
Le comité de défense de la présidente du PDL (Parti destourien libre), Abir Moussi a tenu, lundi 18 décembre 2023, une conférence de presse, où il a déclaré avoir remis au juge d’instruction un rapport fourni d’arguments qui soutiennent le recours engagé contre la désignation de l’expert chargé d’examiner le téléphone de Mme Moussi.
« Nous avons demandé au juge d’instruction de revenir sur la désignation de cette personne et de pouvoir reprendre les téléphones portables qui contiennent des données personnelles (…) la loi interdit de communiquer à des personnes privées des données personnelles sans le consentement exprès de la personne concernée. Abir Moussi n’a commis aucun crime, son état de santé est inquiétant et elle souffre de douleurs persistantes. On se demande comment, alors qu’on nous dit qu’elle a été prise en charge, c’est faux ! Aucun équipement demandé par les médecins n’est parvenu à la prison ! Elle en est au point où elle ne trouve le repos qu’en étant debout ! Pourquoi cet acharnement ? C’est de la torture physique ! » a précisé le membre du comité de défense, Karim Krifa.
Il a également souligné que la fille cadette d'Abir Moussi n’a pas pu voir directement sa mère, qui croupit en prison depuis près de trois mois, que les procédures sont si longues et si compliquées qu’elles ne peuvent qu’être une autre manière de persécuter la présidente du PDL.
Karim Krifa, avait appelé, le 12 décembre, le ministère de la Justice à fournir des informations sur l'expert désigné pour mener les expertises dans l'affaire d'Abir Moussi et de prouver qu'il est bien répertorié dans la liste des experts judiciaires. Il a alors précisé que le comité de défense signalera des cas d'usurpation d'identité dans ce dossier au ministère et au doyen des juges d'instruction.
Karim Krifa a expliqué que les résultats des laboratoires de l'État tunisien, chargés des tests et de l'examen du téléphone de la présidente du parti, Abir Moussi, étaient favorables à sa cliente. Cependant, le parquet a chargé un troisième expert, selon les recherches et l'enquête effectuées par le comité de défense, qui ont révélé qu'il n'était pas répertorié dans la liste des experts judiciaires et qu'il travaillait pour une société non-résidente sur le territoire tunisien. De plus, il n'était pas résident en Tunisie mais en France, en violation de la loi sur les experts judiciaires.
Il a ajouté que le traitement des données personnelles d’Abir Moussi par une personne physique sans son autorisation constitue une violation claire de l'article 57 de la loi sur la protection des données personnelles, qui interdit la transmission de données personnelles à des tiers sans le consentement de la personne concernée. Il a demandé au ministère de la Justice de clarifier cette question.
Abir Moussi faisait face, initialement, à trois chefs d’accusation : attentat ayant pour but de provoquer le désordre, traitement des données à caractère personnel sans l’autorisation de la personne concernée, et entrave à la liberté du travail. L’accusation a ensuite modifié le chef d’accusation prenant en considération l’ensemble de l’article 72 du Code pénal sur les attentats contre la sûreté intérieure de l'État. Dans son article 72 le Code pénal stipule : « Est puni de mort, l'auteur de l'attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d'inciter les gens à s'armer les uns contre les autres ou à provoquer le désordre, le meurtre ou le pillage sur le territoire tunisien ».
M.B.Z
Et si leur Zalèma Abir Moussi, était gravement malade en vrac à son âge de 49 ans, au point qu'ils en parlent plus que ne le font ceux d'Ennahdha, avec leur chef Rached Ghannouchi âgé de 82 ans, pourquoi voudraient-ils donc la soutenir à la tête de leur parti azlamiste, qu'ils transforment en un hôpital politique régionaliste, à l'image de ce qu'ils furent avec leurs deux défunts dictateurs déchus, Bourguiba et Ben Ali!!!
Allah yomhil wèlè yohmil.
Allahou Akbar.
Abir tu nous manques, ton piteux spectacle au parlement sera dans notre memoire a tout jamais.
