Le manque de production de lait est derrière le manque d’offre de lait dans le pays. C’est ce qu’a expliqué le vice-président de la Chambre syndicale des industriels du lait, Ali Klebi.
Au micro de Jihene Miled dans son émission Sbeh Ennes sur Mosaïque FM, le professionnel a indiqué qu’auparavant, quand il y avait un manque sur le marché, le stock de régulation était utilisé pour y remédier.
Or, depuis un mois à un mois et demi, le stock stratégique de régulation est fini. « On travaille au jour le jour et on va commencer ramadan sans stock stratégique. Donc, la situation actuelle va continuer puisque le manque de 30% dans l’approvisionnement des usines en lait se poursuit », a-t-il soutenu.
Et de confier que « la pression sur le marché et la rareté du lait vont se poursuivre car le marché n’est fourni qu’à hauteur de 70% de ses besoins ». Il a spécifié dans ce cadre que « 1,3 à 1,4 million de litres de lait sont injectés chaque jour dans le marché par les trois à quatre usines, alors que les besoins quotidiens sont d’environ 1,8 million de litres de lait et que pendant les dix premiers jours de ramadan la demande augmente de 20 à 30%, puis la consommation reprend normalement ».
Il a profité de son passage pour expliquer ce qu’est un stock stratégique ou stock de régulation : « Nous avons six mois de l’année où il y a un excèdent de production par rapport à la demande et qui est transformé en stock de régulation ou stratégique pour la deuxième période de l’année, et notamment pour ramadan et la rentrée scolaire. Il y a aussi un stock technique qui demeure dans les usines et les laboratoires pour vérifier sa consommabilité, soit cinq à six millions de litres qui restent chez les usines (trois à quatre jours de consommation) ».
Ali Klebi a souligné que les professionnels du lait avaient alerté sur la situation depuis le mois de mars 2022. Les agriculteurs, ne pouvant plus faire face aux coûts de production, quittent le secteur de la production de lait et vendent leur cheptel. 20.000 éleveurs ont ainsi quitté le métier, car ils perdaient 0,4 à 0,5 dinar par litre de lait.
Le vice-président de la Chambre syndicale des industriels du lait a pointé la responsabilité des autorités qui ont laissé le secteur s’effondrer sans rien faire. Pour lui, il fallait augmenter la rémunération des éleveurs depuis longtemps, comme l’ont fait, parfois à multiples reprises, les pays du voisinage.
Ali Klebi pense que si les autorités s’activent rapidement pour le sauvetage du secteur, il faudrait un à deux ans pour revenir à une situation normale et un approvisionnement régulier du marché qui répondrait à la demande. Cela pourrait même prendre trois ans. Mais cela dépend d’une prise de décision rapide, toujours selon lui.
I.N
C etait le but , produire du lait n est pas compliqué dans le nord du pays , en europe des fermes geantes de 1000 vaches avaient été crée avec un succes plus ou moins relatif selon si c est en france ou Allemagne .
Ce genre de projet , grace a la methanisation produit aussi de l'energie .
mais il y a bien des traitres qui au lieu d augmenter le prix du lait qui permettrait a nos agriculteur de produire + et investir , certains importateurs ont reussi a convaincre des politiques qu importé du lait subventionné par la PAC europenne etait notre futur . L europe nessite pas a subventionner leurs agriculteurs et nous tuons les notre