
Le tribunal de première instance de la Manouba, a condamné, vendredi 8 novembre 2024, le candidat malheureux à la présidentielle de 2024, Ayachi Zammel à deux ans et huit mois de prison.
Ayachi Zammel a cumulé à lui seul près de 35 ans de prison en lien avec des crimes électoraux, a affirmé son avocat Abdessatar Messaoudi sur sa page Facebook. Détenu depuis le 5 septembre 2024 et accusé de falsification de parrainages, le candidat a dû faire face à de nombreux procès répartis dans plusieurs régions du pays.
ll a été jugé dans plusieurs affaires, telles que celles du 5 septembre 2024 (condamné à cinq ans et huit mois de prison) ou celle du 3 octobre 2024 (la cour d’appel de Jendouba a confirmé le verdict prononcé en première instance : vingt mois de prison) et celle du 1er octobre 2024 (plusieurs sentences cumulant 12 ans de prison).
Agé de 47 ans, Ayachi Zammel ne sortirait de prison qu’à l’âge de 82 ans au rythme où vont les choses. Il est jugé comme un dangereux criminel, dénoncent ses avocats.
La présidente du tribunal de première instance de Manouba, Essia Laabidi, avait, soulignons-le, été mutée en septembre comme conseillère à la cour d'Appel du Kef sur la base d'une note de service.
Cette décision prise contre la juge avait coïncidé avec la libération du candidat à la présidentielle, Ayachi Zammel, par le tribunal de première instance de Manouba. D'ailleurs, Ayachi Zammel n'a pas pu profiter de cette libération, puisqu'il a été immédiatement conduit au poste de la Garde nationale à Oued Meliz au gouvernorat de Jendouba.
M.B.Z
"chesmou" sera à son dixième mandat de président de la république ... ou ce qu'il en restera !
Il fêtera son 101 ème anniversaire.
Les charognards du front des traitres, ont fait de ce type de personnages, de la chair à canon, des soldats de première ligne, en quelque sorte.
Ceux qui sont terre à terre, ont vu de loin, la manipulation des vicelards de l'école des ripoux, des vendus et des traitres.
Quant aux idiots de service, ils devinrent, le temps d'un battement de paupières, des acteurs à part entière, du surbooking des prisons.
Ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre est, après mûre réflexion, une bonne philosophie.
- Liberté pour Madame Sonya Dahmani, en effet elle n'a fait de mal à personne et elle n'a insulté personne. Elle est victime d'une faute de justice...
- Même 100 ans d'emprisonnement pour Mr. Zammel ne m'aurait pas dérangé, si le déroulement de la dernière élection présidentielle était juste, fair et correct.
- Le déroulement confus de la dernière élection présidentielle a laissé une immense déception et une profonde blessure en moi. Je n'avais jamais pensé que l'on pourrait tomber si-bas après le coup de force du 15. Juillet 2021. En effet, Mr. Kais Saied n'avait pas besoin de toute cette horrible confusion afin d'être réélu. Les conséquences de cette confusion électorale sont trop graves pour son image à l'échelle nationale et internationale.
Je cite Business News tn du 06/10/2024 à 22:23 heures: "Kaïs Saïed a indiqué qu'il se désengageait de toute personne ayant reçu le moindre sou pour le soutenir, assurant qu'il avait continué à recevoir des parrainages même après le dépôt de sa candidature. "
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- Malheureusement, Mr. Kais Saied n'est pas conscient de l'impossibilité de collecter 10000 parrainages dans un pays où les Tunisiens refusent de signer à la légère à quelqu'un qui frappe à leur porte pour quoi que ce soit (par prudence...)
- Les 10000 parrainages sont une mission impossible qu'aucun candidat n'a pu passer sain et sauf à l'exception de Mr. Kais Said par sa position du Président de la République.
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- A) Pourquoi les conditions d'admission des candidatures à la dernière élection présidentielle sont trop sévères. Des faits:
a1) la majorité des députés n'avait pas et n'a pas l'intention de parrainer qui que ce soit, à l'exception de Mr. Zouhair Maghzaoui qui a eu le parrainage de 10 députés de son parti politique, et apparemment de Mr. Znaidi qui je ne sais comment a su obtenir les signatures de quelques députés (?)
a2) De même la majorité des représentants du Conseil national des régions et des districts n'avait pas et n'a pas l'intention de parrainer qui que ce soi, avec quelques exceptions.
a3) de même la majorité des présidents élus de collectivités locales n'avait pas et n'a pas l'intention de parrainer qui que ce soi, avec quelques exceptions.
a4) Puis, les Tunisiens par leur culture et éducation refusent de signer à la légère à quelqu'un qui frappe à leur porte pour quoi que ce soit.
a5) Fazit:
- Dans le contexte actuel des emprisonnements à la légère, le Tunisien et nos représentants cités ci-dessus se mettent à l'abri de tout risque de faute judiciaire en refusant majoritairement de signer les parrainages. --> L'emprisonnement de Madame Sonya Dahmanni est celui de trop et a mis ainsi tous les autres emprisonnements en question
- l'actuelle loi électorale aurait dû partir du contexte et de la mentalité du Tunisien. Franchement, moi-même je refuse de signer un formulaire de parrainage. En effet, je suis extrêmement avare avec ma signature (c'est mon éducation).
- Certes Mr. Kais Saied a pu facilement collecter le double des parrainages exigés, il aurait pu avoir des millions de parrainages par sa position de Président de la République. En effet, qui oserait ne pas signer un parrainage à l'homme le plus puissant de la Tunisie qui dispose d'un pourvoir absolu?
- B) Il est urgent d'optimiser l'actuelle loi électorale? Je donne des propositions:
-- b1) redonner aux parti-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022:
----------b1.1) tout en gardant les emprisonnements sévères pour les parti-politiques qui achètent les voix des électeurs
----------b1,2) tout en interdisant le passage des députés d'un parti-politique à un autre (non au tourisme parlementaire). Exemple: Les députés de Nidaa Tounes que l'on a votés à l'élection législative sont passés à la concurrence Ennahdha afin de lui garantir la majorité absolue:))
----------b1.3) pas besoin de parrainages à l'élection législative, il faut redonner aux parti-politiques leur poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022
- b2) les parti-politiques qui ont des sièges à notre parlement devraient avoir le droit de proposer un candidat à l'élection présidentielle qui devrait être membre de leur parti politique sans cette histoire de parrainage.
-b3) Le Président de la République sortant ne devrait pas collecter des parrainages puisqu'il pourrait en avoir des millions par sa position à la tête de l'Etat tunisien.
- b4) Les parrainages sont réservés aux indépendants sans appartenance à un parti-politique et aux parti-politiques sans sièges au parlement. --> le filtre des candidats possibles à l'élection présidentielle se fait déjà lors de l'élection législative.
- C) La faute de Mr. Zammel:
- Oui, la seule faute de Mr. Zammel est d'avoir accepté le défi de collecter "les parrainages de 10000 électeurs inscrits sur le registre électoral, répartis dans, au moins, dix circonscriptions législatives, avec un minimum de 500 électeurs par circonscription."
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Ce défi est une construction théorique extrêmement difficile à réaliser sur le terrain!
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résidant à l'étranger