
À l’instar de tous les pays musulmans, la Tunisie célébrera ce week-end la fête de l’Aïd Esseghir. Une fête religieuse synonyme de joie, de pardon et d’amour. Cette célébration ne sera pas la même pour tout le monde, cependant. Des dizaines de personnalités tunisiennes, hommes et femmes, croupissent en prison, simplement parce qu’elles sont dans le viseur du régime despotique de Kaïs Saïed.
Business News pense fortement à ces politiciens, hommes d’affaires, hommes de médias et militants des droits de l’Homme.
La justice a des fondamentaux, les mêmes partout dans le monde. Deux de ces fondamentaux sont :
- « La règle, c’est la liberté ; l’exception, c’est la détention. » Il s’agit là d’un principe fondamental du droit pénal moderne, plus précisément du droit de la procédure pénale. Ce principe de justice n’a pas une origine unique avec un auteur bien identifié, mais il est largement reconnu comme un principe issu de l’esprit des Lumières, consolidé ensuite dans les textes fondateurs des droits de l’Homme. L’esprit de cette règle remonte à des penseurs comme Cesare Beccaria, auteur du traité Des délits et des peines (1764), et Montesquieu, dans L’Esprit des lois (1748). Beccaria défendait l’idée d’une justice humaine, proportionnée, et d’un recours très limité à l’incarcération. Montesquieu, lui, insistait sur la séparation des pouvoirs et la protection des libertés.
- « Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. » Ce principe de la présomption d’innocence est tiré de l’article 11-1 de la Déclaration universelle des droits de l’homme (ONU, 1948).
Une justice piétinée par le pouvoir
Ces deux principes universels de justice sont largement bafoués en Tunisie, aussi bien avant la révolution qu’après, mais également depuis le 25 juillet 2021, date du coup de force réalisé par Kaïs Saïed qui clame haut et fort qu’il est un homme de droit respectueux de la justice.
Alors que des millions de familles s’apprêtent à célébrer l’Aïd Esseghir dans la joie et la bonne humeur, des dizaines d’autres le vivent comme un véritable cauchemar qui dure depuis plusieurs mois, voire plusieurs années.
Ces familles ont un des leurs en prison, non pas parce qu’il a commis un crime, mais simplement parce qu’il est une personnalité politique, médiatique, associative ou du monde des affaires dont le seul tort est de s’être mis à dos le régime despotique de Kaïs Saïed.
Certains le sont pour une déclaration malheureuse, d’autres pour s’être opposés au régime et avoir réfléchi à des moyens de s’en débarrasser. D’autres encore pour avoir défendu et aidé des migrants, et d’autres enfin, tout simplement parce qu’ils sont riches.
La justice des réseaux sociaux
Si ces personnalités sont en prison, c’est d’abord et avant tout parce qu’elles sont connues et qu’elles ont été ciblées par des campagnes de dénigrement sur les réseaux sociaux.
Sensible à ce qui s’y dit, le régime a usé et abusé de populisme en procédant à l’arrestation de ces personnalités, les livrant ainsi à la vindicte populaire.
Sur ces réseaux sociaux, la présomption d’innocence est inconnue et la détention est la règle. « S’il n’a rien fait, il sera libéré », répète-t-on inlassablement, sans jamais remettre en doute qu’ils sont de simples gogos. Ils s’abreuvent avec délectation du malheur des autres, simplement parce qu’ils sont différents et qu’ils ont brillé.
Clairement en déficit de légitimité et de résultats probants, le régime veut gagner du crédit auprès des masses populaires qu’il manipule à foison, en leur désignant des boucs émissaires comme étant la source de tous leurs malheurs.
Le président et sa mainmise sur la justice
Si Kaïs Saïed respectait les règles fondamentales de la justice, il ne se serait pas immiscé dans le système judiciaire. Il a beau le nier farouchement, les magistrats crient haut et fort, à travers leur association, que la justice est malade et à la botte du régime.
Même constat du côté de centaines de politiciens, d’observateurs politiques et de médias indépendants, dont Business News.
Si Kaïs Saïed et ses fous furieux sur les réseaux sociaux respectaient les règles fondamentales et universelles de la justice, on aurait respecté la présomption d’innocence de ces personnalités détenues, et on aurait fait en sorte qu’elles attendent leur procès à l’extérieur, en étant libres (la règle), et non en prison (l’exception).
