
La ministre du Commerce, Kalthoum Ben Rejeb, a indiqué, samedi 6 juillet 2024, que les quantités importées d’huile subventionnée sont loin de couvrir les besoins du marché.
Elle a révélé que sur les 175 mille tonnes exigées par le marché, seules vingt mille tonnes sont disponibles et ont, de ce fait, été orientées vers les régions les plus prioritaires.
« Nous essayons de diriger les quantités disponibles vers les zones populaires et ceux qui peuvent acheter l’huile non subventionnée devraient plutôt faire ça, franchement », a précisé la ministre.
Le vice-président de la Chambre syndicale nationale des conditionneurs d'huiles végétales, Slaheddine Abdellatif avait aussi affirmé, en mai dernier, que l’huile végétale subventionnée est rare sur le marché et que les quantités disponibles ne couvrent que 16% de la demande.
« Cela dure depuis cinq ou six ans et les quantités ne cessent de régresser (…). Le secteur rencontre beaucoup de problèmes, quatre usines ont fait faillite (…). Nous restons optimistes, le président de la République a appelé à ce que les produits de base ne soient pas touchés. Nous espérons que le gouvernement agisse afin que les quantités couvrent au moins 50% de la demande. Il faudrait qu’on nous écoute, nous avons des solutions et nous pouvons les proposer si on nous consulte », avait-il déclaré.
M.B.Z

Ahh le silence. Si seulement on pouvait l'appréhender à sa juste valeur !
Autrefois le rat de ville
Invita le rat des champs,
D'une façon fort civile,
'? des reliefs d'ortolans.
Sur un tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la vie
Que firent ces deux amis.
Le régal fut fort honnête,
Rien ne manquait au festin ;
Mais quelqu'un troubla la fête
Pendant qu'ils étaient en train.
'? la porte de la salle
Ils entendirent du bruit.
Le rat de ville détale,
Son camarade le suit.
Le bruit cesse, on se retire :
Rats en campagne aussitôt ;
Et le citadin de dire :
« Achevons tout notre rôt.
' C'est assez, dit le rustique ;
Demain vous viendrez chez moi :
Ce n'est pas que je me pique
De tous vos festins de roi ;
Mais rien ne vient m'interrompre :
Je mange tout à loisir.
Adieu donc, fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre ! »
PS : cette fable, datant du 17 ème siècle, reste toujours d'actualités !
La marque avec le cheval punique et une grosse faute d'Orhographe..
Subventionner la survie d'un élevage de parasites improductifs a ciel ouvert fait juste fuir les gens productifs sur qui repose cette charge.
Jusqu'ici la note est a la charge des générations futures via la dette qui leur est laissee. Mais la la fête est finie .
Pour que le message soit clair
Le pays a du mal à assurer la pitance de ses citoyens et compte installer un satellite et peut-être participer au programme de retour sur le lune. Un complexe des colonisés et qui prétendent condamner ceux qui ont l'occident pour "modèle".
Un peuple a le droit de choisir le chemin qui lui plait. En 2011, et contrairement aux quelques personnes qui ont conscience des enjeux géopolitiques, le peuple tunisien avait choisi d'applaudir la révolution atlantiste. Une vraie trahison, mais c'est son droit car la volonté du peuple prime sur tout le reste.
Le problème est que les dirigeants successifs l'avaient trompé en lui racontant que tout allait bien, faisant en sorte qu'il n'assume pas ses choix (dans le cas d'espèce, celui de trahir son pays). Pour être honnête, seul Béji avait laissé entrevoir dans un discours que les choses allaient mal (El 7ala Ma ti3jibchi avait-il dit). Celui qui a vécu la colonisation connait les canons de la politique et a averti les imbéciles gâtés et entretenu depuis leur maternelle.
Vers 2013 ou 2014, j'avais envoyé un très long "j'accuse" sur BN, sommant les ministres tunisiens de dire la vérité au peuple quant à la situation économique et l'ampleur des emprunts.
Aujourd'hui je me demande s'ils étaient eux-mêmes au courant. Ils ramènent leurs gueules pour êtres ministres dans un pays qui a perdu son état par une tentative colonialiste qui ne dit pas son nom et que seules des personnes comme Béji, comme Ennaceur avaient un peu repérée, essayant en vain de remettre le train sur les rails, en particulier par la nomination d'un Essid comme chef de Gvnt, et d'un Braham comme ministre de l'intérieur.
Mais les "belles voix" pro-atlantistes s'étaient alors élevées, criant au retour d'une prétendue dictature. Où sont ces voix aujourd'hui? En particulier celle d'une personne qui avait eu droit à une tribune sur ce journal (et que je ne veux pas citer), qui pourtant, devrait être aguerrie par la matière qu'il enseigne aux enfants.
Mon pauvre Pays! Je ne cesserai de le défendre.
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya,
Résistant,
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.