
L'ancien président de l'Assemblée nationale constituante (ANC) et ancien chef du parti Ettakatol, Mustapha Ben Jaâfar s’est exprimé aujourd’hui sur les décisions prises par le président de la République Kaïs Saïed.
Sur les ondes de Shems FM, le 29 juillet 2021, Mustapha Ben Jaâfar a précisé qu’il a soutenu le président de la République depuis le jour de sa présentation aux élections présidentielles en indiquant que le choix s’est imposé naturellement : « un homme honnête, apolitique dont l’objectif est la lutte contre la corruption ».
L'ancien président de l'Assemblée nationale constituante a indiqué que la crise politique et la dissociation parlementaire n’arrêtaient de s’envenimer ajoutant que le parlement est devenu une source de diffusion de violence, de régression mais surtout loin de toute expression du pouvoir démocratique, « une élue a été même violentée à plusieurs reprises »
Il a ajouté que les affrontements étaient liés à un rejet de l’autre et non pas à une divergence de point de vue concernant la restructuration de l’Etat ou la mise en place d’une nouvelle politique publique indispensable pour faire face aux multiples crises dans lesquelles le pays s’enfonce. c’est le président de la République qui a proposé à deux reprises un chef de gouvernement ce qui ne peut qu’exprimer la difficulté de la conjoncture parlementaire existante et l’absence de tout harmonie ou communication.
Il a aussi précisé qu’avant l’application de l’article 80, le président de la République a toujours essayé d’avertir par ses discours que ses prérogatives lui permettaient de mettre fin à cette institution si les querelles et l’impunité persistent et que ses prérogatives ne sont ni mineures ou honorifiques, mais les parlementaires demeuraient indifférents et se sont même moqués de ses déclarations.
Mustapha Ben Jaâfar a affirmé que Kaïs Saïed avait sa propre perception du dialogue national « pas de dialogue avec les corrompus » surtout qu’on était en présence d’une classe politique qui a renié ses principes pour gouverner, « Ennahdha a diabolisé le parti de Nabil Karoui qui est devenu après leur partenaire privilégié par excellence ».
Il a estimé qu’on est aujourd’hui face à des circonstances exceptionnelles prévues dans l’article 80 suite à un effondrement des institutions publiques en ajoutant que le fait de parler d’une violation constitutionnelle par le président de la République est hypocrite : « L’absence de gouvernance dans la gestion des affaires de l’Etat et le refus de toute restructuration publique, on a atteint le nombre de vingt mille décès ! ».
Mustapha Ben Jaâfar a ajouté que les parlementaires ont violé la constitution depuis six ans par le refus d’instauration de la cour constitutionnelle dont le délai a été largement dépassé alors que le consensus n’était nullement un obstacle.
Par rapport à l’amnistie proposée aux hommes d’affaires, il a confirmé que le président de la République est fidèle à lui-même, il s’agit en effet d’une proposition faisant partie intégrante de sa compagne électorale.
Concernant les propos du chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, qui a appelé mercredi à la "nomination rapide" d'un Premier ministre en Tunisie, Mustapha Ben Jaâfar a précisé qu’il s’agit d’une ingérence dans notre souveraineté nationale, « ce n’est pas son rôle de nous dire : où et quand ? cela relève incontestablement de notre sphère interne ».
Pour conclure, Mustapha Ben Jaâfar a précisé que les interprétations constitutionnelles démontrent des lacunes se trouvant dans notre constitution qui ne doit pas être vénérée et son changement n’est nullement exclu mais dans de meilleures circonstances.
J.B
Allez devant les juges comme les autres.
Sa place est a l'asile des fous.
BYE BYE.
Je ne perdrai pas mon temps à vous rappeler vos méfaits du passé, votre opportunisme et vos compromissions. Vous êtes pire que les islamistes et le peuple tunisien vous demandera des comptes.
Je republie ici le commentaire que j'ai publié le 29 octobre 2014 au lendemain des législatives
@M. BEN JAFAAR : VOUS '?TES UN TRISTE PERSONNAGE (29.10.2014)
Les citoyens avertis savaient que ce personnage grotesque et son parti Ettakatol n'avaient aucune chance d'être élus car ils se sont associés aux islamistes. M. Ben Jafaar a depuis longtemps vendu son âme au diable islamiste : il n'aurait jamais été à la présidence de l'ANC sans avoir apporté son soutien moral et idéologique aux islamistes. Il s'est opposé au projet de loi qui protège notre pays du terrorisme. Ce personnage qui se targue d'être social-démocrate est un lâche et un opportuniste. Lui ainsi Marzouki, Abbou, Chebbi et d'autres sociaux démocrates, ont porté un coup fatal la transition et plongé le pays dans la misère et l'insécurité et ceci par opportunisme et par cynisme. Ils se sont trompés lourdement en soutenant l'islamisme car ils pensaient que les islamistes seraient leur bouée de sauvetage. Les citoyens n'ont pas été dupes et ont dégagé les opportunistes. La décence (Ben Jafaar en a-t-il ) voudrait que ce triste personnage s'en aille et retrouve son cabinet médical qu'il n'aurait jamais dû quitter.
Pour le reste de l'article, il ne nous apprend rien de nouveau.
Pourquoi ne s'est-il jamais exprimé, ou presque, depuis son hibernation de 2014
Blablabla, blablabla, blablabla ...
Le "chat" benjaafer tente de retomber sur ses pattes !!!
L'image qu'il a laissé de lui est celle d'un vendu, d'un traitre à la nation, et quoi qu'il dira par la suite, ça ne changera absolument rien !!!
En résumé une vision adéquate aux recommandations et aspirations de tout nos concitoyens pour remettre le pays sur la bonne voie. (Manai)
LA TROISIEME
Ecrit par A4 - Tunis, le 29 Avril 2017
La première a vécu, a fait ce qu'elle pouvait
En partant de nulle part, en partant de zéro
Elle a été écrite dans un style pas mauvais
Par des battants, des guides et de vrais héros
La première a vécu, ça et là trimbalée
A coup de grossières retouches et de mises au pas
A coup de nouveaux décrets très mal ficelés
Fêtés à grandes pompes, à coups de tabla
La première a vécu avant de suffoquer
Avant de rendre l'âme, rejetée, piétinée
Elle a dû renoncer, tout lâcher, abdiquer
Ne supportant plus d'être à ce point malmenée
Puis vint la seconde ... de naissance déformée
Rédigée à la hâte par des handicapés
Aux neurones inexistants ou ... bien abîmés
Aux petites cervelles vides ou ... sous-équipées
Persistons ainsi avec ces textes archi-nuls
Ecrits par des bornés à la vue étroite
Ecrits par des gugusses aux idées ridicules
Qui vont nous découvrir que notre terre est plate
Moi, je la voyais belle, roulant comme un bolide ...
Me voilà dans un tacot sans volant ni frein
Me voilà emporté par des idées stupides
Où hélas personne ne peut décider de rien
Laissons la rouler, la descente est glissante
Elle finira pour sûr, sans illusion ni frime
A la fin de sa folle course harassante
Immobilisée et raide au fond de l'abîme
Il est temps de jeter cette seconde version
Version bancale qui ne tiendra jamais la route
Pour malfaçon et défaut de fabrication
Pour débilité menant à la banqueroute
Vivement la troisième, rédigée par des "chefs"
Loin de tous ces incompétents de populistes
Une constitution n'est pas une simple greffe
C'est une affaire de chevronnés et spécialistes !
Bravo et je retire tout ce que j'ai dit dans un com en réponse à un 1er article!Je suis malade?
Encore bravo
Au suivant...

