![Bochra Belhaj Hmida réagit au drame de la famille de la fillette migrante à Lampedusa](images/album/IMGBN82406Bochra-Belhaj-Hmida-241221.jpg)
L’avocate et militante des droits de l’Homme, Bochra Belhaj Hmida a publié un statut, mercredi 26 octobre 2022, pour réagir au drame de la famille de la fillette migrante à Lampedusa, épinglant les positions de certaines personnes vivant aisément qui s’érigent contre la migration clandestine, mais aussi celle de l’Etat qui œuvre à rapatrier la petite fille alors qu’il est possible de laisser sa famille la rejoindre.
Pour expliquer sa position, Bochra Belhaj Hmida a rappelé son expérience vécue en 1984, lorsque dix jeunes avaient été condamnés à la peine capitale durant « les émeutes du pain ». « A cette époque, je visitais les familles accompagnées par la presse étrangère. J’ai vu la misère, dont le cas d’une famille de neuf personnes. Les membres de cette famille habitaient dans une seule pièce. Ils dormaient à tour de rôle. En même temps, nous avons mené une campagne et nous avons rencontré les organisations et les personnalités influentes en vue d’obtenir une grâce présidentielle pour les accusés. Nous avons rencontré les représentants de l’Etat, dont Feu Habib Bourguiba, le Premier ministre et la ministre Fathia Mzali. Je me suis laissée emporter et j’ai raconté les conditions de vie de ces jeunes. Inconsciemment, je lui ai dit : Si je vivais comme eux, il aurait été possible que je devienne criminelle et je n’aurais pas attendu d’avoir 18 ans pour cela. Mon collègue, qui avait eu peur pour moi, lui avait dit que je parlais sous le coup de l’émotion et que des évènements de ce genre ne risquent pas de se reproduire. Alors, elle lui a répondu, nous n’avons aucune garantie pour éviter une nouvelle révolte de la même envergure, ou plus ».
S.H
Continuez comme cela a partir du moment où l'on continue à parler de vous, à vous diffuser et certains à vous soutenir.
Merci d'être l'enfant de Satan en personne!
Aujourd'hui, l'Europe ne peut plus accueillir que des gens qui veulent travailler, et des compétences.
Les salariés mexicains ont droit à six jours de congés annuels après la première année complète d'emploi. Pour chaque année supplémentaire où l'employé travaille pour l'employeur, il bénéficie de deux jours de congé supplémentaires.
Vous réagissez à ce sordide fait divers en femme généreuse, et avocate : vous choisissez votre camp et développez vos arguments. Mais cette fillette a certainement été utilisée comme moyen de pression par une famille sans scrupule, et c'est insupportable.
De mon côté, je suis français et vais vous dire comment on voit les choses à l'autre bout de la lorgnette, cela peut vous être utile.
Imaginons que cette famille obtienne ce qu'elle veut -l'entrée en Europe-, que va t-il se passer ?
Ils n'ont pas demandé de visa, c'est donc que vraisemblablement ils n'y ont pas droit. Donc à peine arrivés, ils vont revendiquer leurs 'droits' : logement, aide au logement, santé 'gratuite', transports gratuits, revenu minimum etc.. Et leurs devoirs, comment vont-ils les assumer ?
Leurs devoirs : travailler, accepter n'importe quel travail (plonge dans les restaurants, nettoyage, cueillette des fruits à la saison etc...), pour un salaire de l'ordre du smic, et accepter les formations.
Or ce n'est pas ce qu'ils veulent. Ils pensent avoir droit à 3000'?' par mois, sans formation ni compétence.
Je sais de quoi je parle : je connais des cas (un mécanicien auto, un plâtrier-jointeur, et un maçon), arrivés sans papiers, qui se sont mis au travail. Ils ont réussi à obtenir les papiers, à s'intégrer.
Si vos protégés ne se plient pas à ces devoirs, ils vont devenir de grands frustrés et c'est la catastrophe, comme c'est le cas pour cette jeune algérienne qui aurait dû quitter le territoire français il y a 5 ans. Frustrée à mort, elle vient de mutiler, violer et égorger une jeune voisine âgée de 12 ans.
A ce non respect des devoirs qui crée la frustration s'ajoute le refus total de s'intégrer à une société laïque et dans laquelle l'égalité des sexes et la tolérance religieuse sont la règle.
C'est tout cela le moteur des attentats que la France a subis depuis 2013.
Le Bataclan, Charlie Hebdo, l'hypercacher, le prof de philo égorgé devant son lycée, la femme égorgée dans une église, le prêtre égorgé durant l'office par un sans papiers à qui pourtant il offrait le gîte, l'attentat de Nice (86 morts) etc... on approche le millier de morts.
Vous parlez d'extrême droite, mais non, Madame. Les français n'en peuvent plus.
Vous devriez faire attention aux conséquences de vos position, car ces jours derniers deux faits nouveaux se sont produits en France : à Nantes et Roanne, des citoyens se sont organisés en milices et ont fait eux-même ce qu'ils considèrent être le travail de la police et de la justice, avec tous les risques d'erreur et d'excès que cela comporte !
Madame, je vous en conjure : au lieu de vous battre en faveur de l'émigration clandestine, battez vous pour aider les candidats à obtenir le visa. Travail, formation, compétence, et acceptation de la société d'accueil, sont les clés, les seules clés.
Bien à vous, sincèrement
Gg (marié avec une Tunisienne en situation régulière, binationale depuis peu! )
Les seuls bras câlin, la seule main secourable qu'elle ait jamais vus en dehors de ceux de ses parents proches sont ces mains italiennes.
Foin d'hypocrisie.
La seule issue possible à la misère dans ce pays était la défunte école de la défunte République. C'était jadis. L'ascenseur est définitivement grippé, cloué au troisième sous-sol.
A ce jour des élèves "rentrés" depuis plusieurs semaines n'ont pas vu l'ombre d'un enseignant. Et le crime n'a pas fini d'être perpétré.
Ce pays n'a rien à lui offrir. Rien.
Pour beaucoup, l'alternative est simple, la misère ou la mer.
Laissons cette petite en paix. La rapatrier, c'est la ramener en enfer. Oeuvrons plutôt pour qu'elle puisse retrouver son petit frère et ses parents. Les Italiens, plus humains qu'on ne dit, le comprennent.
En langage diplomatique, cela ne se fait pas. Alors on cherche à donner le change, gesticuler, remuer du vent, et embobiner le quidam en donnant l'impression que l'Etat est là pour ses citoyens.
Du vent. Il fallait le faire avant.
La fillette est bien là où elle est. Si vous voulez réellement son bien, rendez-lui sa famille.
Faites le discrètement.
Elle vous en saura gré.
Elle ne sera pas la seule.