
Limogeages, instructions judiciaires, mandats de dépôt… On ne compte plus les mesures disciplinaires et judiciaires lancées contre les hauts fonctionnaires pour manquement à leur travail ou pour concussion. Kaïs Saïed l’a dit et répété : il tient les fonctionnaires dans son viseur.
« C’est une perception, elle n’a rien d’objectif ni de mesurable, mais la perception est bel et bien là : les fonctionnaires font mieux leur travail depuis quelques mois. On ne procrastine plus et on ne nous oppose plus le sempiternel "reviens demain". Il y a une certaine efficacité et une volonté d’en finir avec les dossiers qui dorment. On peut critiquer Kaïs Saïed jusqu’à demain quant à sa politique archaïque et son manque de maîtrise des dossiers, mais il a été diablement efficace pour pousser les fonctionnaires au travail. Il y a des personnes qui ne fonctionnent qu’avec le bâton et la peur, c’est comme ça ! »
Ce témoignage appartient à un chef d’entreprise qui réalise plusieurs millions de dinars de chiffre d’affaires par an et entretient un rapport quasi quotidien avec l’administration, vu la nature de son activité. Sa perception est certes subjective et n’a rien de scientifique, mais elle s’explique.
Il y a une réelle peur dans l’administration tunisienne à cause des pressions venues des ministres de tutelle et de la présidence de la République. Et cette peur, semble-t-il, fait bouger les choses.
Des directives présidentielles répétées
Mercredi 18 décembre, Kaïs Saïed a présidé une réunion avec les membres du gouvernement dans laquelle il a épinglé, une énième fois, l’administration et les fonctionnaires. Il a insisté pour que chaque responsable, quelle que soit la responsabilité qu'il assume, intègre les aspirations du peuple tunisien, comprenne ses attentes et s'efforce de trouver des solutions urgentes tout en surmontant les difficultés rencontrées par les citoyens.
Ces directives présidentielles ont été répétées des dizaines de fois par le chef de l’État lors de ses rencontres régulières avec ses ministres.
Si Kaïs Saïed ressent le besoin de répéter la même chose depuis des mois, c’est que l’administration ne tourne pas comme il se doit à ses yeux. Un constat que tout Tunisien peut faire, soit dit en passant.
En dépit de la sévérité du constat, et indépendamment de l’efficacité réelle ou supposée sur le terrain, force est de reconnaître que Kaïs Saïed manie bien le bâton pour pousser l’administration à être efficiente.
Des limogeages en cascade
Début novembre, le PDG de la Pharmacie centrale a défrayé la chronique en déclarant que la situation de son entreprise a conduit à réduire ses commandes de médicaments importés et à prolonger les délais de paiement pour ses fournisseurs étrangers. L’UGTT est montée au créneau pour dénoncer les propos du responsable, qui laissent entendre que certaines personnes, au-delà d’un certain âge, pourraient être privées de traitements médicaux.
La polémique est parvenue au président de la République, qui a fini par limoger le PDG jeudi 19 décembre 2024.
Quelques jours plus tôt, c’est la numéro deux du ministère de la Justice qui avait été limogée. L’inspectrice générale, théoriquement au-dessus de tous les magistrats, aurait mal géré certains dossiers. Les échos du palais font même valoir que la dame serait sous le coup d’une instruction judiciaire.
Rien qu’au mois de novembre, pas moins de quatre hauts responsables ont été limogés, entre PDG et chefs de cabinet.
Le régime ne ménage personne et il tient à le faire savoir. Le message est adressé à tous les fonctionnaires : « Vous travaillez ou vous êtes limogés ! »
Un climat de peur dans la fonction publique
Cette politique de limogeages à tout-va, accompagnée parfois d’ouvertures d’instructions judiciaires, jette un véritable climat de peur dans la fonction publique.
Le risque de démotivation est évident, mais Kaïs Saïed a la réponse à cela. Il l’a dit et répété : tout fonctionnaire qui refuse de faire son travail sera désormais sanctionné, voire poursuivi en justice.
Pour ce faire, il a ordonné, en mai dernier, l’amendement du célèbre article 96 du Code pénal, véritable terreur de tous les fonctionnaires.
Cet article prévoit une peine de dix ans de prison et des amendes à l’encontre des agents publics qui usent de leurs fonctions pour enfreindre les réglementations en vigueur afin de se procurer un avantage injustifié pour eux-mêmes ou pour autrui.
