveau technique, il a mentionné la nécessité d’investir dans le numérique, en y incluant les transactions bancaires et foncières.
A propos de la STEG, l’expert a proposé que l’institution publique s’implique davantage dans l’énergie solaire pour doter la Tunisie d’une autonomie énergétique. Appelant à élaborer une politique de finance participative, il a également proposé que des investisseurs s’impliquent dans la construction d’hôpitaux. Si ces propositions venaient à être concrétisées, cela donnerait naissance à un nouveau dynamisme économique, selon l’expert.
Enfin, si l’emprunt extérieur ne voyait pas le jour, Moez Laâbidi a déclaré : « Si tel est le cas alors l’Etat devra se rabattre sur l’emprunt au niveau local. Dans l’absolu, la balle est dans le camp des politiques ».
Selon mes calculs, pour satisfaire tous nos besoins en électricité, il suffit de couvrir une surface équivalente au lac de Bizerte à l'aide de modules photovoltaïques (moins de 1/1000ème de la surface du pays).
Mais, ceci n'est que théorique vu que l'électricité ne se stocke pas. En effet, pour stocker l'énergie électrique on est amené à la transformer sous une autre forme puis la restituer suivant nos besoins. Plusieurs techniques de stockage sont possibles.
Certains "rêvent" d'un réseau électrique mondial interconnecté où la face exposée au soleil (et il y'en a toujours une) permet à tout instant de satisfaire tous les besoins de la planète. Pour le moment c'est de la science fiction, mais qui sait de quoi est fait l'avenir ?
.....A propos de la STEG, l'expert a proposé que l'institution publique s'implique davantage dans l'énergie solaire pour doter la Tunisie d'une autonomie énergétique.
Laissez-moi rire! Ce type de mesure en ce qui concerne l'énergie est équivalent au sauvetage de l'économie du pays par les toc-toc à trois roues. Souvenez-vous de cette mesure proposée par les grands experts d'Ennahdha. Des toc-tocs pour éradiquer le chômage. Voilà une idée géniale qui avait échappé à Ben Ali.
Les énergies éoliennes e solaires sont seulement des énergie "palliatives". Elles peuvent aider mais certainement pas remplacer. Et d'ailleurs, pour aider, il faudra qu'il y ait une vraie recherche et beaucoup d'argent dépensé en aval.
Arrêtez de nous arroser de mesures et de propositions. C'est prétentieux. Les gens au pouvoir ont tout essayé. Ce qu'il faut c'est une mesure qui sorte de l'ordinaire. Mathématique mais quasiment philosophique et qui tienne compte de nos spécificités.
Celle que voulait adopter Ben Ali lorsqu'il avait promis 200.000 postes en 3 années était bien plus pragmatique car il avait les rênes des hommes d'affaires et des industriels en main. Il savait comment pressurer certains.
Vous ne vous rendez pas compte; mais c'est presque le peuple qui a sauvé la mise aux plus nantis. Dès le lendemain du 12 janvier, certaines banques privées avaient promis des recrutements massifs.
Je ne sais pas. Je crois que je n'ai plus grand chose à dire. Du moins, cela ne sert plus à rien. Je vais adopter le position de JW. Me taire.
Peut-être parleraii-je dans les grandes occasions.
Retenez quand même cette leçon de souveraineté:
https://www.youtube.com/watch?v=GoK3IDuwDgA
et bien sûr le
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Plus urgent que la réforme économique, la réforme des petites cervelles de ce peuple qui plonge dans l'assistanat et la fainéantise !
Plus urgent que la réforme économique, la réforme de la "classe politique" qui plonge dans l'idiotie et la médiocrité !
Mr M Laabidi nous dresse ici un résumé succinct de notre situation et c'est aux politiciens de s'en inspirer pour mettre à jour des actions conséquentes à même de nous sortir de cet imbroglio politico social
Nous voulons des actes et que tout le monde sache qu'on ne peut faire la *ejja tounsia* sans casser les 'ufs !
Si ces propositions venaient à voir le jour, un nouveau dynamisme économique verrait le jour, selon l'expert.
Si ces propositions venaient à voir le jour, un nouveau dynamisme économique verrait le jour, selon l'expert.
Enfin, si l'emprunt extérieur ne voyait pas le jour.....
Bravo pour vos belles phrases ''qui voient elles, le jour''
Mais bien sur que si la TINISIE est en PANNE c'est bien à causes des POLITIQUES... POUVOIR EXECUTIF ET POUVOIR LEGISLATIF devant l'absence du POUVOIR JURIDIQUE!!!
En premier lieu "l'expert" omet de dire comment et pourquoi on est arrivé à cette situation catastrophique. Qui en est responsable? Qui doit en faire les frais? Il défend des thèses classiques ultra libérales obsolètes quand il s'agit d'une crise profonde ou le côté social est primordial. Nos économistes courtisent les plus forts et les plus nantis en tapant sur les salariés et autres couches sociales qui se paupérisent. Vendre les bijoux de la famille pour régler des dettes faramineuses empruntées par des politiques incompétents et véreux. Sans l'UGTT, avec tout ses défauts, on serait en guerre civile. Trouver l'équilibre entre l'économique et le social, tout en préservant notre modèle de société attaqué par des puissances étrangères ou pétrolières, dites nous Monsieur Laabidi quelles sont vos propositions? Le FMI et la B.M n'ont pas en face d'eux des négociateurs patriotes et souverainistes mais des technocrates zélés au service de mercenaires à la solde
Nous y voici !!
Consentir quelques jours de salaires pour participer à l'effort national ( ou effort de guerre), inflation galopante, réserves en devises qui fondent comme neige au soleil, bailleurs de fonds qui ne font confiance aux institution de l'état ...
Nous ne sommes qu'au début d'un cycle vicieux d'une infinie peine pour cette peuplade