
Les États-Unis ont rejoint, vendredi 24 janvier 2025, une déclaration internationale s’opposant au droit à l’avortement, initiée lors du premier mandat de Donald Trump, mais rejetée par l’ancien président démocrate Joe Biden.
Le jour même d’une grande manifestation contre l’avortement à Washington, le secrétaire d’État Marco Rubio a annoncé que les États-Unis allaient réintégrer la « Déclaration de consensus de Genève » de 2020, portant sur « la promotion de la santé de la femme et le renforcement de la famille ».
« L’administration Trump s’engage à soutenir les familles, à promouvoir la santé de la femme et à protéger les enfants à toutes les étapes de la vie », a-t-il affirmé dans un communiqué.
La déclaration originale avait été lancée par Mike Pompeo, chrétien évangélique et ancien secrétaire d’État de Donald Trump.
Parmi les pays signataires figurent principalement des nations conservatrices du monde arabe, comme l’Arabie saoudite et l’Égypte.
Le Brésil et la Colombie avaient initialement adhéré à la déclaration, mais s’en sont retirés après l’élection de présidents de gauche. Les États-Unis avaient suivi cette même voie après l’arrivée au pouvoir de Joe Biden.
Bien que signée par 35 pays, la déclaration n’est pas contraignante. Elle affirme toutefois que ses signataires rejettent toute pression en faveur des droits reproductifs.
En 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé l’arrêt historique Roe v. Wade, qui garantissait le droit à l’avortement au niveau fédéral. Cette décision est intervenue après la nomination de juges conservateurs durant le premier mandat de M. Trump.
© Agence France-Presse

Un coup à gauche, un coup à droite.
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