
Le bureau politique du parti Afek Tounes réuni, hier, samedi 13 février 2021, a considéré que la crise politique actuelle revient à l’échec de l’installation de la Cour Constitutionnelle, assurant qu’il est nécessaire d’accélérer l’élection de ses membres loin de tous les tiraillements politiques.
Le bureau politique d’Afek Tounes a dénoncé les tiraillements politiques entre les deux têtes de l’exécutif à propos de la crise du remaniement ministériel et fait porter la responsabilité au président de la République, au chef du gouvernement, ainsi qu’à la coalition parlementaire qui est devenue une partie de la crise.
De ce fait, il a appelé le président de la République, dans la mesure où il est le garant de l’unité de l’Etat, à mette un terme à la crise afin que le pouvoir exécutif puisse parvenir à des solutions pour répondre aux attentes et aux préoccupations des Tunisiens. Il l’a, également, invité à se concentrer sur ses prérogatives afin de redonner à la Tunisie, tout son rayonnement à l’échelle internationale.
D’autre part, il a souligné l’échec du gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire et de ses répercussions économiques.
S.H


C'est comme ça qu'Ennahdha pense assurer sa place au sein du pouvoir et contrecarrer Abir. En fait c'est de la pure imagination cette fois ci et c'est perdu d'avance.
1-Ces traitres de Afek Tounes l'avenir et les background de Rached Ghannouchi les chuttes de :
Nida Tounes BCE ,
Y-Chahed ,
MB-Jafer
Merzougui CPR
Mechichi
QT -Karoui & Karoui
et tous les instituts nat- l'Education, Sante' , l'economie , la detruits par Ennahda et les arabes et garace au ces traitres des partis polit .
REVOOOOLTE
REVOLLLTE REVEILLEIEZ VS LES TUNISIENS
Kais Saied n'avait pas tort dans son dernier discours lorsqu'il affirmait que le règlement intérieur de l'ARP était circonscrit aux frontières du Palais du Bardo;
Mieux encore,la Constitution de 2014 vérifie si tel ou tel point voté à l'ARP dans son règlement intérieur est conforme ou non à la Constitution;
Pour exemple,ce même règlement avait stipulé que lors d'un remaniement ou à chaque remplacement de ministre,le nouveau devait être confirmé par un vote à l'ARP;
Youssef Chahed ,dans un de ses discours,s'était insurgé contre cette loi.
Evidemment et en l'absence d'une Cour,les choses se sont poursuivies..
Toutefois,lors de son refus de la prestation de serment des nouveaux ministres,KS n'avait pas manqué de préciser que l'aval de l'ARP ne constituait pas une raison suffisante pour rendre le remaniement constitutionnel,avant d'enfoncer le clou comme signalé ci-dessus;
La seule issue est donc dans l'achèvement du processus institutionnel avec la mise en place de la Cour Constitutionnelle ,Arbitre suprême entre les trois pouvoirs...
Ceux qui la sabotent en ont peur car ils prétendent qu'elle serait infiltrée par des éléments islamistes;
Ils ont peur de Ennahdha et veulent attendre que le CSM ou l'ARP soient purgés de leurs éléments islamistes.
Je tiens à rappeler à ceux qui agitent cet épouvantail Ennahdha que ce parti est passé de 90 à 69 à à peine une cinquantaine de députés soit en gros un député sur quatre;
Ce parti s'était engagé sous le mandat de BCE d'être un parti civil comme les autres;
Les règles de la Démocratie imposent d'accepter le verdict des Urnes,quel que soit ce verdict;
Cette Cour Constitutionnelle est le garde-fou,la boîte à fusibles,le disjoncteur de toute Démocratie;
De temps en temps,il y a un fusible qui saute par ci,par là,une loi,un projet de loi ,décret envoyé à la poubelle pour non conformité à la Constitution.
Bref,la seule sortie de crise aujourd'hui est donc de parachever ce processus institutionnel avec la mise en place de cette Cour Constitutionnelle afin qu'elle puisse arbitrer sur tous les dépassements sur les prérogatives que leur a conféré la Constitution,que ces dépassements proviennent des têtes de l'exécutif,du législatif ou du judiciaire;
Faute de quoi,au lieu de voir le fusible sauter,c'est la tête qui risque de sauter.
Kayes Saied est entrain de faire ce travail de moralisation de la classe politique...
Lui, l'honnête professeur de Droit, l'homme droit, sincère et intègre l'a compris car il sait très bien, contrairement à vous, l'utopiste ou fataliste (au choix!), que c'est une absurdité que de mettre la charrue avant les boeufs ( au sens propre comme au figuré !!).
Et donc (comme dirait l'autre), force est de constater que la balle koura est maintenant dans le camp du fusible qui va sauter, car elle a été bien renvoyée par la tête pleine du capitaine de l'équipe nationale !
