
Amnesty International Tunisie a exprimé, mercredi 2 avril 2025, sa solidarité avec l'avocate Sonia Dahmani, qui mène actuellement une grève de la faim en prison pour dénoncer des violations de ses droits fondamentaux.
Dans son communiqué, Amnesty International a souligné que Sonia Dahmani proteste non seulement contre la privation de son droit de visite familiale lors de la fête de l’Aïd, mais aussi contre une politique plus large de « punition collective » et de « violations systématiques exercées par les autorités tunisiennes en milieu carcéral ».
L'organisation dénonce l'utilisation des prisons comme outils de répression visant à briser la volonté des détenus politiques et à étouffer les voix dissidentes. Amnesty International tient ainsi les autorités tunisiennes pour responsables de l’intégrité physique et morale de Sonia Dahmani et exige la libération de tous les prisonniers d’opinion.
L’ONG rappelle que le respect des droits fondamentaux des détenus est une obligation légale et morale qui incombe aux autorités et appelle à une mobilisation urgente pour mettre fin à ces violations.
L’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani a entamé une grève de la faim, lundi 31 mars, coïncidant avec le jour de l’Aïd, après avoir été privée de visite par un gardien de prison, malgré une promesse de la directrice. Sa sœur, Ramla Dahmani Accent, a précisé que cette grève, qui est ouverte, fait suite à un an de persécutions et de privations injustifiées.
Selon elle, ce gardien, nommé Malek, aurait agi de manière arbitraire, un comportement qu’il aurait adopté depuis un an envers Sonia Dahmani et sa famille. Désespérée par cette situation, Sonia Dahmani a décidé d’entamer cette grève de la faim, soulignant l'intensité de sa souffrance face à ces injustices continues.
S.H

Un collectif d'avocats, juges et autres gens de
Droit serait sûrement plus efficace.
Saied est un névrosé, bourré de complexes et qui doute de lui. Alors il prend sa revanche contre tous ceux dont il aurait aimé etre aimé, ou qu'il aurait aimé être. Ce ne sont pas les Amnesty et autres qui vont le réparer !

