
D'anciens joueurs internationaux de football, consultants et journalistes sportifs ont publié, samedi 15 juin 2024, une pétition de soutien au journaliste détenu, Mourad Zeghidi.
« Issus de la famille du football et du monde du sport télévisé, nous connaissons et apprécions Mourad Zeghidi. Nous avons travaillé à ses côtés pour Canal Plus ou Canal Horizons. Nous avons commenté d’innombrables rencontres avec lui, en France, en Italie, ou en Coupes d’Afrique. Nous l’avons fréquenté sur les plateaux de télévision (...) le « Tunisien de Canal Plus », était bien plus qu’un journaliste talentueux, il était un role model. Aussi à l’aise dans la langue de Dante que dans celle de Molière ou dans sa langue arabe natale, il a été le premier journaliste africain à se frayer une place à l’antenne sur la plus prestigieuse des émissions sportives à la télévision française. Son parcours professionnel et sa reconnaissance ont été un motif de fierté pour ses compatriotes tunisiens et pour la diaspora du Maghreb et d’Afrique subsaharienne en France » ont commencé par rappeler les signataires.
Ils ont aussi rappelé que le journaliste a quitté Canal Plus pour retourner vivre en Tunisie au moment de la révolution, souhaitant « apporter sa contribution à l’essor de la presse libre et de la vie citoyenne ». « L’homme de télévision s’est dédoublé, il est aussi devenu un homme de radio, animateur, chroniqueur, en gardant et cultivant son lien unique avec son public. Il jouit d’une très grande popularité. Mourad commente l’actualité sans dissimuler ses convictions humanistes, mais il le fait avec la même exigence, la même rigueur, la même éthique que lorsqu’il commentait les matchs du calcio ou de la CAN. Respectueux de l’opinion et des sentiments des autres, il donne la parole à tous, sans juger mais en cherchant à comprendre », ont-ils souligné.
Les signataires disent avoir accueilli avec stupeur et incompréhension la nouvelle de l’arrestation de Mourad Zeghidi et avoir été bouleversés par sa condamnation à un an de prison « pour avoir seulement fait son métier de journaliste ».
Cette pétition de soutien est signée par Joseph-Antoine Bell, Daniel Bravo, Marcel Desailly, Laude Le Roy, Philippe Doucet, Grégoire Margotton, Alexis Billebault, Patrick Mboma, Adel Chedli, Sabri Lamouchi, Nathalie Iannetta, Hervé Mathoux, Hervé Penot et Jalal Bouzrara.
Le tribunal de première instance de Tunis a prononcé, le 22 mai, son verdict dans l'affaire des journalistes Borhen Bssais et Mourad Zeghidi, les condamnant à un an de prison ferme.
Les deux journalistes ont été condamnés à six mois pour atteinte à l’ordre public, et six autres mois pour attribution de faits non avérés à un fonctionnaire public.
Mourad Zeghidi est en détention depuis un mois déjà.
M.B.Z

KS a beau se frotter aux chinois et garder les frontières de l'Europe pour qu'on ferme les yeux sur sa dictature, rien ne dure, le jour ou on va le larguer, il fera face a la même musique que Ben Ali a dû affronter. L'histoire ne fait que se répéter en Tunisie
Mais je suis contre toute ingerence de qui que se soit dans la justice tunisienne .
L'origine de mon nom de plume réside en mes années d'étudiant à Paris quand cet acteur meublait nos après-midi à l'époque même ou le Zaim Bourguiba achevait glorieusement le dossier de l'indépendance Tunisienne.
Que d'hommes Tunisiens que nous admirions : entre Ahmed Ben Salah et ses lunettes rectangulaires et Mohamed Masmoudi qui roulait les R tout en dévisageant longuement ses interlocuteurs avant de parler, nous étions des Tunisiens puissants par notre intellect et notre patriotisme.
Les cinémas Parisiens avaient cette agréable manière de combler des après midi froides et de solitude.
Les cinémas Parisiens de l'époque étaient en général chauffés et confortables sans compter les possibles rencontres que l'on faisait avec des caissières potelées solitaires car venues de Province, et les placeuses délicates et belles qui marchaient une cigarette a la bouche.
Il s'agit d'une époque qui bouillonnait en changements, habitée de cette sensation inédite d'une France que nous haïssions vaincue à Dien Bien Phu, et d'un pays à la fois arrogant, cruel, mais d'une culture splendide qui devait très bientôt nous soulager du statut humiliant d'indigènes.
Une époque de gloire que vous ne connaitrai jamais vous dont la vie dépend du Qatar et des agences de la CIA qui détruisent votre identité, votre histoire, et votre avenir, en collaboration avec des Tunisiens dont la seule place devrait être le poteau d'un peloton d'exécution.
Je plains vos vies vides et infantiles de faux Tunisiens qui ne comprennent rien à la dynamique de ce siècle.
JOHN WAYNE
Normalement à peine ...
Bref! T'es hors sujet et dans un autre monde comme disait notre roi!
Va réviser tes devoirs, toi qui veut réécrire l'Histoire avec des lettres puantes ! Plus grave encore, ton jeu vulgaire et écoeurant serait-il le résultat d'une malhonnêteté inouïe, exactement comme celle de ton vrai maître !
