L’Italie renforce sa politique de retour volontaire assisté des migrants, titre l’agence Nova. Réunis mardi 2 avril 2025, le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani et le vice-ministre Edmondo Cirielli ont dirigé la deuxième réunion annuelle du Comité conjoint pour la coopération au développement.

Fait marquant, le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi a, pour la première fois, participé aux travaux du Comité, témoignant d’« une implication croissante des autorités italiennes dans la gestion des retours volontaires », relève la dépêche.

Au cœur des discussions, l’approbation d’un programme de 20 millions d’euros en collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Ce financement vise à organiser le retour volontaire assisté d’environ 3.300 migrants vulnérables actuellement présents en Tunisie, en Algérie et en Libye vers leurs pays d’origine. « Ce dispositif s’inscrit dans la stratégie italienne de contrôle des flux migratoires et de coopération avec les pays d’accueil et de transit », peut-on lire.

Une initiative qui concerne ainsi 3.300 migrants répartis entre trois pays d’Afrique du Nord, confrontés à une pression migratoire croissante. Fuyant la misère et les conflits dans l’espoir d’atteindre l’Europe, ces migrants subsahariens se retrouvent souvent bloqués dans des conditions précaires en Tunisie, en Algérie et en Libye.