
La plus forte centrale syndicale tunisienne tient aujourd’hui et demain un congrès qui devrait voir la participation de plus de cinq cents personnes. Malgré les appels à l’annulation ou la suspension de ce congrès, malgré la situation sanitaire dans le pays et à Sousse, où se tient la réunion et malgré l’injonction judiciaire, l’UGTT a quand même ouvert son congrès.
Le congrès non électif de l’UGTT s’est ouvert ce matin à Sousse avec la participation de plus de cinq cents syndicalistes. Les mesures sanitaires ont été respectées religieusement, répète-t-on à l’envi à la centrale syndicale. En effet, des médecins ont été mobilisés à Sousse pour effectuer des tests rapides de détection du Covid-19 à tous les congressistes. Six cas de contamination ont déjà été signalés la veille de la tenue du congrès. Les sièges à l’intérieur de la grande salle de conférences de l’hôtel où se tient la réunion, ont été placés de telle sorte à ce qu’il y ait une distance de quelque cinquante centimètre entre chaque chaise et un ruban a été introduit au dessous pour empêcher leur déplacement.
Ces mesures que l’UGTT estime drastiques n’ont cependant pas du tout été suffisantes pour calmer la polémique autour de la tenue de ce congrès. Et pour cause.
Il y a des raisons de fond et de forme qui font que plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer la tenue de ce congrès, jugé immoral par la majorité des observateurs de la vie politique tunisienne.
Sur le fond, ce congrès doit valider la modification des statuts de la centrale syndicale pour que les membres du bureau exécutif puissent être élus plus de deux mandats. Cela permettrait notamment à Noureddine Taboubi, secrétaire général, de rester à la tête de la centrale au-delà de son mandat initial. Le prétexte est tout trouvé et ressemble un peu à ce que l’on entend dans toute dictature : il n’y a pas d’alternance valable et il est impératif que l’équipe actuelle demeure aux commandes.
« Un affront pour la démocratie, un forcing intolérable dans une Tunisie post-révolutionnaire qui veut instaurer les pratiques démocratiques dans toutes ses institutions », ont jugé plusieurs syndicalistes. Le premier à être monté au créneau est le controversé Lassâad Yaâcoubi de la fédération de l’enseignement secondaire.
Ici et là, on estime que l’équipe actuelle n’a rien de particulier à offrir et n’est certainement pas meilleure que d’autres équipes qui l’ont précédée. On pense notamment à Houcine Abassi, ancien secrétaire général de la centrale, qui a été un des acteurs majeurs du dialogue national de 2013 qui s’est soldé par un Prix Nobel de la Paix. En comparant Houcine Abassi à Noureddine Taboubi, il n’y a pas photo, il y a une unanimité pour dire que M. Abassi est de loin meilleur que son successeur. Pourtant, force est de constater que M. Abassi n’a pas cherché à modifier les statuts pour rester au-delà de son mandat, malgré toutes ses réalisations et un mandat des plus réussis.
Noureddine Taboubi, quant à lui, n’a pas vraiment brillé et n’a pas réussi à imposer la centrale comme acteur majeur de la vie publique tunisienne. Sa proposition de dialogue national pour en finir avec la crise politique actuelle qui frappe le pays, a échoué. Peu importent les causes et les responsables de cet échec, mais le fait est là, M. Taboubi n’a pas réussi à s’imposer, comme le faisait son prédécesseur.
Sur la forme, et c’est là où le bât blesse, la tenue de ce congrès irrite beaucoup les Tunisiens. Elle renvoie, ni plus ni moins, l’image d’un pays qui fonctionne avec deux poids deux mesures. D’un pays où les plus forts font ce qu’ils veulent, alors que les plus faibles sont sommés de respecter les lois et les consignes de restriction sanitaire.
Au vu de cette situation sanitaire, justement, le gouvernement a pris une série de mesures pour restreindre les déplacements entre les régions et interdire la tenue des réunions, des cérémonies de mariage et des spectacles. Le Grand-Tunis, un véritable cluster qui ne dit pas son nom, est isolé du reste du pays et il est théoriquement impossible d’en sortir ou d’y entrer. La situation est tellement alarmante que l’on a décidé de confiner les Tunisois chez eux les week-ends.