Le président de la République a ordonné l'insertion d'une nouvelle disposition criminalisant le fait de s'abstenir délibérément d'exécuter un ordre lié à ses fonctions dans le but d’entraver le bon fonctionnement du service public. Selon lui, beaucoup invoquent l'article 96 du Code pénal pour refuser d'accomplir leurs devoirs.
Sept mois après, l’amendement de l’article 96 n’a toujours pas vu le jour, mais son effet se ressent d’ores et déjà.
Une pression renforcée par les gouverneurs
Mal payés et souvent privés de carottes, les fonctionnaires ont désormais un bâton derrière pour les pousser à travailler. Non seulement il y a la menace des sanctions administratives classiques, à la tête desquelles le limogeage, mais il y a également le risque d’instructions judiciaires.
On ne compte plus les ministres et les PDG qui sont actuellement derrière les barreaux ou devant les tribunaux. Cela peut même toucher les petits ouvriers et leurs responsables directs, comme on l’a vu avec le scandale du drapeau turc hissé par erreur, en octobre dernier, sur un bâtiment de la SNCFT.
Les gouverneurs, représentants du chef de l’État dans les régions, font fréquemment des visites inopinées dans différentes administrations qui ne relèvent pas de leurs compétences pour tancer les fonctionnaires.
On se rappelle encore le scandale de l’ancien gouverneur de Ben Arous, qui s’est rendu à une recette des finances pour humilier ses agents devant les caméras. Au mois de novembre, le gouverneur de Kasserine a fait au moins deux visites de terrain à deux administrations, à savoir une briqueterie et un dépôt de la SNCFT. Constatant des abus, il a décidé de transmettre les dossiers à la présidence de la République.
La pression du chef de l’État trouve donc du répondant chez certains ministres et gouverneurs, qui l’exercent à leur tour sur les agents.
Raouf Ben Hédi

Cerise sur le gâteau, on n'aurait jamais lu, tes aberrations daéchiennes.
Pourquoi chercher ailleurs, alors que la solution est là, sous votre nez.
Les diplômes achetés, les faux diplômes et le déclin du niveau de l'enseignement, ont, eux aussi, une grande part des choses.
La génération BOURGUIBA, fut, à ce jour, la plus qualifiée, malgré la conjoncture de l'époque.
Les Tunisiens critiquent tout et n'importe quoi, du matin au soir, sans faire des propositions. De même, ils parlent de l'islam du matin au soir, sans la moindre pratique de l'islam comportemental et des lumières, c'est-à-dire, la propreté, le travail et le savoir...
vous écrivez: "Mais tu ne proposes pas de solution. "
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J'ai proposé des solutions, il ne faudrait pas lire mon texte en diagonale:)
Sur Business News TN, je ne peux pas entrer dans les détails des solutions que j'ai proposées, ça ferait 300 pages qu'il faudrait publier plutôt en tant que fichier pdf gratuit sur le Web.
Très Cordialement
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c'est complètement absurde de vouloir réparer tous les dégâts causés à nos villes durant les 80 dernières années (depuis l'indépendance) en leur faisant des retouches superficielles.
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L'Egypte a trouvé la solution à tous ses problèmes d'urbanisation par la construire à 50 kilomètres à l'est du Caire d'une nouvelle ville à la chinoise. On parle de mégalopoles est de compressed modernity dans laquelle les changements économiques, politiques, sociaux et/ou culturels se produisent de manière extrêmement condensée dans le temps et l'espace (des centaines de milliers de familles dans quelques hauts bâtiments) à l'image de Shanghai. Ceci résoudrait tous les problèmes d'urbanisation que j'ai cité ci-dessus. En plus, les Chinois ont construit à Shanghai la plus grande ferme urbaine du monde . Cette ferme géante est verticale (un gratte-ciel à Shanghai) où l'on cultive 100 hectares de légume en pleine ville (épinards, choux frisés, cresson, etc., etc., etc..) pour nourrir 24 millions d'habitants de Shanghai.
