Le porte-parole du syndicat des forces de sécurité intérieure (SNFSI), Chokri Hamada, a affirmé, lors de son intervention, lundi 5 septembre 2022, sur Shems FM, que le chiffre annoncé par le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, sur les cotisations sociales aux profits des syndicats sécuritaires qui s’élèveraient à 34 millions de dinars est faux et que le syndicat compte porter plainte contre le ministre pour fausses accusations.
« Comment peut-on nous accuser d’engranger une telle somme ! La cotisation individuelle des adhérents est d’un dinar et 500 millimes ! Il est clairement là pour enterrer l’activité syndicale et pour nous empêcher d’avoir la possibilité de fournir des aides et des avantages à nos adhérents ! Il prend des mesures administratives pour verrouiller le travail syndical et dit le soutenir. Il use de la force pour attaquer les syndicalistes car aujourd’hui nous sommes visés en tant que syndicalistes » a-t-il poursuivi.
On rappellera que le ministère de l’Intérieur a annoncé que les prélèvements automatiques sur salaire des cotisations sociales aux profits des syndicats sécuritaires sont finis, à partir de septembre 2022. C’est ce qu’annonce une note du ministère de l’Intérieur signé par Taoufik Charfeddine daté du 29 août 2022.
Le ministère de l'Intérieur a également tenu une conférence de presse et évoqué les sit-in tenus par des adhérents des syndicats sécuritaires. S'exprimant à ce sujet, la porte-parole du ministère de l'Intérieur Fadhila Khelifi a considéré que le militantisme syndical ne devait pas se heurter à la sécurité nationale ou à la loi. Elle a assuré que le ministère de l'Intérieur continuera à opérer de façon à œuvrer pour le respect de la loi.
Fadhila Khelifi a expliqué que 32 tentes avaient été déployées près des commissariats et des districts de police. Elle a indiqué que les représentants des syndicats ayant déployé ces tentes avaient été appelés à mettre fin à ce mouvement de protestation et que ces derniers avaient refusé cela. Par la suite, le ministère de l'Intérieur a ordonné aux forces de police d'ôter les tentes à partir du 1er septembre 2022. Elle a indiqué que les participants au sit-in avaient accepté de coopérer avec les forces de police dans certains cas tels que pour les syndicalistes se trouvant à l'hôpital des forces de sécurité intérieure de La Marsa.
Fadhila Khelifi a, également, évoqué les altercations entre les syndicalistes et les agents de police à l'aéroport Tunis-Carthage et devant le district de police de Sfax. Elle a noté la présence du porte-parole du syndicat des forces de sécurité intérieure, Chokri Hameda et de son secrétaire général Nabil Ayari. Elle a insisté sur la coopération entre le ministère de l'Intérieur et les syndicats sécuritaires et a critiqué le déploiement de tentes au sein d'établissements symboles de la souveraineté nationale. Elle a évoqué, par la suite, les incidents survenus au sit-in de Sfax. Elle a noté un entêtement de la part des représentants des syndicats présents sur place. Elle a affirmé que cette situation a donné lieu à une bousculade.
Fadhila Khelifi a enfin indiqué que des enquêtes judiciaires avaient été ouvertes concernant les agressions subies par les unités de police. Elle a affirmé qu'un agent avait été blessé à la tête par une chaise métallique et un deuxième au niveau de l'épaule. Ils ont été transportés à l'hôpital. Elle a assuré que le ministère de l'Intérieur suivra de près l'application des mesures précédemment annoncées.
M.B.Z
Nous avons entendu dans les vidéos de la chasse aux syndicalistes à l'aéroport Tunis-Carthage et à Sfax, des syndicalistes se vanter de l'illégalité de leur intervention musclée, contre le député du peuple Seifeddine Makhlouf, qui vint en aide à une citoyenne tunisienne illégalement et arbitrairement interdite de voyage.
On les aurait applaudis s'ils avaient fait le contraire pour aider la pauvre femme. Non pas de se transformer en bandits, 20 contre un, dans l'injustice et l'illégalité. Leur ajoutant cette criminalité syndicaliste, de poursuivre le droit à la libre parole des Tunisiens sur les réseaux sociaux, par des plaintes non avenues, qui ne sont en aucun cas de leurs prérogatives,. Ils sont arrivés à imposer à la Justice tunisienne d'accepter leurs accusations de gré ou de force et de condamner illégalement et anticonstitutionnellement, tous leurs propres accusés, à la manière des despotes et des tyrans, que la langue arabe les traduit par "Taghout".
La question qui s'impose d'elle-même, pourquoi le porte-parole du syndicat des forces de sécurité intérieure (SNFSI), Chokri Hamada, n'exhorte-t-il pas ses collègues syndicalistes, à respecter la déontologie du syndicalisme dans les vraies démocraties de ce mond, qui ne se limite qu'aux intérêts socio-économiques de leurs adhérents?
J'ai raconté la folie des grandeurs de nos syndicalistes des Forces de l'ordre à leurs collègues les Allemands, ils sont restés bouche bée.
Bravo au ministre de l'intérieur de stopper cette activité de syndicalisme de voyous et de neutraliser la racaille chez ces flics.