Idem à Sousse où la gouverneure a interdit, le week-end dernier, l’accès des vacanciers aux plages.
La ville est classée cinquième dans le pays en termes de nombre de contaminations par cent mille habitants. Dimanche dernier, la ville a été soumise à un confinement obligatoire pour une semaine après la détection du variant Delta du Covid et un taux d’incidence de 566,4 par 100.000 habitants. Dans plusieurs pays au monde, on confine quand on atteint un taux de cent !
Ce sont là les mesures sur le papier décidées par les autorités. En pratique, il en est autrement et on ne compte plus les citoyens qui violent les décisions des autorités.
L’UGTT, jusque là, est considérée comme une des institutions les plus honorables du pays. Une institution qui, de par son statut et son historique, se doit d’être un modèle d’exemplarité.
Or la tenue de ce congrès en pleine crise sanitaire ne peut que renvoyer une mauvaise image. Les Tunisiens, et les Soussois en particulier, ne peuvent pas comprendre pourquoi on les oblige à se confiner chez eux, alors que les syndicalistes ont le droit d’organiser une réunion de plus de cinq cents personnes.
Pour donner un semblant de légalité à la chose, la centrale syndicale a fait de telle sorte d’obtenir une autorisation expresse du ministère de la Santé. Un ministère qui autorise aux uns ce qu’il interdit aux autres.
Face à cette violation flagrante des mesures sanitaires et de la morale, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer ce népotisme éhonté. Cela n’a pas fait reculer pour autant la centrale qui a maintenu la date de son congrès.
Le député Yassine Ayari a intenté un référé auprès du Tribunal de première instance de Tunis pour faire annuler le congrès, mais son action a été rejetée pour incompétence territoriale, puisque le congrès se tient à Sousse et non à Tunis.
Ca tombe bien, une autre action a été intentée au Tribunal de Sousse pour faire annuler le congrès. Cette dernière a abouti, et le Tribunal a ordonné la suspension des travaux et ce après la détection des six cas de contamination hier.
Qu’à cela ne tienne, l’UGTT a trouvé une entourloupe juridique pour désobéir à l’ordonnance judiciaire et ce en obtenant une nouvelle autorisation du ministère de la Santé !
Techniquement, en apparence du moins, ce que fait la centrale syndicale est drapé de toute la légalité nécessaire. Sauf que c’est immoral. Très immoral. Une institution aussi prestigieuse que l’UGTT ne peut pas agir ainsi et renvoyer à la population cette piètre image d’une organisation qui tord les lois à son avantage. Pire, l’UGTT a montré en quelques heures qu’elle a l’Etat à sa botte et qu’elle est capable de contourner une décision judiciaire.
L’organisation de Farhat Hached, récipiendaire du Prix Nobel de la Paix, a sali ce jeudi 8 juillet 2021 son image, son prestige et tout ce qu’ont construit ses anciens leaders.
Sous la houlette de Noureddine Taboubi, l’UGTT démontre aujourd’hui qu’elle ne respecte pas la démocratie et ses exigences, qu’elle est au dessus de l’Etat et au dessus de la Justice.
R.B.H


Autant donner la parole a un terroriste de daech pour qu'il dénonce le congrès de l'UGTT pour cause du Covid.
@BN : Yékhi infiltré par les mercenaires islamistes ntouma ? wala votre site est réquisitionné de force ? wala Nizar Bahloul les valeurs mté3ou elles englobent a la fois le mal et le bien ?
@Nizar Bahloul : yékhi mabiou3 enti ?
Brabi si tu peux répondre franchement dans un article pour nous expliquer une fois pour toute chbih ton journal a l'air d'un journal vendu.
@Modératrices je sais oui, mon commentaire va direct dans la poubelle, faut bien protéger le patron au détriment de la nation n'est ce pas ? Mais ne vous inquiétez pas vous êtes des patriotes, des patriotes kbar barcha, des super patriotes. A un point on se demande d'où vous venez en fait.
