
Dans une déclaration à Business News, l’ancien juge et actuel avocat Ahmed Souab a commenté le verdict prononcé, mardi 28 janvier 2025, contre l’ancien ministre Mehdi Ben Gharbia.
Le membre de son comité de défense voit en ce verdict, de quatre ans de prison, une indexation de la sentence avec la période de détention déjà observée par M. Gharbia qui est en prison depuis octobre 2021, soit trois ans et quatre mois.
« Il s’agit d’un verdict politique, il n’y a pas l’ombre d’un doute », estime Me Souab qui commente également le montant de l’amende de quelque 50.000 dinars.
« Ce genre d’amendes est infligé à des PME et à des avocats, mais non à un grand groupe tel celui de M. Gharbia qui brasse des millions de dinars », commente-t-il. Il rappelle qu’au moment de l’instruction, « on parlait de milliards, d’argent dérobé de l’Etat et de blanchiment d’argent. Finalement, la condamnation n’a touché que des infractions fiscales mineures », dit-il rappelant qu’on n’a pas l’habitude de mettre les gens en prison en Tunisie, quand il s’agit de délits fiscaux et que tous les procès médiatiques intentés contre son client s’avèrent aujourd’hui infondés.
On rappelle que Mehdi Ben Gharbia a obtenu un non-lieu en ce qui concerne le blanchiment d’argent et la falsification de documents officiels. Il a été condamné à trois ans de prison pour infractions fiscales et à un an de prison pour l’émission d’un chèque contenant des données erronées.
Mehdi Ben Gharbia a déjà été blanchi par le juge d’instruction
Revenant sur la période de l’enquête judiciaire, Ahmed Souab a rappelé que le juge d’instruction chargé de l’affaire a décidé de libérer Mehdi Ben Gharbia, mais que non seulement l’ancien ministre est resté en prison, suite à un appel du parquet, mais le juge d’instruction s’est retrouvé limogé, sans ressources. « Ils ont limogé le juge, ils lui ont collé une affaire judiciaire à cause du dossier de l’instruction de Mehdi Ben Gharbia, et on lui a refusé sa réintégration, malgré une décision de la justice administrative en sa faveur. Le verdict d’aujourd’hui ne blanchit pas seulement Mehdi Ben Gharbia de toutes les accusations infamantes qu’il a subies, il blanchit également le juge », commente Me Souab.
S’agissait de l’ancien procureur de la République qui s’est opposé à l’époque à la libération de Mehdi Ben Gharbia, Me Souab indique qu’une plainte en bonne et due forme a été déposée contre lui, mais qu’il ignore où elle en est en ce moment. « La plainte dort depuis des années et on ne sait pas ce qu’il en est advenu. Tout ce que l’on sait, c’est que l’ancien procureur a été muté il y a quelques semaines ! », indique l’ancien magistrat.
Tout en se félicitant du verdict, Ahmed Souab remercie ses collègues du comité de défense, notamment Hafedh Brigui, qui ont fait des plaidoiries exceptionnelles, ayant abouti au verdict d’aujourd’hui.
Commentant le verdict à son tour, Me Brigui a affirmé que « vu les circonstances, il s’agit d’un exploit ».
R.B.H

Donc une bonne attestation pour la justice Tunisienne et son indépendance.
Tout le monde sait que ce type est un grand malfrat et je crois que la justice finira par le rappeler pour purger la vraie peine pour tout le mal qu'il a fait subir à l'état tunisien.
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Oui, la justice de Mr. Kais Saied nous a induit en erreur. Pourquoi, Mr. Kais Saied? Pourquoi ruiné la vie d'autres familles pour trois fois rien?
B) Liberté pour Mr. Zammel et Madame Bargaoui
- Tout le déroulement de la récente élection présidentielle était un désastre socio-politique et toute le monde sait pourquoi. La loi électorale écrite en solo par un KS est illogique et contient des erreurs de pensée --> Exemple, je cite: "l'aberration de demander des parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée est donc facilement contestables à postériori [. . .] [de ces faits], chaque personne peut revenir sur son parrainage pour des raisons politiques ou pour faire chanter le concerné" voir le lien web ***
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de ces évidences et de ces faits, on ne saura jamais si Mr. Zammel et Madame Bargaoui ont vraiment triché ou non car la loi électorale contient des erreurs de pensée. Même dans les domaines scientifiques, on ne définit pas des théories sur des systèmes axiomatiques absurdes.
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Fazit: il serait injuste de garder Mr. Ayachi Zammel et Madame Siwar Bargaoui emprisonnés encore pour des années. En effet, il n'y a aucune preuve convaincante que Mr. Ayachi Zammel et Madame Siwar Bargaoui ont triché. D'ailleurs une femme juge tunisienne intelligente a libéré Mr. Zammel que d'autres juges l'ont contredite avec des conséquences fatales pour la juge même...
- De même liberté pour Madame Sonya Dahmani, en effet elle n'a fait de mal à personne et elle n'a insulté personne. Elle a cru par naïveté en la liberté d'expression et elle est victime d'une faute de justice...
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.