Un procès biaisé dès le sommet de l’État
Kaïs Saïed bafoue largement ces règles et ne pense qu’à abreuver ses aficionados. Il a beau affirmer qu’il ne s’immisce nullement dans la justice, ses propres déclarations prouvent le contraire.
Jusqu’à la semaine dernière, lors de la réunion du Conseil de sécurité nationale tenue le jour de la fête de l’indépendance, il a évoqué l’affaire de complot contre l’État, alors qu’on est en plein procès.
Comment les juges peuvent-ils décider librement si le président de la République a déjà attesté de la culpabilité des prévenus, et que ses partisans les lynchent nuit et jour sur les réseaux sociaux, ainsi que dans certains médias propagandistes qui ont piétiné leur déontologie pour être à la solde du régime ?
Un Aïd sans justice ni pardon
Les Tunisiens ont beau être joyeux en ce jour de l’Aïd, le fait est que la joie ne touche pas tout le monde. Loin s’en faut.
Ces dizaines de familles dont les leurs sont en prison subissent une triple injustice.
La première est qu’ils ont un membre qui leur est cher, injustement incarcéré sur simple décision politique.
La deuxième est qu’ils sont lynchés continuellement par des hordes d’assoiffés de sang.
Et la troisième est qu’ils ne voient pas le bout du tunnel, puisque le président de la République ne semble pas flancher.
Cette année encore, leur Aïd ne sera pas synonyme de joie et de pardon.
Nizar Bahloul
Liste des personnalités médiatiques en prison
Sonia Dahmani, Borhen Bssaïs, Mourad Zeghidi et Chadha Haj Mbarek
Liste des personnalités politiques en prison (non exhaustive)
Mehdi Ben Gharbia ; Mohamed Ali Laroui ; Ali Larayedh ; Khayam Turki ; Kamel Letaïef ; Abdelhamid Jlassi ; Noureddine Bhiri ; Issam Chebbi ; Jaouhar Ben Mbarek ; Ridha Belhaj ; Ghazi Chaouachi ; Sayyed Ferjani ; Walid Jalled ; Habib Ellouze ; Rached Ghannouchi ; Ahmed Mechergui ; Youssef Nouri ; Sahbi Atig ; Mohamed Rayen Hamzaoui ; Rached Khiari ; Abdelkarim Harouni ; Mondher Ounissi ; Abir Moussi ; Slim Feriani ; Lotfi Mraihi ; Ayachi Zammel ; Mohamed Ghannoudi ; Mossaâb Gharbi ; Ajmi Lourimi ; Riadh Bettaieb.
Liste des personnalités du monde des affaires en prison (non exhaustive)
Mohamed Frikha ; Ridha Charfeddine ; Riad Ben Fadhel ; Lotfi Ali ; Marouen Mabrouk ; Maher Chaâbane ; Youssef Mimouni ; Samir Jaïeb ; Abdelaziz Makhloufi ; Ali Ghedamsi (décédé cette semaine en prison), Hmaïda Ben Amor.
Liste des militants des Droits de l’Homme en prison
Mohamed Jouou ; Abdallah Said ; Imen Ouardani ; Saadia Mosbah ; Sherifa Riahi ; Saloua Ghrissa ; Iyad Bousselmi ; Abderrazak Krimi ; Mustapha Jemali ; Mohamed Iqbal Khaled ; Rached Tamboura.


ET SARKOZY EST INNOCENT.ET MARIE LE PEN EST INNOCENTE CAR ILS SONT DES POLITICIENS (ET AVOCATE)!!!!!!.
J en doute pour la plupart
K. est revenu à cette salle d'audience une semaine après et elle était vide. K. a ouvert un des livres consultés par le juge de son interrogatoire et il était surpris que la première page soit une photo érotique (pornographique ?). Ca dit long sur les textes de lois utilisés par ces juges. Comme notre fameux article 54, une hache contre toute critique des abus du régime et des organisations qui profitent de sa présence.
----- Spolier alert ----
K. est exécuté au dernier chapitre du roman par deux bourreaux. On lui a tranché la gorge sans qu'il y ait de procès et sans qu'il sache pourquoi il a été tué. Fait marquant, les deux bourreaux ont donné le couteau à K. à plusieurs reprises en espérant qu'il allait se tuer lui même. Dans les prisons tunisiennes on a adopté une stratégie similaire. On ne porte pas les soins nécessaires aux prisonniers malades jusqu'à ce qu'ils crèvent.
