L’ancien membre d’Ennahdha, Karim Abdessalem, a affirmé, lors de son intervention, lundi 13 décembre 2021, sur Shems FM, que certains responsables de « l’appareil secret d’Ennahdha » ont occupé des postes officiels au sein de l’Etat.
Karim Abdessalem a ajouté que des parties affiliées à l’appareil secret ont assumé des responsabilités officielles au sein de l'Etat, des conseillers de l’ancien chef du gouvernement Hammadi Jebali notamment et des conseillers dans des ministères.
« Je le dis et j’en assume la responsabilité, l’appareil secret d’Ennahdha existe depuis trente ans et n’a jamais été déclaré », a-t-il ajouté, précisant qu’il en a lui-même fait partie.
L’ancien membre d’Ennahdha, qui n’en est pas à ses premières révélations fracassantes, a poursuivi en affirmant que le gouvernement d'Ali Laârayedh comprenait également des responsables de l’appareil secret, dont un conseiller au ministère de l'Intérieur « que tout le monde connaît ».
« Rached Ghannouchi est politiquement fini et il doit réfléchir à une sortie éthiquement sûre. Je suis un cas difficile, je suis là et je vais continuer à parler », a-t-il déclaré.
Sur le récent drame survenu au siège d’Ennahdha, l’immolation du militant Sami Sifi et l’incendie qu’il a provoqué, Karim Abdessalem a estimé que cela ne se serait jamais produit si Rached Ghannouchi avait accepté de rencontrer la victime.
Le jour du drame, Karim Abdessalem avait exprimé sa colère et son écœurement par rapport à la déclaration du président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, au sujet de Sami Sifi.
Karim Abdessalem a révélé que l’homme avait été victime d’un licenciement abusif auprès d’une entreprise pharmaceutique privée. Des leaders d’Ennahdha, dont Souad Abderrahim et Abdelfattah Mourou, lui avaient promis d’intervenir afin de régler la situation. L’homme était pris en charge par sa femme en raison de sa situation financière difficile.
Il a précisé qu’il le connaissait depuis 37 ans. Il avait été arrêté dans une autre affaire que celle des attentats de Beb Souika. Karim Abdessalem a expliqué qu’ils avaient étudié ensemble au lycée technique de Tunis (Rebaptisé lycée 9 Avril 1938). Il faisait partie d’un groupe d'élèves qui avait été jugé par le régime Ben Ali dans l’affaire de Cité Ettahrir.
« Ils dépensent des centaines de milliards dans les campagnes de lobbying et dans leurs réunions privées ! Des sommes dépassant de très loin le salaire d’un fonctionnaire ! Par la suite, ils essaient d’exploiter un drame pareil ! Ils l’ont tué à deux reprises, en l’exploitant lors de conflits politiques et en le poussant à un tel acte ! », A-t-il ajouté, dans une déclaration.
Karim Abdessalem avait aussi appelé les militants et les anciens membres d’Ennahdha à se révolter contre les dirigeants du parti.
M.B.Z
Donc ils savent qui c'est le commanditaire de l'assassinat de Feu Chokri Belaid puisqu'il etait au courant de tout.
Et avec précision.
Pourtant les faits sont connus même en dehors de ce ministère.
Ce monsieur évoque un sujet très grave, et du plus haut intérêt pour la sécurité du pays, ce qui nous aide au moins à former quelques hypothèses explicatives de ce qui nous fut imposé et le spectacle d'un pouvoir anesthésiant durant des années.
Comment comprendre que des crimes aient été commis tels les assassinats politiques ou celui du massacre de gardes présidentiels dans une opération terroriste dans un lieu à quelques encablures du siège du ministère de l'intérieur ?
Comment comprendre que les responsables et les exécutants n'aient pas été, jusqu'à ce jour, connus, inquiétés ou arrêtés?
Comment, comment....
Il fallait que l'Etat, ses appareils aient été asservis.
Et certains vont nous parler de justice indépendante.
Beaucoup aiment à se payer de slogans.
ça mijote grave chez les "philosophes" et les cuisiniers es droit constitutionnel, droit administratif, droit pénal, et droit civil réunis de nahdha , une vraie tambouille que seule une idéologie totalitaire, s'appuyant sur une constitution totalitaire, un justice dévoyée et suspecte, telle que nahdha les pratiquesdepuis 2011, continuent à nous balancer de la poudre aux yeux. On dirait que nahdha dispose, comme "conseillers", d'experts qataris et britanniques réunis.
Que Karim Abdessalem aille se recoucher, tout en digérant ses toxiques nahdaouis, lesquels, si l'on comprend bien, il s'y attache toujours comme le fait un parasite incrusté dans la peau d'un chien atteint de la rage. Out ! Très manifestement, les rats nahdaouis quittent leur navire nahdaoui, déjà en carton-pâte depuis sa construction et ça ne date pas d'aujourd'hui et c'est toujours les les petits ratons qui désertent les 1ers, mais aussi "les plus "intellectuels", tels que jebali, lâadhari et autres...sous PRETEXTE de " dénoncer " leur maison mère, nahdha, qu'ils n'ont jamais quittée, d'ailleurs, en réalité. Un loup qui quitte sa meute est un loup mort et un loup politique qui quitte sa meute politique, EN EXPLIQUANT EXLICITEMENT LES RAISONS DE SA DECISION, EST UN LOUP QUI A ACCEDE AU STATUT HUMAIN; CE N'EST PAS LE CAS DE M. KARIM ABDESSALEM.
Il n'a pas eu sa part du gâteau, alors il nous l'a jou mesquin. Il dénonce
Il dénonce quoi ? Après qu'il a participé aux horreurs depuis des années. Ses mains sont tâchees de sang. Il avait fait partie de ce système criminels.
Il n'a rapporté rien de nouveaux de ce qu'on savait déjà.
Une honte ces gens
C'est raisonnable après tout de sa part.
Oui si on veut, il y a beaucoup, comme lui. Il faudrait qu'il aille avouer tout ce qu'il sait, et là on va le considérer comme un héros.
Bonne journée