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Fazit: Le Tunisien a des combats perpétuels tout au long de sa vie, souvent en dehors de sa volonté. Ceci fait que toute sa vie est constituée des problèmes socio-économiques et -politiques auxquels il est appelé à apporter des solutions. Plus il évolue dans le temps, plus ses problèmes deviennent plus grands. --> Il doit alors briser/dépasser ses limites et les pousser le plus loin possible pour qu'il soit à la hauteur de ses difficultés socio-économiques et -politiques. Il doit penser autrement, grandir dans la pensée et dans les agissements pour être à la hauteur de ses difficultés.
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Nous avons deux grands urgents problèmes à résoudre:
- résoudre nos problèmes d'urbanisation à la chinoise
- Préparer dès maintenant l'après Kais Saied (c.à.d les élections de 2029) en optimisant l'actuelle loi électorale et notre constitution. Il est hors question d'utiliser l'actuelle loi électorale de KS en 2029. En effet, avec l'actuelle loi électorale la Tunisie connaîtra le collapse socio-politique et économique --> voir mon commentaire ci-dessous.
- Je n'ai aucune ambition politique, par contre j'ai l'intelligence logico-mathématique que beaucoup d'autres non pas afin de participer par mes idées à la construction d'une Tunisie meilleure.
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
Le projet de la 'Nouvelle Ville Administrative' qui a coûte a l'Egypte plus de 60 milliards de dollars est pour enrichir les généraux qui contrôle l'economie égyptienne. Cette ville n'a rien résolu, elle était créer comme certaines villes dans l'ère des Pharaons pour isoler ceux qui contrôle le pays et mieux les protéger dans le cas d'un nouveau soulèvement populaire.
Le Caire (Al Kahira) fut établie dans les mêmes objectifs. Les fatimides l'ont créer pour opprimer le reste de la population (kahr), dans ces débuts Le Caire était réservée a la famille régnante et l'armée importée du Nord de la Tunisie et l'Algérie (la tribu de Koutama).
Le prix d'un appartement dans la nouvelle ville administrative est inabordable pour le fonctionnaire moyen en Egypte.
Cette ville a contribue l'explosion de la dette de l'egypte de 31 milliards en 2011 a 165 milliards maintenant.
Pendant que le monde investit dans les industries du futur, les pays arabes n'investissent que dans le béton: 1500 milliards pour l'un des projets les plus stupides jamais conçu: 'The Line' en Arabie Saoudite...
L'idée de mon commentaire ci-dessus est celle de résoudre tous nos problèmes d'urbanisation par la construction de quelques nouvelles villes verticales à l'image de Shanghai. Ceci résoudrait tous nos problèmes d'urbanisation que j'ai cités ci-dessus.
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- ceci nous éviterait l'absurde idée de renouveler à 100% des centaines de milliers de Km de l'actuel réseau public d'eau, Je rappelle qu'une ville verticale minimise à l'extrême le réseau public d'eau horizontal.
- une ville verticale minimise les besoins des moyens de transport en commun
- une ville verticale permettrait à bon prix la séparation des eaux fécales des toilettes des autres eaux usées (pas besoin de grands investissements pour les différentes canalisations)
- une ville verticale permettrait à bon prix de canaliser les eaux de pluies vers des lacs artificiels.
- la verticalité répond non seulement à la croissance démographique, elle est aussi une réponse aux exigences environnementales et sociétales.
- La ville verticale répond davantage à la nécessité de maîtriser l'élargissement urbain horizontale qui menace la biodiversité avec la destruction des terres fertiles et dramatise les temps de trajets au quotidien pour les populations les plus éloignées du centre de la ville.
- Les hauts bâtiments des villes verticales devront à terme se développer afin de répondre à l'accroissement démographique, aux enjeux climatiques et aux exigences de confort de vie des habitants tout en mutualisant les efforts et les dépenses entre les habitants.
Fazit: Il faut éviter tout travail de Sisyphe en Tunisie: éviter des pseudo-solutions dont le résultat nécessite de recommencer sans cesse de nouveau...
On ne fait pas face a un collapse démographique comme la Corée du Sud (taux de fertilité de 0,6), la Grèce ou la Chine mais avec un taux pareil le nombre de logements existants doivent suffire aux nouvelles generations. Donc on doit améliorer le stock de logements et non créer de nouvelle villes.
