
Le Parti destourien libre (PDL) a annoncé, le 15 décembre 2023, qu’il avait été interdit d’organiser une manifestation de soutien à sa présidente Abir Moussi en détention à la prison civile de la Manouba.
Abir Moussi a été arrêtée et placée en détention le 3 octobre 2023 après un passage au bureau d’ordre de la présidence de la République pour y déposer une demande exigée par le Tribunal administratif dans le cadre du recours qu’elle comptait intenter contre les décrets émis par la présidence de la République concernant la convocation des électeurs aux élections locales et le découpage des districts.
Le parti a dénoncé ce qu’il a qualifié de restriction et de harcèlement contre Abir Moussi appelant à mettre un terme aux violations commises à son encontre. Il a affirmé, aussi, sa disposition à poursuivre la lutte pacifique et légale pour lever l’injustice que subit sa présidente et faire face à la « liquidation politique » qu’opère l’institution judiciaire.
La politicienne faisait face, initialement, à trois chefs d’accusation : attentat ayant pour but de provoquer le désordre, traitement des données à caractère personnel sans l’autorisation de la personne concernée, et entrave à la liberté du travail. L’accusation a ensuite modifié le chef d’accusation prenant en considération l’ensemble de l’article 72 du Code pénal sur les attentats contre la sûreté intérieure de l'État. Dans son article 72 le Code pénal stipule : « Est puni de mort, l'auteur de l'attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d'inciter les gens à s'armer les uns contre les autres ou à provoquer le désordre, le meurtre ou le pillage sur le territoire tunisien ».
N.J
Je suis déstabilisé / instable car nous sommes dans une situation et une époque de l'histoire où les conseils coûtent cher !
Rabbi Yoster Tounis!