On peut l'appeler nahdha 2 tellement c'est aberrant et incivique cette union dite des "travailleurs" tunisiens, qu'il fallait désigner par les " gâtés chômeurs de luxe" tunisiens qui mènent la belle vie et qui ne leur manque de rien, ni argent, ni voiture, ni beuverie, ni voyages, ni commodités tout genre, ni même impolitesse et banditisme.
C'est les maîtres à bord à Tunis (leur colonisée) et maintenant ils aspirent à conquérir d'autres villes, puisque Sfax est presque conquise.
Ce chien était à poil long, couleur marron-chocolat, autant dire pas très beau mais d'une gentillesse qui vous marque à jamais.
Il était doux comme un agneau et venait lécher la main à celui qui l'appelait gentiment. . . ou lui donnait un susucre. . .
Raison pour laquelle mon p'tit frère sentait toujours le chien. . .
On l'appelait Bobby et il répondait toujours à son nom par un bref aboiement roque. . . très marrant !
Quand il est mort, mon p'tit frère était inconsolable et avait tellement maigri de chagrin, que de guerre lasse mon père a fini par lui offrir toute une collection du Journal de Tintin. . . collection qui n'a pas tardé à faire le bonheur de toute la fratrie. . .
Comme quoi, le malheur de l'un peut faire le bonheur des autres !
Quel rapport ? Aucun !
Moralité. . . ? Il n'y en a point !
Ou plutôt si !
Pour "discuter du fond", faudrait d'abord qu'il en existe un, de fond !
Or là, je n'ai trouvé de remarquable que les fautes de français. . .
C'est ainsi, lorsque le fond manque le plus, je m'attaque à la forme !
MPP le mollusque vous salue, "bien bas" !
Car, il est probable que l'on puisse réprouver la manière et le fait, s'agissant de l'organisation du congrès de L'UGTT. Mais, on rechercherait vainement les preuves de moralité, et l'attachement de Ayari et d'autres à cette vertu.
Bien pire, on ne relève aucune protestation chez ces gens lorsque Ennahdha a fait défiler à Tunis, du monde venu par autocar des fiefs islamistes, alors que la pandémie était active.
Et puis, les moralistes sont bien souvent ceux qui s'arrangent avec la morale.
Pour le dire d'un mot, on sait que Ayari et d'autres parlent de morale. Parlent seulement.
Alors, Ayari en chevalier blanc, on n'oserait y croire.
Va au diable toi et tes congressistes hor la loi !
Avec la complicité sinon le laxisme de la flicaille de Monchichi, laquelle aurait obéi aux injonctions du patron provisoire et dérisoire. . . car qui dit "injonction judiciaire" dit "force publique" pour faire respecter une décision judiciaire, sinon cela crée un précédent qui sera opposé à toute nouvelle "décision judiciaire" et l'on rigolera au nez de celui qui prétendra ensuite que la Tunisie est un pays de droit. . .
A moins que ce ne soit "un pays droit dans le mur", je ne vois pas !
Les futurs "covidées" en réa qui rempliront hostos et cliniques seront-ils pris en charge par l'organisation mafieuse ou par le pauvre con-tribuable qui n'en peut plus, qui n'en peut mais ?
Peut-être seront-ils consolés avec un cadeau spécial de la part du garçon-boucher. . . sous forme d'un "bakou costiliettes". . . ?
Dame ! l'aïd qui vient ce n'est pas pour les chiens !
MPP.
