
Le député Attayar, Hichem Ajbouni a été présent ce mercredi 6 octobre 2021, au micro de Wassim Ben Larbi sur les ondes d’Express FM, assurant que la nouvelle cheffe de gouvernement, Najla Bouden devrait avoir une vision pour sauver le pays et être à la hauteur de la responsabilité qui lui a été confiée.
Dans ce contexte, le député a appelé la cheffe de gouvernement de s’adresser à l’opinion publique pour annoncer son programme afin de rassurer la partie tunisienne, mais aussi la communauté internationale, tout en l’invitant à accélerer les démarches pour conclure un accord avec le FMI.
Par ailleurs, le député a considéré que la question économique est au cœur de la situation politique dans la mesure où elle constitue une véritable priorité. « II ne faut pas oublier que les causes de la révolution contre Ben Ali étaient économiques et sociales. J’ai des craintes. Le projet de Kaïs Saïed serait voué à l’échec à cause de la situation économique. Le temps économique est bien différent de celui politique. De surcroît, le volet économique a été complétement occulté depuis le 25-juillet, alors qu’il est le véritable danger imminent. D’ailleurs, la crise en Tunisie est sans précédent et les réformes tardent à venir. Le prix sera payé cher ».
S.H
En effet:
- Les gouvernements précédents s'adressaient toujours au peuple pour lui exposer leurs programmes, projets etc
- ils tenaient souvent à rassure les Tunisiens
- ils avaient toujours considéré qu'une crise économique pouvait engendrer une crise politique, et c'est pour cela qu'ils n'avaient jamais hésité à emprunter de l'argent des institutions financières internationales; même à l'insu du peuple, pour ne pas perturber sa quiétude.
- ils n'avaient cessé d'apporter des réformes afin d'alléger l'impact de la crise économique.
Tout ça c'était avant, et jusque là, le peuple Tunisien n'a jamais pressenti une crise, tellement la vie était belle , tellement la situation économique était stable et tellement les gouvernements, soutenus par des parlementaires exemplaires, excellaient pour ramener la Tunisie dans le rang des pays développés.
Et voilà que, au bout d'environ deux mois, la Tunisie est frappée , pour la première fois, par une crise économique sans précédent, le nombre de chômeurs a quintuplé, les droits de l'homme bafoués... la misère quoi.. Et le peuple vient enfin de s'en apercevoir.
Et tout ça, c'est par la faute d'une seule personne, suivez mon regard
"Ken jè fele7, rahou men el bere7" Hechmi el hamdi
Professeur de sciences politiques à l'université de Harvard
militant des DH et opposant farouche à zba et Bourguiba
Directeur de la plus grande chaine télévisée, "al mostakella",
une chaine culturelle qui a largement contribué à rehausser le
niveau des peuples arabes, africains et même asiatiques
Ce president qui s'est aroge tous les pouvoirs et son equipe sont TOTALEMENT A COTE DE LA PLAQUE
Voir le lien
https://www.euromesco.net/publication/la-crise-covid-19-en-tunisie-impacts-et-preoccupations/
" L'économie tunisienne est très ouverte sur le reste du monde, et par conséquent très vulnérable aux chocs exogènes. Or, selon le FMI, la crise Covid-19 causerait une contraction de l'économie mondiale de l'ordre de 3 % en 2020. L'économie tunisienne dépend en particulier largement de celles de ses partenaires européens avec lesquels elle réalise 65% de ses importations et 70% de ses exportations.
Les exportations et les importations ont reculé respectivement de 29,5% et de 29,2% en mars 2020 par rapport au même mois de 2019.
Compte tenu du taux de dépendance (mesuré par le rapport des importations sur la somme de la production et des importations nettes des exportations) de 60% en 2019, la rétraction des échanges extérieurs observée au mois de mars coûterait donc 1,5 points de croissance.
Dans ces conditions le résultat sera une dépression à 5.5 points vers fin 2021.
La crise devrait aussi se traduire par une forte augmentation du taux de chômage. Nos simulations font ressortir que 1 point de croissance perdu (négatif) équivaut à 25000 postes d'emplois. La dépression de 5.5 points de croissance pourrait dès lors causer une perte de près de 118500 postes d'emplois qui s'ajouteraient aux 60000 nouveaux demandeurs. Le volume total de chômage passerait donc à 832500.
Tous les secteurs à l'exception de l'agriculture et de la pêche ainsi que des services non marchands ont enregistré des taux de croissance négatifs de la valeur ajoutée. Le tourisme a enregistré -18.7%, les transports et télécommunication -10.1%. les mines et les Bâtiments et Travaux Publics -21% et -9.5%., les matériaux de construction céramique et verre (- 12%), l'industrie textile, habillement et cuir (-10%).
Dans le sillage des effets économiques, l'impact social est lui aussi très lourd, dans la mesure où trois millions de travailleurs (soit 48% des employés) sont soit dans la précarité soit dépendants des structures informelles.
Dans ce contexte, l'Etat est appelé à agir sur plusieurs fronts.
Soutenir le pouvoir d'achat à travers des programmes d'aides sociales et économiques.
Que la Banque centrale prenne des mesures contre le risque de pénurie de la liquidité mais aussi contre les menaces inflationnistes.
Assouplir les procédures administratives.
Negocier avec les bailleurs de fonds des plans d'aide internationale et des reports du remboursement de la dette.
2. Ce n'est plus le temps de critiquer Saied mais c'est le temps de l'écarter ou de le récupérer pour le bien des pauvres tunisiens, qui sont inconscients de la criticité de la situation suite au mépris aveugle pour Ghannouchi et sa république.

