
L’entreprise de VTC, Bolt a répondu, mardi 25 mars 2025, à la récente décision prise par les autorités tunisiennes. Les avoirs bancaires de Bolt ont été saisis, elle a été rayée du registre des entreprises et a été poursuivie en justice pour de graves accusations notamment, pour blanchiment d’argent.
Bolt a réagi dans un communiqué rejetant les accusations, soulignant que les actions des autorités ont été prises sans le recours à un juge d'instruction, ce qui a empêché l'entreprise de défendre ses droits. Par ailleurs, la société a insisté sur le fait que ses opérations en Tunisie respectent la législation locale et que l'entreprise a investi plus de dix millions d'euros dans l'économie tunisienne. Malgré ces mesures, Bolt prévoit de contester les décisions qualifiée d’« illégales » par voie juridique, tout en maintenant ses services opérationnels en Tunisie.
Voici le texte du communiqué :
« Concernant les récentes accusations portées contre Bolt Les allégations du gouvernement tunisien à l'encontre de Bolt sont infondées. Toutes les actions des autorités locales ont été prises sans l'implication d'un juge d'instruction. Nous n'avons pas eu la possibilité de contester les allégations des autorités, ce qui nous a empêchés de défendre nos droits. En tant que principal acteur du marché, nous prévoyons que ces mesures pourraient affecter tous les participants du marché et créer un précédent inquiétant.
En tant qu'entreprise mondiale, Bolt s'efforce toujours de suivre les règles et règlements locaux dans tous les marchés où elle opère. Les opérations de Bolt en Tunisie sont conformes à la législation locale, c'est pourquoi nous avons décidé de prendre toutes les mesures nécessaires pour contester ces décisions illégales par les canaux juridiques appropriés.
Les services de transport à la demande Bolt resteront entièrement opérationnels en Tunisie, et nos conducteurs et clients pourront utiliser l'application comme d'habitude.
Au cours des trois dernières années, nous avons investi plus de 10 millions d'euros dans l'économie tunisienne, soutenant directement l'infrastructure locale, la mobilité urbaine et les opportunités de revenus pour les conducteurs. Nous avons réussi dans nos efforts pour améliorer la mobilité locale - selon notre dernière enquête, plus de 85 % des Tunisiens considèrent le transport á la demande comme un bon complément aux transports publics et plus de 54 % de la population utilise les services de transport á la demande chaque semaine ».
R.B.H

Les accusations portées contre cette compagnie internationale me paraissent dignes d'une entreprise mafieuse de grande envergure.
L'état devrait immédiatement se pencher sur ce cas et vérifier réellement les accusations au risque de débouter le juge qui a eu la légèreté de comdamner cet organisme.
En fait, l'inexistence des taxistes "" au tarif normal "" suite à leurs conversion Bolt a obligé les citoyens à recourir à Bolt avec des tarifs extrêmement chers fixés unilatéralement par "" les taxistes sans l'intervention de l'état "".
Est-ce qu'il est alors normal que les taxistes autorisés par l'état à exercer appliquent unilatéralement des tarifs exorbitants
En fait, dans ces conditions "" à mon avis non réglementaires "" où le citoyen se trouve submergé par les dépenses de transport bolt en absence des moyens suffisants publics.
Alors, dans ce cas , on pourrait nous référer à la loi d'offre et de demande avec la liberté de fixer les prix , MAIS, dans ce cas, il faudrait aussi laisser la liberté à tout citoyen titulaire d'un permis de conduire d'opérer comme taxiste sans aucune contrainte de l'état pour réduire de façon évidente les tarifs.
En conclusion, l'état est responsable de ce secteur de transport et c'est à lui de fixer les tarifs pour le public et aussi pour les privés après négociation .
Ou bien laisser la liberté totale à tout détenteur de permis , après avoir acquis un moyen de transport convenable à opérer comme taxiste .
Sérieusement ?
Qui aura encore envie ?

