Un certain nombre d’habitants et de représentants de la société civile à Ben Guerdane se sont dirigés, dans un mouvement de protestation, vers le passage frontalier de Ras Jedir en vue de faire pression pour sa fermeture jusqu’à la reprise de l’activité commerciale et la suppression de la taxe de passage.
Ce mouvement aurait obtenu le soutien, selon une dépêche de l’agence TAP, de la cellule de crise à Ben Guerdane qui a exprimé, dans un communiqué rendu public à l’issue d’une réunion tenue samedi 14 février 2015, son appui aux manifestations populaires « réclamant la fermeture du passage afin de pousser vers une solution satisfaisante pour toutes les parties ».
Et d’après le secrétaire général local de l’UGTT, Mohsen Lechiheb, la cellule de crise soutient ce mouvement pour la fermeture dudit passage tout en mettant en garde contre les conséquences pouvant découler du rejet de ces revendications.
La même cellule de crise locale aurait exprimé son mécontentement des résultats de la visite des deux ministres des Finances et de l’Investissement et qui a constitué, « une déception aux niveaux de son contenu et de ses résultats »
S.H
Je demande au gouvernement actuel, comme des milliers de mes concitoyens, de ne pas céder à ces imbéciles qui croient défendre une cause noble sans se rendre compte que ceux qui les entrainent dans cet enfer se servent d'eux pour de basses visées politiques.
Si, par malheur, ce gouvernement crée un précédent, il faut qu'il s'attende à un embasement général auquel il ne peut en aucun cas répondre et ce dans toutes les régions. Il n'y a pas que cette région qui souffre du manque de projets, d'emplois etc'
Après ZABA et la troïka, la situation est devenue insupportable. Le plus triste dans cette situation c'est que, ce sont ceux qui nous ont mis lors des trois dernières années dans la merde qui crient au scandale aujourd'hui alors que le nouveau gouvernement n'est en place que depuis moins d'une semaine.
Il est évident que cette région a des élus (Daimi et Cie) et des cadres dans les associations qui, en vrais va-t-en-guerre, se moquent de l'intérêt général et espèrent faire tomber ceux qui avaient réussi à les faire disparaître des sphères du pouvoir.
La haine des CPRistes et surtout des Abbou a atteint son paroxysme ; entre accusations infondées au sujet de certains nouveaux ministres et déclarations irresponsables, ils allument toutes les mèches de la discorde et attisent leurs petites mains dans ce pauvre sud pour y mettre le feu et faciliter les activités de leurs copains situés à l'autre côté de la frontière : les salafistes et les terroristes de tous poils.
À ce rythme, ces politiques irresponsables, aidés par des journaleux qui ne mesurent pas la portée de leurs propos, vont nous mener dans une situation inextinguible où tout le monde risque de laisser des plumes et eux en premier.