
Trois des syndicalistes que le député de la Coalition Al Karama Mohamed Affes accuse d’agression ont été libérés aujourd’hui, lundi 26 octobre 2020, a déclaré Mourad Turki, porte-parole des tribunaux de Sfax, dans une déclaration aux médias de la place.
La chambre criminelle du tribunal de première instance de Sfax a décidé aujourd’hui, d’après la même source, de reporter l’affaire au 7 décembre 2020.
Le 19 mai 2020, la Chambre des mises en accusation avait refusé les demandes de libération des prévenus. Elle a décidé de déférer le dossier devant la chambre criminelle près du Tribunal de première instance de Sfax. Quatre personnes de l’hôpital Habib Bourguiba à Sfax sont mises en examen, trois en état d’arrestation (un responsable syndical dans le secteur de la santé et deux agents de sécurité) et une en liberté (un agent hospitalier). Ils sont poursuivis pour violence aggravée, vol avec usage de la violence et violence envers un fonctionnaire public.
Le 7 avril dernier, le juge d’instruction au Tribunal de première instance de Sfax 1 a émis des mandats de dépôt à l’encontre de trois syndicalistes, dans le cadre de l’affaire d’agression du député Al Karama Mohamed Affes.
En mars, le député Mohamed Affes avait indiqué que des représentants de l’UGTT ont refusé sa présence au Comité de suivi de la crise à l'administration régionale de la santé pour la simple raison qu’il était membre de la Coalition Al Karama. Il les a accusés de l’avoir agressé par la suite et a porté plainte à cet effet. Des accusations réfutées par l’UGTT, qui estime que le député n’a pas été agressé et qu’il ne cherche qu’à faire le buzz.
R.B.H
Cela ne paraît pas choquer nos belles âmes prêtes à s'émouvoir pour des faits ordinaires sans portée sociale significative.
Les voyous islamistes, au demeurant fort portés à nous administrer des leçons, font et agissent comme ils veulent en affichant leur mépris, car ils sont garantis de n'avoir de compte à rendre qu'à leur secte.
Les lois, les règles ne s'appliquent pas à eux: ils sont La Loi.
Cela est transparent.
En des temps normaux, Affes et ses acolytes ne rouleraient pas carrosse.

