
Bassem Maatar a signalé, également, que le faible taux de participation était très révélateur. A son sens, les électeurs ont délivré un message. « Le taux de participation ne peut pas être uniquement imputé au flou et au manque d’intérêt à la chose publique », a-t-il affirmé évoquant la faible participation des jeunes alors qu’ils représentent le plus important bloc électoral.
Il a dénoncé, par ailleurs, un manque d’accès à l’information rappelant le litige entre l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et la Haute autorité indépendante pour la communication audiovisuelle (Haica). Un conflit autour des prérogatives a éclaté entre les deux instances avant le démarrage de la campagne électorale du premier tour des législatives anticipées chamboulant les modalités de couverture médiatique des élections.
M. Maatar a ajouté que l’opération électorale s’était bien déroulée, en somme, notant que ses résultats sapent, cependant, l’ensemble du processus du 25-Juillet.
Interpellé sur les infractions enregistrées durant ces élections, le président de Atide a abordé la question de « l’argent sale » précisant que plusieurs individus ont été interpellés dimanche en flagrant délit d’achat de voix et d’influence sur les électeurs. Il a indiqué, également, que des soutiens de plusieurs candidats avaient mobilisé des électeurs dans des maisons de retraite, notamment.
N.J.
A chaque élection sa propre portance!
ROBOCOP est bien dans son altitude et jouit encore de la portance des élections présidentielle!