Enfin, Kafka aurait pu nous faire une description très, comment dire, kafkaienne de la vidéo de voeux du putschiste. Debout et droit comme une planche à repasser dans un couloir de 10 mètres de largeur minimum. Les murs de ce couloir sont constitués d'agents de sécurité, nerveux, pour séparer le putschiste de la population. Ce dernier arborant un costume Armani et des chaussettes Gucci made in Italy pendant cette occasion religieuse. Ses prédécesseurs s'habillaient en une "jibba 9amraya bien tunisienne" et s'assayaient sur les nattes ou les tapis de la mosquée parmi les fidèles. Je parie que le putschiste n' était à la mosquée que pour son discours, il n'a probablement passé que 5 minutes dans ladite mosquée. La vidéo nous montre bien la déconnexion du putschiste du peuple tunisien, de ses préoccupations et de ses traditions. Kaissono Saïdici s'italianise à chaque jour qui passe.
Point à la ligne. Les institutions ont été détruites. Le paya va la ruine. Un fou furieux conduit l'avion
Peut-être qu'ils ne font pas le jeune volontairement ou pour raison de santé.
Donc BN parfois fait des liens sans explications valables.
« N'en doutons pas, messieurs, derrière les manifestations de cette justice, derrière mon arrestation par conséquent, pour parler de moi, et derrière l'interrogatoire qu'on me fait subir aujourd'hui, se trouve une grande organisation, une organisation qui non seulement occupe des inspecteurs vénaux, des brigadiers et des juges d'instruction stupides, mais qui entretient encore des juges de haut rang avec leur indispensable et nombreuse suite de valets, de scribes, de gendarmes et autres auxiliaires, peut-être même de bourreaux, je ne recule pas devant le mot. Et maintenant le sens, messieurs, de cette grande organisation ? C'est de faire arrêter des innocents et de leur intenter des procès au motif d'avoir commis une faute inconnue de tous pour des motifs inconnus de tous et de permettre ainsi a cette organisation de se repaître de l'injustice comme un vampire du sang de ses victimes choisies au hasard"
Franz Kafka Der Prozess
Chap 2
Kafka Franz ,Der Process
Chapitre 2 l'interrogatoire
- b1) redonner aux parti-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022:
----------b1.1) Tout d'abord donner naissance à une Cour constitutionnelle afin de protéger la constitution et les lois et de nous faire éviter les décrets en contradiction avec la constitution et ses lois.
----------b1.2) tout en gardant les emprisonnements sévères pour les parti-politiques qui achètent les voix des électeurs ou qui font la bagarre au sein du parlement.
----------b1.3) tout en interdisant le passage des députés d'un parti-politique à un autre (non au tourisme parlementaire). Exemple: Les députés de Nidaa Tounes que l'on a votés à l'élection législative sont passés à la concurrence Ennahdha afin de lui garantir la majorité absolue:))
----------b1.4) Revoir les lois qui définissent le fonctionnement des partis politiques en Tunisie --> voir le Postskript ci-dessous.
----------b1.5) pas besoin de parrainages à l'élection législative, il faut redonner aux parti-politiques leur poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022
- b2) les parti-politiques qui ont des sièges à notre parlement devraient avoir le droit de proposer un candidat à l'élection présidentielle qui devrait être membre de leur parti politique sans cette histoire de parrainage.
-b3) Le Président de la République sortant ne devrait pas collecter des parrainages à l'élection présidentielle puisqu'il pourrait en avoir des millions par sa position à la tête de l'Etat tunisien.
- b4) Les parrainages à l'élection présidentielle sont réservés aux indépendants sans appartenance à un parti-politique et aux parti-politiques sans sièges au parlement. --> le filtre des candidats possibles à l'élection présidentielle se fait déjà lors de l'élection législative.
Malheureusement, Mr. Kais Saied n'est pas conscient de l'impossibilité de collecter 10000 parrainages lorsqu'on n'est pas Président de la République dans une Tunisie où les Tunisiens par leur culture refusent de signer quoi que ce soit, s'ils ne sont pas dans l'obligation de le faire: ceci par mesure de prudence... --> En effet, nos députés, et les soi-disant présidents élus de collectivités locales, et les soi-disant représentants du Conseil national des régions et des districts et les Tunisiens en général se mettent à l'abri de tout risque de faute judiciaire en refusant majoritairement de signer les parrainages, avec quelques exceptions.