C'est ainsi qu'une loi octroyant le droit d'arrêter une personne soupçonnée de terrorisme a été promulguée aux états unis suite aux attentats du 11 septembre qui, avouez-le, ne sont pas une simple attaque au couteau dans les rues de New-York. Une loi qui envoya des centaines de personnes à Guantanamo et qui, quelques années plus tard, fut fortement dénoncée par la société civile bien qu'elle ne vise aucun américain de souche. C'est que l'on a beau dire, mais le peuple américain, est seulement mal gouverné. Cependant, il demeure quand même très soucieux des droits de l'homme, dénonçant les excès des sionistes qui le gouvernent, depuis Hiroshima, la guerre du Vietnam, jusqu'aux actuels événements à Ghaza, en passant par la guerre du Golfe. C'est ce que l'on appelle un grand peuple. Un peuple à principes qui empêche ses dirigeants de faire n'importe quoi, les dénonce et fini même par les traduire en justice s'il le fallait.
De l'autre côté, vous avez les peuples racaille (instruits ou pas). Ceux qui appuient et applaudissent ceux qui, pour mieux les contrôler et se maintenir au pouvoir, arrêtent et emprisonnent à tire larigot les personnes qui les dérangent. Chez la racaille la Justice cède la place à la vindicte populaire. Mieux encore, elle bénit l'injustice.
Se basant sur une loi qui leur permet d'arrêter durant 14 mois, pour un soupçon de crime (non létal), toute personne, ils ont fait de la Tunisie un Guantanamo à ciel ouvert, non pas pour les éventuels terroristes, mais pour les femmes et les hommes politiques. Avec le prétexte de haute trahison, prétexte commun aux juntes militaires d'Amérique-latine et aux responsables baathistes du monde arabe. Voies que Bourguiba et Ben Ali nous avaient épargné, mais chassez le naturel, il revient au galop. La garde à vue est passée de facto à 14 mois pour les femmes et les hommes publics. Les peuplades primaires sortent les lois de leurs contextes pour emprisonner et sévir davantage.
Demain, ces mêmes juges qui profitent des largesses que leur donne cette loi des 14 mois, oubliant qu'un seul jour de prison injustifié est un jour de trop (chez les vrais peuples, et non pas chez la racaille), subiront peut-être cette même loi s'ils seront un jour accusés d'avoir cédé à l'influence de l'exécutif. Le temps que l'on s'assure que ce n'est pas le cas, ils feront de la taule. Ils comprendront alors l'ampleur criminelle des détentions qu'ils ont prononcées. Et cela arrivera certainement un jour.
La seule haute trahison qu'a vécue la Tunisie est celle de 2011, celle que Abir Moussi dénonce depuis le 14 janvier maudit et qui lui vaut aujourd'hui la prison dans des conditions que les commanditaires payeront certainement un jour. En effet, la donne a changé et les responsables américains les lâcheront bientôt comme ils ont lâché leurs amis islamistes, et tous les autres. Ils sont en mauvaise posture après la défaite de l'Otan, revenus la queue entre les jambes de la campagne russe, grâce à l'excellent et Juste Poutine.
Abir souffre dans sa chair sous le silence complice du peuple qui a cru faire une révolution pour bien moins que ce qu'il vit aujourd'hui. Les opposants de Ben Ali posaient des bombes; ils ne les arrêtait pas pour un délit d'opinion mais pour beaucoup plus grave que les raisons pour lesquelles sont arrêtés aujourd'hui les islamistes. Le pain, le café, le sucre, le riz, la farine, et même l'eau, manquent au pays de la trahison collective, avec une cherté exponentielle de la vie. Et comme signal, le symbole le mur de la citadelle de la Grandeur Musulmane de notre pays vient de s'écrouler à Kairouan. Pendant ce temps Ben Ali repose à deux pas de la mosquée du Prophète. Si vous n'avez toujours pas compris que Dieu ne bénira jamais votre injustice de révolutionnaires orchestrée par les sionistes, tout cela risque de tourner à la famine comme le prédit le verset 112 de la sourate des abeilles.
Je n'aime pas voir mon pays sombrer dans la haine et la misère, alors arrêtez l'injustice. Attention, arrêtez ce jeu, arrêtez d'obéir à vos donneurs d'ordres atlantistes et soyez juste. Dénoncer cette loi utilisée à tort et à travers par la basse cour de l'injustice, et par laquelle gisent en prison des gens qui attendent les preuves de quoi on les accuse.
Seyeb Abir tant qu'il est encore temps. Seyeb Abir et tous les autres. Mais surtout Seyeb Abir qui n'a jamais composé avec les tiers et qui a toujours dénoncé la révolution comme un acte de trahison; cette trahison qui vous a amené les islamistes au pouvoir, mais qui a aussi amené dans ses valises, Marzougui, Béji et Kais Saied...
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant,
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.