Continuer à vouloir faire obstruction à sa mise en place sous prétexte d'assainir je ne sais quoi est précisément ce qui relève de l'Utopie;
Avec ce raisonnement,pourquoi ne pas assainir pendant que vous y êtes les électeurs tunisiens de tout ce que vous considériez comme corrompus ou bien affiliés à je ne sais qui;
La différence qui existe entre nous,voyez-vous,c'est que vous êtes porté jusqu'au chauvinisme au soutien inconditionnel de KS,alors qu'en ce qui me concerne,je cherche à faire valoir la primauté de cette Constitution tunisienne,votée à l'unanimité tard en cette soirée de Janvier 2014,et qui dans ce chapitre relatif à la Cour Constitutionnelle,essaye de créer un arbitrage entre les trois pouvoirs.
Où vous voyez des communistes, des gauchistes, confondant tout juste pour vous convaincre tout seul que ceux-là seraient le péril.
Le péril imaginaire vous sert d'habillage pour faire oublier le vrai péril, l'islamisme.
Vous ne trompez que votre imagination vacillante.
Il faut avoir le courage de vous affirmer islamiste.
Ils se permettent de se placer en juges, distribuant équitablement entre les parties les responsabilités dans la crise.
Cela aurait du style et de la grandeur si ce n'était pas faux et uniquement dicté par les petits calculs de faire balance égale.
S'agissant de la Cour constitutionnelle, chacun sait que ce sont les islamistes qui ont joué la montre et bloqué le processus de désignation.
Pour le reste, ils auraient pu faire montre de finesse et nommer les faits ayant conduit à la guerre des pouvoirs.
Admettre que Mchichi s'est vendu aussitôt installé se rangeant dans le camp de ceux qui veulent tous les pouvoirs, tout le pouvoir. Dès lors, les choses n'ont fait que s'aggraver jusqu'à leur manifestation publique illustrée par l'attitude réciproque de Ghannouchi et K. Saied...
Les prétentions de l'un face à l'orgueil de l'autre ne pouvaient qu'auguiser les oppositions. Les caractères étant si opposés, il ne pouvait en résulter que le bras de fer.
Si l'on reste dans les arguments psychologiques, on peut noter des desseins et des conduites antagonistes. L'un calcule et ourdit les coups, achète les fidélités dont il se déleste aussi promptement si elles l'encombrent ou gênent ses coups. L'autre, raideur dans le verbe et précision ne compte rien rien céder de l'essentiel. Au moins, ce qu'il considère tel.
Leurs idéologies seraient du même gisement : islam et convictions fortes de tenir le juste. Certains diraient le vrai.
Ils se distinguent, au moins jusqu'alors, par la modalité de réaliser le programme. Là où Saied tente de faire comme il dit vouloir faire, Ghannouchi tend à n'avoir que l'objectif pour horizon et tous les moyens sont bons pourvu qu'il y atteigne.
Ces éléments schématiques pour comprendre ont au moins le mérite de montrer l'inanité des déclarations de notre aréopage qui manque même de pédagogie envers ses électeurs et sympathisants.
Alors de tout ce beau monde, je préfère la compagnie de Saied qui relève le niveau. Mais, on n'est pas tenu de souscrire à son corpus idéologique s'il est tel que je crois l'avoir saisi.
Quant à la Cour, elle peut attendre. La sagesse et la hauteur de vue compatibles avec l'intérêt général ne sont pas de saison. On aurait bien du mal à recruter ces personnes probes, cultivées au point de conduire des exégèses éclairées.
Ni le pays, ni ses élites, ici nommées compétences, ne sont à même de vivre sous le signe du civisme démocratique.
On ne peut facilement le peuple, ou les peuples, ayant toujours vécu comme troupeau sous la bonne garde de petits potentats, de séides éclairés du colonialisme ou de dictateurs.
Sur le fond, le communiqué semble au départ, mettre tout le monde dans le même sac, en renvoyant dos à dos le Président le CDG et la majorité, sauf qu'il finit par jeter l'anathème sur le seul Président, en lui demandant à mots à peine voilés, d'amorcer une reculade au nom de la sacro sainte "unité de la nation". Maintenant il faut savoir, si tout le monde est responsable, il faut que tout le monde recule d'un pas, mais s'il n'y a qu'un pécheur, alors pourquoi sermonner tous les fidèles ?!
Amicus Plato, sed magis amica veritas.
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Distanciation ?
Pour une raison très simple : qui va designer et qui va voter ?
Ce sont les mêmes malfrats qui ont taillé la construction pour consolider leurs positions au Parlement et ainsi dominer la scène ,posséder l'arme fatale contre Le Président et faire passer toutes les lois et les directives en faveur de leurs intérêts et là bonjour la cata!
Le moment est très mal choisi pour le faire, il faudrait nettoyer le Parlement avant de procéder à quelconque aventure qui risque de coûter cher à nous et à la Démocratie.
L'occasion était propice à l'époque de BKS alors qu'il avait toutes les cartes en main avec toute la majorité.
Il faut laisser d'abord passer l'orage et puis on verra.