--> les Tunisiens par leur culture et éducation refusent de signer à la légère à quelqu'un qui frappe à leur porte pour quoi que ce soit.
--> Les 10000 parrainages sont une mission impossible qu'aucun candidat n'a pu passer sain et sauf à l'exception de Mr. Kais Said par sa position du Président de la République. En effet, qui oserait ne pas signer un parrainage à l'homme le plus puissant de la Tunisie qui dispose encore d'un pourvoir absolu?
-->
-- l'actuelle loi électorale aurait dû partir du contexte et de la mentalité du Tunisien. Franchement, moi-même je refuse de signer un formulaire de parrainage. En effet, je suis extrêmement avare avec ma signature (c'est mon éducation).
- encore un point négatif de l'actuelle loi électorale --> dans une dictature sont rares ceux qui ont le courage afin de signer un parrainage pour un candidat adversaire du dictateur en place tout en donnant ses cordonnées (son adresse) et le numéro de sa carte d'identité.
- Encore un point négatif de l'actuelle loi électorale, je cite: "l'aberration de demander des parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à posteriori [. . .] chaque personne peut revenir sur son parrainage pour des raisons politiques ou pour faire chanter le concerné"
- encore un point négatif: "Selon la Constitution actuelle, en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle." --> --> mais nous n'avons pas de Cour constitutionnelle et ainsi pas de président de la Cour constitutionnelle:))
-->
L'emprisonnement de Mr. Zammel et Madame Bargaoui est extrêmement injuste.
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
- A l'intérieur de nos différents partis politiques, la démocratie est/était compromise par des facteurs tels que d'accaparer le pouvoir par une minorité qui s'était auto-proclamée leader du parti et qui domine les affaires sans considération pour la grande masse des membres. Une telle situation empêche l'inclusion et limite l'opportunité pour les membres de façonner la politique d'un parti.
-->
On se demande, comment un parti politique peut gérer les affaires du pays, s'il est incapable de créer des organes chargés de l'organisation d'élections internes, tels que l'Assemblé Générale ou un Congrès National. La structure de nos partis politiques est en contradiction avec les lois qui définissent le fonctionnement des partis politiques en Tunisie. Combien de temps faudra à nos partis politiques afin de définir un statut interne? Il est inimaginable qu'un parti politique comme celui de Nidaa Tounes qui était au pouvoir et avait la majorité relative aux élections législatives n'avait pas de Statut et sans constitution interne. Qu'elle était l'idéologie, les principes et les objectifs du parti Nidaa Tounes? On ne le sait pas encore! Comment se fait l'élection des leaders? Rien n'est encore défini ou annoncé!
Fazit: Il faut revoir les lois qui définissent le fonctionnement des partis politiques en Tunisie, et obliger ces derniers à les prendre en considération.
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
- b1) redonner aux parti-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022:
----------b1.1) Tout d'abord donner naissance à une Cour constitutionnelle afin de protéger la constitution et les lois et de nous faire éviter les décrets en contradiction avec la constitution et ses lois.
----------b1.2) tout en gardant les emprisonnements sévères pour les parti-politiques qui achètent les voix des électeurs ou qui font la bagarre au sein du parlement.
----------b1.3) tout en interdisant le passage des députés d'un parti-politique à un autre (non au tourisme parlementaire). Exemple: Les députés de Nidaa Tounes que l'on a votés à l'élection législative sont passés à la concurrence Ennahdha afin de lui garantir la majorité absolue:))
----------b1.4) Revoir les lois qui définissent le fonctionnement des partis politiques en Tunisie --> voir le Postskript ci-dessous.
----------b1.5) pas besoin de parrainages à l'élection législative, il faut redonner aux parti-politiques leur poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022
- b2) les parti-politiques qui ont des sièges à notre parlement devraient avoir le droit de proposer un candidat à l'élection présidentielle qui devrait être membre de leur parti politique sans cette histoire de parrainage.
-b3) Le Président de la République sortant ne devrait pas collecter des parrainages à l'élection présidentielle puisqu'il pourrait en avoir des millions par sa position à la tête de l'Etat tunisien.
