
La garde nationale de Grombalia a réussi ce week-end à arrêter trois étrangers impliqués dans un trafic de médicaments compensés, selon un communiqué officiel des autorités. Cette arrestation a eu lieu à la suite d'une enquête minutieuse. Un entrepôt de stockage contenant d'importantes quantités de médicaments tunisiens et importés, que les trafiquants s'apprêtaient à exporter, a été découvert.
Parmi les médicaments saisis, on trouve certains produits fréquemment en pénurie dans les pharmacies, tels que la Colchicine, prescrite pour traiter la goutte, la maladie de Behçet, la maladie périodique, ainsi que d'autres accès aigus microcristallins, et le Sintrom, un anticoagulant qui empêche la formation de caillots. Étant compensé, le prix du Sintrom est quatre à cinq fois moins élevé en Tunisie qu’en Europe. Sans traitement, il y a un réel risque de décès.
Des quantités importantes de Biafine ont également été saisies. Ce médicament est utilisé pour le traitement des brûlures du premier et du second degré ainsi que pour toute autre plaie cutanée non infectée. On a également retrouvé du Solacy pédiatrique, indiqué pour le traitement symptomatique de l'inflammation de la muqueuse nasale, du NeoHealar, utilisé dans le traitement des hémorroïdes, ainsi que du Loxen, un vasodilatateur employé pour traiter l'hypertension artérielle.
R.B.H.
Article 32.
Sont considérés et punis comme complices:
1)Ceux qui, par dons, promesses, menaces, abus d'autorité ou de pouvoir, machinations, artifices coupables, ont provoqué à l'action ou donné des instructions pour la commettre;
2)Ceux qui, avec connaissance du but à atteindre, ont procuré des armes, des instruments ou tout autre moyen qui a servi à l'action;
3)Ceux qui ont, dans les mêmes conditions, aidé ou assisté l'auteur ou les auteurs de l'action dans les faits qui l'ont préparée ou facilitée, ou dans ceux qui l'ont consommée, sans préjudice des peines spécialement portées par le présent code contre les auteurs de complot ou de provocation intéressant la sûreté intérieure de l'Etat, même dans le cas où le crime qui était l'objet de la conspiration ou de la provocation n'a pas été commis;
4)Ceux qui, sciemment, ont prêté leur concours aux malfaiteurs pour assurer, par recel ou tout autre moyen, le profit de l'infraction ou l'impunité à ses auteurs;
5)Ceux qui, connaissant la conduite criminelle des malfaiteurs, exerçant des brigandages ou des violences contre la sûreté de l'Etat, la paix publique, les personnes ou les propriétés, leur ont fourni habituellement logement, lieu de retraite ou de réunion.
Source le code pénal de Tunisie

