
Ahmed Néjib Chebbi a souligné que cette crise ne pourrait être résolue sans le peuple notant qu’il faudrait laisser la parole aux citoyens pour choisir le régime politique qui leur convient le mieux et ce à travers un référendum.
Il a relevé, dans ce même contexte, la complexité du processus à cause de l’absence de texte juridique clair à ce sujet rappelant que cet outil qu’est le référendum n’est mentionné que deux fois dans la Constitution (articles 3 et 50, ndlr).
En effet, selon Ahmed Néjib Chebbi le régime politique actuel – étant « hybride » –représente une problématique majeure et est à l’origine de l’instabilité du gouvernement.
« Il faut libérer l’Etat et ceci ne peut se faire qu’en changeant de régime politique », a-t-il affirmé.
Ahmed Néjib Chebbi a pointé du doigt les tiraillements qui secouent les politiques au pouvoir pour mettre la main sur le gouvernement.
Il a expliqué, dans ce sens, que la crise actuelle avait éclaté au terme des élections de 2019 et l’une de ses premières manifestations était la chute du gouvernement de Habib Jemli début 2020.
Le politicien a ajouté que le gouvernement actuel était au cœur d’un conflit entre Rached Ghannouchi et Kaïs Saïed rappelant qu’à son arrivée à la tête du Parlement, Rached Ghannouchi a convoqué des ministres et s’est autorisé à faire ce qu’on appelle de la diplomatie parlementaire.
Ce à quoi, Kaïs Saïed a réagi en essayant de remettre la main sur le gouvernement et en allant quérir des prérogatives que la Constitution ne lui permet point.
N.J.
Ecrit par A4 - Tunis, le 29 Avril 2017
La première a vécu, a fait ce qu'elle pouvait
En partant de nulle part, en partant de zéro
Elle a été écrite dans un style pas mauvais
Par des battants, des guides et de vrais héros
La première a vécu, ça et là trimbalée
A coup de grossières retouches et de mises au pas
A coup de nouveaux décrets très mal ficelés
Fêtés à grandes pompes, à coups de tabla
La première a vécu avant de suffoquer
Avant de rendre l'âme, rejetée, piétinée
Elle a dû renoncer, tout lâcher, abdiquer
Ne supportant plus d'être à ce point malmenée
Puis vint la seconde ... de naissance déformée
Rédigée à la hâte par des handicapés
Aux neurones inexistants ou ... bien abîmés
Aux petites cervelles vides ou ... sous-équipées
Persistons ainsi avec ces textes archi-nuls
Ecrits par des bornés à la vue étroite
Ecrits par des gugusses aux idées ridicules
Qui vont nous découvrir que notre terre est plate
Moi, je la voyais belle, roulant comme un bolide ...
Me voilà dans un tacot sans volant ni frein
Me voilà emporté par des idées stupides
Où hélas personne ne peut décider de rien
Laissons la rouler, la descente est glissante
Elle finira pour sûr, sans illusion ni frime
A la fin de sa folle course harassante
Immobilisée et raide au fond de l'abîme
Il est temps de jeter cette seconde version
Version bancale qui ne tiendra jamais la route
Pour malfaçon et défaut de fabrication
Pour débilité menant à la banqueroute
Vivement la troisième, rédigée par des "chefs"
Loin de tous ces incompétents de populistes
Une constitution n'est pas une simple greffe
C'est une affaire de chevronnés et spécialistes !