- b4) Les parrainages à l'élection présidentielle sont réservés aux indépendants sans appartenance à un parti-politique et aux parti-politiques sans sièges au parlement. --> le filtre des candidats possibles à l'élection présidentielle se fait déjà lors de l'élection législative.
Malheureusement, Mr. Kais Saied n'est pas conscient de l'impossibilité de collecter 10000 parrainages lorsqu'on n'est pas Président de la République dans une Tunisie où les Tunisiens par leur culture refusent de signer quoi que ce soit, s'ils ne sont pas dans l'obligation de le faire: ceci par mesure de prudence... --> En effet, nos députés, et les soi-disant présidents élus de collectivités locales, et les soi-disant représentants du Conseil national des régions et des districts et les Tunisiens en général se mettent à l'abri de tout risque de faute judiciaire en refusant majoritairement de signer les parrainages, avec quelques exceptions.
--> les Tunisiens par leur culture et éducation refusent de signer à la légère à quelqu'un qui frappe à leur porte pour quoi que ce soit.
--> Les 10000 parrainages sont une mission impossible qu'aucun candidat n'a pu passer sain et sauf à l'exception de Mr. Kais Said par sa position du Président de la République. En effet, qui oserait ne pas signer un parrainage à l'homme le plus puissant de la Tunisie qui dispose encore d'un pourvoir absolu?
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-- l'actuelle loi électorale aurait dû partir du contexte et de la mentalité du Tunisien. Franchement, moi-même je refuse de signer un formulaire de parrainage. En effet, je suis extrêmement avare avec ma signature (c'est mon éducation).
- encore un point négatif de l'actuelle loi électorale --> dans une dictature sont rares ceux qui ont le courage afin de signer un parrainage pour un candidat adversaire du dictateur en place tout en donnant ses cordonnées (son adresse) et le numéro de sa carte d'identité.
- Encore un point négatif de l'actuelle loi électorale, je cite: "l'aberration de demander des parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à posteriori [. . .] chaque personne peut revenir sur son parrainage pour des raisons politiques ou pour faire chanter le concerné"
- encore un point négatif: "Selon la Constitution actuelle, en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle." --> --> mais nous n'avons pas de Cour constitutionnelle et ainsi pas de président de la Cour constitutionnelle:))
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L'emprisonnement de Mr. Zammel et Madame Bargaoui est extrêmement injuste.
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
- b1) redonner aux parti-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022:
----------b1.1) Tout d'abord donner naissance à une Cour constitutionnelle afin de protéger la constitution et les lois et de nous faire éviter les décrets en contradiction avec la constitution et ses lois.
----------b1.2) tout en gardant les emprisonnements sévères pour les parti-politiques qui achètent les voix des électeurs ou qui font la bagarre au sein du parlement.
----------b1.3) tout en interdisant le passage des députés d'un parti-politique à un autre (non au tourisme parlementaire). Exemple: Les députés de Nidaa Tounes que l'on a votés à l'élection législative sont passés à la concurrence Ennahdha afin de lui garantir la majorité absolue:))
----------b1.4) Revoir les lois qui définissent le fonctionnement des partis politiques en Tunisie --> voir le Postskript ci-dessous.
----------b1.5) pas besoin de parrainages à l'élection législative, il faut redonner aux parti-politiques leur poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022
- b2) les parti-politiques qui ont des sièges à notre parlement devraient avoir le droit de proposer un candidat à l'élection présidentielle qui devrait être membre de leur parti politique sans cette histoire de parrainage.
-b3) Le Président de la République sortant ne devrait pas collecter des parrainages à l'élection présidentielle puisqu'il pourrait en avoir des millions par sa position à la tête de l'Etat tunisien.
- b4) Les parrainages à l'élection présidentielle sont réservés aux indépendants sans appartenance à un parti-politique et aux parti-politiques sans sièges au parlement. --> le filtre des candidats possibles à l'élection présidentielle se fait déjà lors de l'élection législative.
Malheureusement, Mr. Kais Saied n'est pas conscient de l'impossibilité de collecter 10000 parrainages lorsqu'on n'est pas Président de la République dans une Tunisie où les Tunisiens par leur culture refusent de signer quoi que ce soit, s'ils ne sont pas dans l'obligation de le faire: ceci par mesure de prudence... --> En effet, nos députés, et les soi-disant présidents élus de collectivités locales, et les soi-disant représentants du Conseil national des régions et des districts et les Tunisiens en général se mettent à l'abri de tout risque de faute judiciaire en refusant majoritairement de signer les parrainages, avec quelques exceptions.
