Le député d’Attayar et président du bloc Démocrate, Hichem Ajbouni, s’est exprimé, dans la nuit de mardi à mercredi 24 juin 2020, sur l’affaire de conflit d’intérêt dans laquelle est impliqué le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh.
Celui-ci détient, rappelons-le, une partie du capital d’une entreprise spécialisée dans l’environnement et qui fait partie d’un groupement (Valis), auquel l’Agence nationale de gestion de déchets a attribué deux lots, le 17 avril 2020, pour l’exploitation de décharges contrôlées et des transferts y afférents à Nabeul, Zaghouan et Bizerte pour une valeur de plus 44 millions de dinars.
En complément des réactions dénonciatrices qui ont déferlé à ce sujet, Hichem Ajbouni a noté sur sa page Facebook que l’opinion publique avait droit à une réponse sans équivoque invitant le chef du gouvernement à allouer 25% du temps qui sera consacré à son audition au Parlement à cette affaire.
Le chef du gouvernement présentera lors de la plénière du 25 juin 2020 son bilan des 100 premiers jours et son plan de relance économique devant les membres de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP). Le Parlement a accordé sa confiance à la composition gouvernementale Fakhfakh le 27 février.
Le député Hichem Ajbouni a, également, mentionné quelques interrogations auxquelles, à son sens, le chef du gouvernement devrait répondre.
« 1 – A quand remonte la décision d’accorder le marché au groupement Valis auquel participe la société Vivan à hauteur de 34% et dans laquelle Elyes Fakhfakh détient 66% du capital ? Est-ce que cette décision avait été prise avant ou après avoir approuvé le gouvernement Fakhfakh ?
2 – Ce groupement a-t-il bénéficié d’une quelconque faveur de la part de l’Agence nationale de gestion des déchets ?
3 – Est-ce qu’Elyes Fakhfakh est intervenu sur l’appel d’offres ? Avait-il exercé une quelconque influence sur les décisionnaires ?
4 - Le fait qu’il soit chef du gouvernement représentait-il un élément de pression sur l’Agence nationale de gestion des déchets ? », a écrit Hichem Ajbouni sur sa page Facebook.
« La réponse à ces questions et celles qui seront soulevées pour l’opinion publique déterminera l’approche qu’on adoptera pour traiter ce dossier », a-t-il ajouté soulignant que « la loi doit être appliquée à tout le monde sans exception, aucune ».
N.J.
Yaktaa assabhom.
Même, surpris en flagrant délit, la main dans le sac, ils trouvent toujours le moyen de vous balancer des excuses abracadabrantes.
élouttif, Mala rassa.
La dine wa la mila.