Le développement urbain doit respecter les traditions, la culture et les habitudes des habitants. La conception urbaine des vielles villes en Tunisie comme Hammamet, la ville de Tunis, Sousse sont supérieures aux conception urbaines modernes (surtout the Line et les monstruosités des pays du Golfe), avec le développement technologique (surtout les voitures self-driving) cette architecture urbaine va devenir de nouveau une reference et un modèle a suivre. (une startup américaine voir 'culdesac point com' est en train de vendre le concept des villes tunisiennes). Donc la Tunisie est en avance dans ce domaine.
Pour un pays comme la Tunisie ou la majorité de l'eau potable viendra du dessalement, traitement et recirculation, des bâtiments verticaux ne vont pas aider. Shanghai, la Corée du Sud, la Chine ne sont pas des modèles a suivre, chaque pays doit inventer ses solutions et chaque culture sa philosophie.
J'apprécie très souvent vos commentaires pour vos intelligentes argumentations. Par contre je vois cette-fois-ci que vous n'êtes pas fort en mathématiques. En effet, vous écrivez: "Le taux de fertilité est descendu a moins de 2,1 par femme en Tunisie depuis 2020, la Tunisie comme beaucoup de pays fait face au déclin démographique. Ce taux est en dessous du taux requis pour le renouvellement des générations."
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je m'explique:
Je donne d'abord une explication non mathématique simple et très approximative de la poussée démographique. Comme nous le savons, chaque couple peut avoir zéro ou plusieurs enfants. Quand ce nombre d'enfants par couple est égal à 2, la population tend vers un état final stable (elle n'augmente pas et elle ne diminue pas). Ce qui fait que les parents (un couple) vont mourir un jour et vont laisser exactement deux descendants. On a donc un système en équilibre permanent. Quand le nombre d'enfants par couple est inférieur à 2, alors la population va diminuer. C'est-à-dire deux personnes (un couple) vont disparaître un jour et vont laisser un seul ou zéro descendant. Mais à partir de 2.1 enfants en moyenne par couple, cela se complique: le nombre d'individus par génération se met à augmenter sans fin. Et cette croissance qui peut paraître lente, est en fait véritablement explosive puisqu'elle a entraîné un quadruplement de la population tunisienne en 60 ans (entre les années 1956 et 2017). Or, un demi-siècle est très vite passé! On ne peut pas continuer à ce rythme.
Ce qui aggrave encore la situation, ce sont les mariages à 16 ans ou même à 15 ans: dans ce cas particulier même une fécondité de 1,6 enfants par couple ne peut pas freiner la croissance explosive de la population tunisienne.
Ignorer la poussée démographique en Tunisie c'est reporter les problèmes à plus tard, à la période où il faudra trouver les moyens à la fois d'arrêter cette croissance et de résoudre autrement cette difficulté restée un temps camouflée
La récolte céréalière tunisienne n'a pas cessé d'augmenter, mais la quantité de grain par tunisien n'a pas cessé de se réduire à cause de la poussée démographique. Un grand pourcentage de l'accroissement annuel du revenu national est absorbé par l'accroissement de la population, ce qui absorbe une grande partie de nos fonds et freine le développement économique et social.
En 1956 la Tunisie comptait 3,3 Millions d'habitants, en 2017 elle compte 11à 13 millions d'habitant et d'après mes calculs statistiques la Tunisie aura 28 millions d'habitants en 2045. Où allons-nous et qu'elles seront les conséquences pour l'environnement?
L'équilibre à long terme entre croissance démographique et approvisionnement alimentaire est indispensable, Il faut s'attendre à ce que le taux annuel de croissance de la production alimentaire par habitant en Tunisie continue de baisser.
Fazit: La croissance démographique doit diminuer afin de stabiliser la population tunisienne autour de 10 Millions d'habitants. En effet, à un état stationnaire de la productivité il nous faut aussi un état stationnaire de la croissance démographique.
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Malheureusement, personne ne connaît le nombre d'habitants exact en Tunisie: 11 ou 12 ou 13 ou même 14 Millions?
Très Cordialement
2 toles ondulées plus une pour le toit.
qui dit mieux ?