--> les Tunisiens par leur culture et éducation refusent de signer à la légère à quelqu'un qui frappe à leur porte pour quoi que ce soit.
--> Les 10000 parrainages sont une mission impossible qu'aucun candidat n'a pu passer sain et sauf à l'exception de Mr. Kais Said par sa position du Président de la République. En effet, qui oserait ne pas signer un parrainage à l'homme le plus puissant de la Tunisie qui dispose encore d'un pourvoir absolu?
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-- l'actuelle loi électorale aurait dû partir du contexte et de la mentalité du Tunisien. Franchement, moi-même je refuse de signer un formulaire de parrainage. En effet, je suis extrêmement avare avec ma signature (c'est mon éducation).
- encore un point négatif de l'actuelle loi électorale --> dans une dictature sont rares ceux qui ont le courage afin de signer un parrainage pour un candidat adversaire du dictateur en place tout en donnant ses cordonnées (son adresse) et le numéro de sa carte d'identité.
- Encore un point négatif de l'actuelle loi électorale, je cite: "l'aberration de demander des parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à posteriori [. . .] chaque personne peut revenir sur son parrainage pour des raisons politiques ou pour faire chanter le concerné"
- encore un point négatif: "Selon la Constitution actuelle, en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle." --> --> mais nous n'avons pas de Cour constitutionnelle et ainsi pas de président de la Cour constitutionnelle:))
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L'emprisonnement de Mr. Zammel et Madame Bargaoui est extrêmement injuste.
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Ecrit par A4 - Tunis, le 01 Mars 2023
C'est un chien errant sans domicile fixe
Un répugnant chien bâtard né sous X
Il tend la patte, il se fait très docile
Prêt à suivre n'importe quel débile
Prêt à se montrer gentil et fidèle
A celui qui lui remplit sa gamelle
On ne l'a jamais vu montrer ses crocs
A celui qui lui jetait quelques os
Il obéissait à ses patronnesses
Et à ses patrons le tenant en laisse
Pour attaquer enfant ou garnement
Sur ordre de son maître du moment
Cependant, il peut être très changeant
Vu qu'il a la traîtrise dans le sang
Certains vous diront qu'ils l'ont déjà vu
Se montrer lâche, commettre des bévues
Mordre avec une haine meurtrière
Visage et mains de son maître d'hier
Il n'aboie pas, baisse souvent la tête
Tout prêt à ramper et faire des courbettes ...
N'est-ce pas pour ce comportement vilain
Que petits et grands de tout le patelin
Que les badauds et même les sans refuge
Ont finit par l'appeler "petit juge" ?
Ils seraient qualifiés de risibles n'eut été leurs conséquences
Après un espoir d'accalmie le régime poursuit sa logique orwellienne et une répression aveugle
Je répète ce que tout le monde maintenant comprends : ce régime est désormais pris au piège du système benaliste dont il a grandement favorisé la renaissance
Il en sera une des prochaines victimes
Ecrit par A4 - Tunis, le 13 Octobre 2024
Elle est rose, mais pas d'un rose bonbon
Elle est morose, parfum de charbon
Elle est rose, promet des miracles
Mais elle cale au premier obstacle
Elle est rose, mais un peu trop bornée
Voyant à peine le bout de son nez
Elle est rose, ne voit que des mafieux
Et veut faire du neuf avec du vieux
Elle est rose, les chiffres lui font peur
La bloquent soudain, la figent de stupeur
Elle est rose, sa démarche est bancale
Elle a la trouille, son visage est pâle
Elle est rose, mais ne pense qu'à punir
Et à tricher pour se maintenir
Elle est rose, et aime flanquer la frousse
Et a pour slogan "prison pour tous"
Elle est rose, mais noire et rancunière
Ne sachant faire que la marche arrière
Elle est rose, mais n'a dans sa bedaine
Qu'un c'?ur malade débordant de haine
Elle est rose, d'un rose un peu foncé
Prête à sévir et tout défoncer
Elle est rose, d'un teint pas réjouissant
Virant sûrement vers le rouge sang