Maudite soit cette élite qui use la naïveté de la populace à des fins idéologiques ignobles et qui l'emmènera vers sa propre destruction ! Bourguiba et Ben Ali, malgré leurs vices, notamment en matière de libertés et pluralisme, faisaient exactement le contraire : éclairer cette populace par l'éducation, la rationalité, la rigueur et la sacralité de la valeur travail. Des progressistes en somme, visant et misant sur l'avenir, et non des rétrogrades, comme vous, vivant sous les décombres des batailles des rouges sang restant figés à une époque bien révolue.
C'est là toute la différence !
Vivent les gueux de Tunis ! Décidément, par nuit méditerranéenne douce d'Africa, tous les chats ne sont pas gris !
Votre pseudonyme est CL pour ***des Tunisiens arrachées violemment par des sionistes et des acteurs plus intelligents lors d'une révolution bananière ?
Le peuple Tunisien est en effet nu depuis la révolution de la liberté et de la dignité.
Je vous invite donc à préciser l'origine de votre nom de plume.
Il s'agit d'une question de clarté intellectuelle.
JOHN WAYNE
Carthage symbolise l'ancienne Nation Tunisienne. Celle qui a damé le pion au monde en menaçant toute l'Europe avec son armée et ses éléphants qui grimpèrent les pics glacés des Alpes.
Carthage symbolise aussi la Nation Bourguibienne, celle qui devint indépendante et qui libera la femme, suscitant l'admiration du monde entier.
La révolution Tunisienne pourrait inspirer plus d'un écrivain ou penseur car le theme qu'elle évoque est celui de la grandeur et de la décadence d'un pays dont le nom de la ville de Carthage est même écrit en grand et en doré dans les bibliothèques de cette autre grande civilisation qu'est la Chine.
Comment la Tunisie en est-elle arrivé à susciter la pitié et même le mépris ?
La réponse à cette question se trouverait sur les bureaux d'un ancien acteur de deuxième catégorie qui jusqu'à ce qu'il franchisse les portes de la Maison Blanche, ne savait même pas ou se trouvait la Tunisie sur le globe terrestre qui orne les classes du Lycée 7 novembre de Gaafour.
Ronald Reagan a battu Hannibal et même Bourguiba en 1983 quand il prononça un discours inaugurant le National Endowment for Democracy (NED), un organisme destiné à promouvoir la démocratie et les droits de l'homme dans le monde mais qui étrangement se trouve être une branche en bonne et due forme de la Central Intelligence Agency.
Car comme son co-fondateur Allen Weinstein, un sioniste véreux, allait le déclarer bientôt : Le NED va servir a faire sournoisement et de façon secrète ce que nous faisons dans la CIA ouvertement depuis des décennies.
Et comme le dira aussi plus tard un délateur de la CIA nommé Phil Agee : le NED est un organisme de propagande et de subversion sous couvert d'une fausse promotion pour la démocratie dans le monde.
Le reste n'est que pure conclusions logiques et sans s'attarder sur le coup d'état de la CIA appelé révolution orange de l'Ukraine de 2004, ou la révolution rose de Géorgie de 2003 qui se solda par une guerre avec la Russie, nous devons aller directement à la révolution du jasmin.
Beaucoup penseront que cette révolution qui servira à déstabiliser la Tunisie ouvrant ainsi une porte sur la Libye, a débuté avec les Wikileaks et l'immolation de Mohamed Bouaazizi. Il n'en est rien en fait.
La propagande anti-Ben Ali a débuté dès le moment où le Président Tunisien a décidé d'en finir avec le mouvement Enahdha une fois devenu le locataire du palais de Carthage.
Et si la propagande anti-Ben Ali fut au début faible et hésitante, c'est bien parce que la CIA avait dans son collimateur une opportunité en or pour déstabiliser la Tunisie sous forme d'un support politique de la guérilla Algérienne et de groupes comme le FIS ou le GIA.
Car comme l'écrira un conseiller de George Bush et ancien agent de la CIA nommé Graham Fuller : Nous devons soutenir le FIS car le raz de marée islamiste en Afrique du Nord est irrévocable et atteindra bientôt la Tunisie, la Libye, l'Egypte et le Maroc. Les islamistes Algériens bâtiront un régime capitaliste avec lequel nous aurons des relations très étroites.
Les années Ben Ali verront plus tard l'apparition d'opposants ayants des comptes en banque aux origines opaques. Comme la création de radio Kalima qui ressemble étrangement à cette chaine de télévision islamiste Syrienne financée par la CIA au temps de Hafez El Assad.
Et il faut se demander aussi la chose suivante : pourquoi tous les opposants a Ben Ali qui criaient a la démocratie et aux droits de l'homme protégeaient-t-ils aussi les islamistes ?
La réponse se trouve dans les écrits de Graham Fuller car les directives du NED étaient clairement de soutenir les islamistes Tunisiens et autres afin de déstabiliser les régimes séculiers.
Plus de treize années après le départ de Ben Ali, la Tunisie est une Nation en déroute.
Elle a en son territoire des organismes honteux qui minent ses dernières fondations chancelantes, comme El Bawsala dont le financement provient surtout du National Endowment for Democracy.
Elle élit démocratiquement un Président intègre mais découvre des opposants qui derrière des apparences simples possèdent des comptes en banque aux soldes qui dérangent dans un pays appauvri et affaibli.
Elle vit une débâcle similaire à celle d'Hannibal car ses descendants sont tombés dans le piège de stratèges incultes mais plus riches et plus astucieux.
Ronald Reagan de son bureau ovale de la maison blanche a battu haut et court les descendants du général Hannibal Barca.
JOHN WAYNE