Je m'explique:
A) Si j'étais à la place de Mr. Kais Saied, je n'aurais pas opté pour un régime Présidentiel, j'aurais gardé un régime parlementaire tout en améliorant notre loi électorale d'avant le 25 juillet 2021 (d'avant le putsch). En effet, il ne manquait à notre loi électorale d'avant le 25 juillet 2021 que quelques retouches, que je résume comme suit:
-a1) redonner aux partis-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022:
' a1.1) tout en gardant les emprisonnements sévères pour les partis-politiques qui achètent les voix des électeurs
' a1.2) tout en interdisant le passage des députés d'un parti-politique à un autre (non au tourisme parlementaire). Exemple: certains députés de Nidaa Tounes que l'on a votés à l'élection législative de 2014 et 2019 sont passés à la concurrence Ennahdha afin de lui garantir la majorité absolue'?'
' a1.3) pas besoin de parrainages à l'élection législative, il faut redonner aux partis-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022
- a2) les parti-politiques qui ont des sièges à notre parlement devraient avoir le droit de proposer un candidat à l'élection présidentielle qui devrait être membre de leur parti politique sans cette histoire de parrainage.
- a3) Le Président de la République sortant ne devrait pas collecter des parrainages à l'élection présidentielle puisqu'il pourrait en avoir des millions par sa position à la tête de l'Etat tunisien.
- a4) Les parrainages à l'élection présidentielle sont réservés aux indépendants sans appartenance à un parti-politique et aux partis-politiques sans sièges au parlement. --> le filtre des candidats possibles à l'élection présidentielle se fait déjà lors de l'élection législative.
-a5) Le vote des Tunisiens résidents à l'étranger, à l'exemple de l'élection législative de 2019:
' a5.1 ) sur un million de Tunisiens résidents en France seulement 50000 ont voté et bien sûr les partis politiques Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 95% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes. --> en tout 10 sièges étaient réservés pour la France
' a5.2) En Italie seulement 5800 votants et bien sûr Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 97% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes. --> en tout 3 sièges étaient réservés pour l'Italie --
' a5.3) Dans les pays arabes le nombre des votants étaient de 6800, et bien sûr Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 98% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes.
' a5.4) Au continent d'Amérique du nord le nombre des votants étaient de 4000 et bien sûr Ennahdha et Atttyar avaient des candidats alors que 99% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes.
' a5.5) En Allemagne le nombre des votants étaient de 4000 sur 100000 Tunisiens et bien sûr Ennahdha et Atttyar avaient des candidats alors que 96% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes.
Fazit des points a5.1 à a5.5:
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- Ennahdha a gagné autour de 17 sièges et Ettayar autour de 12 sièges grâce aux Tunisiens résidents à l'étranger avec un taux de participation inférieur en moyenne à 5% . Pourquoi? Réponse: parce que les partis politiques Ennahdha et Ettayar étaient les seuls à avoir les moyens et les privilèges (sans entrer dans les détails) afin d'avoir des candidats partout sur notre planète terre là où l'on trouve des Tunisiens.
- La même analyse est aussi valide pour l'élection législative de 2014. --> En 2014 le député représentant des Tunisiens résidents en Allemagne a gagné son siège avec 207 voix:)), alors que le nombre de Tunisiens résidents en Allemagne est de 100000.
- Nos élections législatives de 2019 et 2014 n'étaient pas fairs (justes) envers les Tunisiens, envers la Tunisie mais aussi envers 97% des partis politiques qui avaient très peu de financement et pas de privilèges comme ceux d'Ennahdha et Ettayar (sans entrer dans les détails) afin de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions électorales en Tunisie et à l'étranger. Puis le taux de participation des Tunisiens résidents à l'étranger était trop faible et non représentatif.
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Je propose d'avoir au maximum 3 ou 4 représentants pour tous les Tunisiens résidents à l'étranger'?'
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
--> les Tunisiens par leur culture et éducation refusent de signer à la légère à quelqu'un qui frappe à leur porte pour quoi que ce soit.
--> Les 10000 parrainages sont une mission impossible qu'aucun candidat n'a pu passer sain et sauf à l'exception de Mr. Kais Said par sa position du Président de la République.
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-- l'actuelle loi électorale aurait dû partir du contexte et de la mentalité du Tunisien. Franchement, moi-même je refuse de signer un formulaire de parrainage. En effet, je suis extrêmement avare avec ma signature (c'est mon éducation).
- Certes Mr. Kais Saied a pu facilement collecter le double des parrainages exigés, il aurait pu avoir des millions de parrainages par sa position de Président de la République. En effet, qui oserait ne pas signer un parrainage à l'homme le plus puissant de la Tunisie qui dispose encore d'un pourvoir absolu?
