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Bassem Maatar condamne l'exclusion des binationaux des élections
19/09/2022 | 09:15
2 min
Bassem Maatar condamne l'exclusion des binationaux des élections


Le président de l'Association tunisienne pour l'intégrité et la démocratie des élections (Atide), Bassem Maatar, a commenté, lundi 19 septembre 2022, la nouvelle loi électorale. 
 
 
Invité de Wassim Ben Larbi dans l’émission Expresso, il a d’abord épinglé l’ambiguïté des circonstances dans lesquelles le texte a été élaboré. Il a dénoncé, dans ce sens, l’unilatéralité de la décision présidentielle et le manque de précisions sur les modifications apportées, les motivations et objectifs notant que la loi électorale n’aurait pas dû être modifiée courant l’année électorale.  « Il y a eu violation des principes électoraux », a-t-il signalé. 
 
Revenant sur les principaux amendements dans la nouvelle loi électorale, Bassem Maatar a signalé que plusieurs acquis réalisés avaient été sapés en vertu de cette loi, notamment en lien avec la représentation paritaire au parlement et la participation active des jeunes à la vie politique.
 
 
Il a estimé que les critères d’éligibilité avaient été améliorés soulignant, toutefois, que certains seraient difficiles à remplir. Il a évoqué, dans ce sens, les 400 parrainages que le candidat devrait collecter pour pouvoir se présenter aux élections législatives. « Exiger le bulletin numéro 3 et la régularisation de la situation fiscale sont, cependant, des points positifs », a-t-il indiqué. 
 
Il a condamné, par ailleurs, l’exclusion des binationaux. Ceux-ci sont interdits de se présenter sur les circonscriptions nationales, selon le nouveau code électoral. « Le choix est sans doute politique », a-t-il ajouté avant de critiquer, aussi, l’interdiction aux sécuritaires et militaires de participer aux législatives et municipales. 
 
Le président de la République, Kaïs Saïed, a rappelons-le, promulgué le 16 septembre 2022, une nouvelle loi électorale en prévision des législatives anticipées qui devraient se tenir en décembre. Le texte a provoqué un tollé de critiques. Certains considèrent qu'il a été fait sur-mesure avec comme principal objectif d’exclure les partis politiques de la course. 

 

N.J. 

 

 

19/09/2022 | 09:15
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