Vu les chiffres dramatiques annoncés aujourd'hui, je pense que :
- un tel message doit être diffusé par toute la presse
- l'Etat a toutes les raisons d'employer la force pour faire respecter ces règles
nos hôpitaux sont rongés par la corruption ni plus ni moins , et leur rénovation et développement nous auraient permis de tenir contre une épidémie mineure tel que COVID19 ainsi que la mise en application de traitement avant hospitalisation comme dans certaines parties de l'Inde depuis peu et à Marseille...mais nos médias et politiques suivent le discours apocalyptique occidentale qui a détruit l'économie des pays du tiers monde..pas celle de l'occident qui a les moyens de tenir .
lisez Lucien Cerise "Gouverner par le chaos" (Ah§j'oublie que l'on ne lie plus, on consulte facebook et instagram pour se cultiver )et d'ailleurs il explique dernièrement que "nous ne sommes pas censés sortir un jour de la crise dite sanitaire, qui est en fait purement politique. D'un point de vue sanitaire, la covid-19 n'est pas un problème, mais elle sert de prétexte à faire entrer le monde entier dans une « nouvelle normalité » ' du moins, c'est ce que veut le biopouvoir transhumaniste. Son projet est la société « sans contact », c'est-à-dire sans contacts humains, programme soutenu entre autres par le gouvernement sud-coréen, où les interactions sociales directes disparaîtront et seront encadrées, médiatisées et si possible remplacées par la techno-science, l'informatique et les écrans1. Pour y parvenir par étapes, le pouvoir accumule les mesures de contrôle social sans qu'aucune n'annule les autres et en espérant les rendre irréversibles. Le confinement et le couvre-feu doivent devenir perpétuels, le port du masque doit être permanent, la distanciation physique aussi, il faudra nous revacciner tous les six mois pour mettre à jour notre « passe sanitaire », nouvelle mouture du passeport intérieur des régimes totalitaires, etc......Pour éviter de tomber malade, nous devons donc tous vivre désormais comme des malades. Tout le monde ' y compris les bien-portants ' doit régler son comportement sur les malades et adopter un style de vie calqué sur celui des malades en acceptant de se soumettre quotidiennement à des mesures destinées en temps normal seulement aux malades....La frontière entre maladie et santé s'efface : nous sommes tous potentiellement malades, comme chez le Docteur Knock, et nous devons donc tous accepter d'être tous traités comme des malades. Cette « nouvelle réalité » de la maladie permanente et omniprésente doit permettre de remettre votre santé entre les mains du biopouvoir cybernétique..."
Pourquoi le chameau ne voit jamais sa bosse. . . lui qui ne "lit" pas assez pour ne pas confondre "lire" et "lier". . . ?
MPP.
et Oui c'est extrêmement immoral d'autoriser ce deux poids 2 mesures
on croit rêver !!
Ils sont cas contacts !!!
Directeur de la rédaction : Nizar Bahloul
Journalistes : Imen Nouira, Raouf Ben Hédi, Sarra Hlaoui, etc...
Rendez-vous devant le tableau d'affichage le 20 juillet ! En espérant que seul le pauvre agneau sera le seul mouton-émissaire de ce challenge suprêmement imbécile !
de bureaucrates de l ugtt, qui roulent en limousine flamboyantes et qui violent le statut de l ugtt pour rester chefs a vie, au sein de la direction est desormais une maffia syndicale, qui en plus assassine les tunisiens en tenant coute a ce que ce congres assassin ait lieu.
Que les tunisiens meurent du covid pour que Taboubi reste chef du syndicat a vie! . Encore plus assassin est criminel est ce gouvernement qui pourchasse les pauvres et propage le virus en permettant la tenue de ce morbide congres qui tuera des centaines de tunisiens dans toute les regions a travers 600 participants venus de toutes les regions.
La Tunisie mérite mieux que ces crapules...
Ce que fait Taboubi et Cie est plus qu'immoral, il tombe sous le coup de la loi !
Pendant cette période de vrai tsunami du Covid organiser un congrès lui permettant de rester à la tête de l'UGTT à vie, bafoue la règle élémentaire de l'alternance comme principe démocratique indiscutable et met en danger la vie des citoyens.
Taboubi et celui qui lui a signé l'autorisation au ministère de la santé auront des cadavres sur les bras !
Ce qui est le plus scandaleux, c'est le silence radio de toute la classe politique toutes tendances confondues, aucun sauf El Karama ( leur seul mérite offert par l'UGTT ) n'a contesté même du bout des lèvres la tenue de ce congrès de la honte, ils ont tous peur de l'UGTT qui apparemment contrôle tous dans le pays !