- Liberté pour Madame Sonya Dahmani, en effet elle n'a fait de mal à personne et elle n'a insulté personne. Elle a cru par naïveté en la liberté d'expression et elle est victime d'une faute de justice...
- Liberté pour Mr. Zammel. En effet il est victime d'une loi électorale qu'il faudrait optimiser --> En absence de Cour Suprême en Tunisie, on déforme injustement la loi électorale (amendement) à quelques jours du vote de l'élection présidentielle --> après quoi un emprisonnement de 35 ans de Mr. Zammel pour un pourcentage de quelques poussières des parrainages apparemment non justifiés sur 10000 --> Il y a une contradiction qui fait trop de mal à mon intelligence: je vois un mauvais fonctionnement de notre justice.
--> Qu'est ce qui est plus grave: la déformation de la loi à quelques jours du vote ou quelques poussières de parrainages apparemment non justifiés sur 10000 --> Certes, la déformation de la loi à quelques jours du vote est extrêmement impardonnable...
--> Je donne un exemple d'un pays qui respecte ses lois: il y avait en Allemagne un projet afin de classifier le parti politique allemand AFD en tant que parti-politique antidémocratique. --> ce projet a été reporté à cause de l'élection législative anticipée dans 4 mois. En effet, l'institution fédérale pour la protection de la Constitution (Bundesverfassungsschutz) ne permet pas de pareilles modifications à 4 mois de l'élection législative. Alors qu'en Tunisie, on viole notre loi électorale à quelques jours de l'élection présidentielle...
- Liberté pour Madame Siwar Bargaoui, membre de la campagne présidentielle de Ayachi Zammel qui a été condamnée à 12 ans de prison --> du n'importe quoi et de la folie.
- etc., etc., etc.
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
Il ne faut pas non plus les transformer en boucs émissaires de tout les maux de la République.
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La négligence du logement collectif vertical entre 1957 et 2020 au profit du logement individuel a absorbé nos terres agricoles les plus fertiles
- La banlieue sud de Tunis n'était rien que des terres fertiles, Ez-zahra qui s'appelait jusqu'à la fin des années 70 Saint-Germain était la grande compagne avec des champs gigantesques de pommiers, amandiers, vignobles, etc.
- Au beau milieu des oasis de Gabes et de Tozeur, au milieu de nos champs et terres agricoles certains Tunisiens ont construits leurs villas sans faire attention à la nature
- On a construit, entre 1960-2020, des hôtels sur des hectares de terrain au beau milieu de nos environnements écologiques'?'
- Même la compagne n'est pas épargnée --> Certains arrachent des champs de grenadiers, pommiers, figuiers, oliviers etc. afin de construire des zones urbaines de logements individuels. Je ne reconnais plus la compagne du Cap Bon Tunisien.
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En 50 ans, qui ne sont absolument rien sur l'axe du temps (1970-2020), nous avons détruit notre écosystème, nos terres les plus fertiles, nous avons massacré notre mer méditerranéenne qui pue en certains lieux les excréments humains, A cela s'ajoutent tous les mouvements quotidiens hystériques et inutiles du capital humain par un transport public en faillite et inefficace.
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Depuis les années 50, l'Etat tunisien permettait à chaque Tunisien d'avoir sa villa avec un jardin tout autour:
- en canalisant les eaux fécales des toilettes dans les nappes souterraines, dans les ruisseaux, dans les petits lacs et en particulier dans la mer. --> Aucune planification intelligente pour le long terme.
- en sacrifiant nos terres les plus fertiles au profit d'une urbanisation chaotique.
L'une des grandes problématiques de la Tunisie est la forte augmentation de sa population, on est passé de 3,3 Millions d'habitant en 1957 à 13 Millions en 2023. Les villes tunisiennes ne sont pas conçues pour accueillir autant de personnes à la fois en garantissant à chacun d'eux une villa avec un jardin tout autour. Par conséquent, la ville s'est agrandie rapidement au dépend des terres fertiles agricoles à ses alentours sans aucune planification intelligente et sans une infrastructure de canalisation et de recyclages des eaux fécales/usées.
La croissance démographique de la Tunisie submerge désormais nos terres agricoles aux alentours de nos grandes villes. Exemple: la région de Mornag n'était rien que des plantations légumières, aujourd'hui elle est complètement envahie par une urbanisation de logements individuels sans aucune infrastructure intelligente de canalisation et de traitement de déchets et de recyclage des eaux usées/fécales.
