La ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (LTDH) a rendu public un communiqué, ce jeudi 4 mars 2021, pour revenir sur les détails du décès hier du jeune homme, diabétique âgé de 29 ans dans une prison à Sfax, notamment, à la suite d’une rencontre entre la mère du défunt et la membre de la ligue Rim Ben Ameur.
La mère du défunt a fait part de son inquiétude et de sa préoccupation pour son fils cadet qui, malgré sa libération, avait subi un harcèlement et des provocations durant sa détention. La mère a indiqué, dans son témoignage, que son fils avait beau hurler et crier réclamant le traitement d’insuline pour son frère souffrant, il n'a obtenu aucune réponse. Il avait même été insulté par les agents du poste de police. Elle a considéré que l’uniforme devrait être ôté à ces agents capables de reproduire la même chose avec d’autres détenus.
Dans son communiqué, la LTDH indique que le défunt et son frère étaient sur le chemin du retour à leur domicile vers 19h45 lorsqu’ils ont été interpellés par une patrouille. Une altercation a eu lieu entre le frère cadet et un agent sécuritaire qui a décidé de l’arrêter, mais son frère a insisté pour l’accompagner.
Durant la nuit passée en garde à vue ils ont été agressés et le jeune homme privé de son traitement. Son état de santé s’est considérablement dégradé les deux jours suivants et il est décédé durant son transfert à l’hôpital.
La ligue a tenu à souligner que le défunt a été examiné une première fois, mais on ne lui a pas administré l’insuline, en estimant qu’il souffrait d’un simple ulcère. Et d’ajouter que les responsables de la garde à vue n’ont pas pris en considération son état de santé et ne lui ont pas administré ses médicaments bien qu’ils étaient au courant et qu’ils aient reçu deux doses d’insuline de la part de la famille du défunt.
La LTDH a assuré qu’elle fait porter la responsabilité du décès aux ministères de l’Intérieur et de la Justice, précisant qu’elle jouera son rôle dans la poursuite des auteurs de ce crime en sa qualité ainsi qu’au nom de la famille de la victime.
S.H
On reprochait à Ben Ali certaines détentions abusives de détenus pouvant constituer un potentiel danger sur la population. En effet, Amnesty international qui mets le paquet lorsqu'il s'agit de contribuer à la chute d'un pays arabe qui se porte bien, ne citait que des cas de détentions dans les milieux islamistes activistes.
Aujourd'hui, certains magistrats signent des internements préventifs pour des personnes ne constituant aucun danger terroriste, et ce, le temps de prouver une hypothétique culpabilité. Ils le font sous couvert de lois, mais allant contre l'esprit même de ces lois; manipulant les textes comme de la pâte à modeler, complètement à leur guise.
C'est comme cela que croupissent aujourd'hui en prison, des jeunes désoeuvrés, sans rêves et sans avenir, par la faute d'une révolution criminelle applaudie par leurs parents, juste pour avoir fumé du hach. Ou encore des personnes rentrant chez eux après un couvre-feu. Ou pire encore, un ministre et ses directeurs régionaux, tout simplement parce que l'on a rien trouvé à leur coller et qu'il fallait des boucs-émissaires dans l'affaire des déchets italiens.
Dans un pays qui se respecte et respecte ses citoyens, lorsque l'on a un dossier qui ne permet pas de confondre les accusés, on les relaxe en leur demandant de rester à la disposition de la justice le temps que l'affaire soit élucidée.
Mais certains de nos magistrats ont préféré se convertir en pharaons des temps modernes. L'histoire les jugera. Ils confondent "indépendance de la Justice" et "liberté des magistrats à sévir comme ils l'entendent".
S'il s'agissait de membres de leur famille, ils auraient crié au scandale. Mais quand il s'agit des autres, l'empathie se perd, faisant d'eux des machines à interner, des injustes parmi les injustes. Ils oublient que la Justice les rattrapera un jour.
J'en appelle donc aux magistrats dignes et à la hauteur de leur profession, ceux qui se respectent et respectent les autres, de sévir contre les camarades nuisibles.
Nous n'avons jamais vu cela. Pas même dans pires dictatures ou dans les républiques les plus bananières. Jamais nous n'avons vu des arrestations de plusieurs mois et parfois de plus d'une année, juste pour étudier un dossier.
Chez les peuples dépourvus de dignité, il est facile de bafouer la Dignité d'autrui. Un magistrat qui se respecte ne retient pas un ministre en prison pour "vérifier" ou pour "s'assurer". Un tel magistrat n'a ni Dignité ni honneur. Il en est dépourvu. L'indépendance de la Justice ne peut être envisagée avec ce type de personnes. Elle serait nuisible et fera d'eux des Hitler potentiels. Ce n'est que dans les dictatures que la prison est perçue comme ils la perçoivent. Il est grand temps d'arrêter cela. Savent-ils ce qu'ils risquent un jour de révolte populaire? L'injustice se paie tôt ou tard.
Et que fait la LTDH entre temps? Condamne-t-elle les détentions abusives et rappelle-t-elle la présomption d'innocence? Non pas du tout. Elle les visite avec des médecins pour assurer à leurs geôliers leur bon état de santé. Les droits de l'homme chez les singes ne donneraient pas autre chose que cela.
`A bon entendeur.
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
présentée par le suspect ou par son avocat, ou l'une des personnes
mentionnées au paragraphe précédent"
C'est dans le Code de Procédure Pénale ...
il ne faut surtout pas oublier que la police n'a jamais été aussi violente que lors de l'ère ou ce politicard a deux sous est ministre de l'intérieur..
lors de la manifestation des brebis de nahdha, ils ont été doux comme des agneaux
Et honte aux agents responsables de cet acte criminel.
Non assistance à une personne en danger et et PRIV'?E DE SA LIBERT'? SANS MOTIF JURIDIQUE.
Est-ce que les noms ont été inscrits dans le registre et est-ce que le ministère public était informé ?