
La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès du Tribunal de première instance de Tunis a condamné par contumace l’ancien président de la République Moncef Marzouki, son ex-conseiller Imed Daïmi, ainsi que l’ancien bâtonnier Abderrazek Kilani, à une peine de 22 ans de prison ferme, assortie de l’exécution immédiate.
Le même jugement a été prononcé à l’encontre de deux autres accusés également en fuite, apprend Business News, vendredi 20 juin 2025, de sources judiciaires.
Ces condamnations interviennent après que la chambre des mises en accusation spécialisée en matière de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a ordonné leur renvoi devant la juridiction compétente, afin qu’ils soient jugés pour des faits qualifiés de crimes à caractère terroriste.
Selon la porte-parole du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, les poursuites font suite à une conférence de presse tenue à Paris par Moncef Marzouki. Lors de cet événement, ce dernier, accompagné d’Imed Daimi et d’Abderrazek Kilani, aurait tenu des propos virulents à l’encontre de certaines institutions de l’État tunisien et de magistrats en fonction. Cette intervention publique a conduit à l’ouverture d’une enquête judiciaire et à l’analyse de son contenu.
Les autorités judiciaires estiment que ces actes relèvent de l’incitation à la haine et de l’atteinte à la sûreté de l’État, dans un contexte considéré comme relevant de la législation antiterroriste.
S.H
Ce n'est pas demain la veille, qu'on oubliera le passage chaotique de la Tunisie, vécu sous la présence de ces charlots aigris, au pouvoir, devenue symbole de la médiocratie et de la haine, à travers les NATIONS..
On peut dire que notre justice a fait un pas de géant, depuis le carnage opéré sous l'ère Bhiri !!
Cordialement assil iRRiF ahlou erroujoula ahlou ELWATTANiA ahlou elkaram