--> La transformation architecturale de la ville en Tunisie est aujourd'hui indispensable entre autres parce que la santé du Tunisien est liée à l'aménagement (planification) urbain(e).
Ce que je propose:
- Il est temps d'arrêter la ruine de nos terres agricoles au profit d'une urbanisation vulgaire et chaotique. Il est temps de privilégier le logement collectif vertical avec des parcs et des zones vertes de relaxations, des centres commerciaux, ainsi que des zones industrielles et commerciales périphériques.
- Je propose de construire des immeubles en brique (en terre cuite), et jusqu'à 7 niveaux ou même plus! La terre cuite est une solution économique et performante en logement collectif pour la Tunisie. --> Au-delà des performances thermiques naturelles, les constructions du logement collectif vertical en terre cuite permettent jusqu'à 40% d'économies. Toute l'Ancienne ville de Hambourg est une collection de logements collectifs, de 7 étages, en terre cuite. La ville de Tozeur est un modèle du logement collectif vertical en terre cuite (en briques).
- Nous avons besoin d'une architecture réussie qui pourrait améliorer la qualité de vie de nos villes --> créer des complexes résidentiels à travers un logement collectif vertical ayant des appartements relativement spacieux, des espaces communs couverts, des jardins (entre autre d'agriculture urbaine sur le toit), des commerces et d'autres équipements. En bref, un habitat de logement collectif vertical qui serait un espace de vie confortable pour le plus grand nombre de citadins.
- L'avantage d'un logement collectif vertical est aussi la minimisation des dépenses pour la canalisation d'eaux usées'?'
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Ces déchets auxquels on ajoute trop d'absence non justifiés et trop de retard de telle façon que le nombre d'heure de travail effectif par semaine ne dépasse 7 h soit environ 1h/jour suivant quelques statistiques à vérifier.
Donc, le résultat est catastrophique et sans discipline rien ne marchera .
D'ailleurs,ce qu'on constate au niveau de la majorité .
Ceci ne nous empêche pas de constater aussi qu'une minorité travaille convenablement et fournissent des efforts louables .Grâce à cette minorité compétente et laborieuse qui remplacent la majorité fainéante et incompétente l'administration demeure en vie.
Tout ceci nécessite "" le bâton sous toutes ses formes "" pour s'en sortir de cet état de "" sleep"".
Ce qui gêne peut-être et ce qui est anormal est ce manque d'équité pour l'encouragement matériel annuel et surtout cette prime de productivité très mal répartie et partagée.
En fait, pratiquement tout le monde perçoivent cette prime avec des différences très faibles en récompense entre "" ces laborieux "" et "" les fainéants ""
C'est exactement ça qui est très grave. C'est pourquoi "" le bâton sous toutes ses formes "" est la meilleure solution.
Connaissent ils la vraie pression du travail ?
Ils l'ont jamais et ils ne la connaîtront jamais.
Certains rythme européens que j'avais vécu pendant des années jusqu'au souffle coupé.
Arretez de trouver des excuses à ces gens qui travaillent tout doucement le matin et pas trop l'après-midi.
Je comprends mieux pourquoi les médecins avaient rajouté le burn out sur la liste de maladies professionnelles
Le premier responsable reste le budget de l etat et son desequilibre , la faute a KS et a la ministre des finances et de l energie .
KS a des reves comme le roi Louis XVI qui ne comprennais pas la finance , a elle d expliquer au roi ce qui est feasable ou a elle de trouver l argent sans creer une revolte .
Elle n est pas colbert mazarin ou richelieu mais elle pourrait faire beaucoup + . Si elle n est pas capable qu elle demissionne
Tant que l'enseignement et l'éducation ne sont pas mobilisés et à grande échelle pour éradiquer l'ignorance, le manque de savoir vivre et la transgression de valeurs universelles telles que l'amour de son prochain, l'honnêteté, le dévouement au travail, etc., on n'avancera pas d'un iota !
Tout ce qui sera bâtit par la peur et par la force des années et des décennies durant, s'évaporera un jour d'hiver comme de rien n'était !
Il n'y a que 3 solutions: Education, Education et Education.
Le reste se bâtit en effet sur du vent.

