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Tunisie - Coup de massue sur Bolt et compagnie
24/03/2025 | 10:21
7 min
Tunisie - Coup de massue sur Bolt et compagnie
Service IA, Business News (Marwen Shili)

 

Bolt, InDrive, Heetch et leurs homologues du secteur des VTC quittent la Tunisie. Les autorités ont saisi leurs avoirs bancaires, les ont rayées du registre des entreprises exerçant dans le pays et les poursuivent en justice sur la base de très graves accusations : blanchiment d’argent, exercice illégal, infraction au code des changes et évasion fiscale. Comme à son habitude, le régime choisit la méthode brutale pour régler les problèmes.

 

L’information a circulé tout le week-end sans qu’aucune source officielle ne daigne confirmer quoi que ce soit. Les entreprises de VTC (Véhicule de Transport avec Chauffeur) ferment boutique en Tunisie, suite à une décision des autorités.

Pour rappel, les VTC sont des services de transport de personnes à la demande, sur réservation préalable, généralement via une application ou une plateforme (comme Uber, Bolt, Heetch, etc.). En Tunisie, plusieurs de ces plateformes sont actives, parmi lesquelles les plus connues sont l'estonienne Bolt, l'américaine InDrive et la française Heetch.

Ce n’est que lundi 24 mars 2025, en début de matinée, qu’un communiqué de la Garde nationale est venu confirmer l’affaire. Le texte indique « le démantèlement d’un réseau de blanchiment d’argent et de fraude fiscale dans le secteur du transport par applications intelligentes. Dans le cadre des efforts de lutte contre la corruption et les crimes de blanchiment d’argent, l’unité nationale d’enquête sur les crimes financiers complexes de la Garde nationale - relevant de la direction des renseignements et des enquêtes à El Aouina, et agissant sous la supervision du parquet du pôle judiciaire économique et financier - a réussi à dévoiler de sérieux soupçons de blanchiment d’argent et de fraude fiscale impliquant des entreprises gérant des applications de transport de passagers via des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC).

Selon les investigations, ces entreprises opéraient sans autorisation légale, utilisaient de fausses déclarations et exploitaient des comptes bancaires non déclarés pour transférer d’importantes sommes d’argent vers l’étranger, en violation flagrante de la réglementation en vigueur.

Les enquêtes ont conduit à la saisie d’environ douze millions de dinars sur leurs comptes bancaires, à l’interruption immédiate de leurs activités, à leur radiation du registre national des entreprises, ainsi qu’à la fermeture de leurs sièges sociaux. »

 

Taxi ou VTC : des différences fondamentales

Les entreprises de VTC exercent en Tunisie depuis des années et font désormais partie du paysage urbain. Comme dans de nombreux pays à travers le monde, et en l’absence d’un cadre réglementaire clair, elles opèrent dans un flou juridique persistant.

Les Tunisiens utilisateurs de ces plateformes se comptent par dizaines, voire centaines de milliers, les préférant largement aux taxis classiques.

Les distinctions entre taxis et VTC sont nettes :

-      Le taxi peut être hélé dans la rue ; le VTC doit être réservé à l’avance.

-      Le taxi utilise un compteur tarifaire réglementé ; le VTC applique des tarifs déterminés par la plateforme, selon la règle de l’offre et de la demande. Les prix sont souvent moins chers que ceux des taxis.

-      Le taxi dispose d’une licence délivrée par l’État, au compte-gouttes ; le VTC n’a besoin que d’une immatriculation au registre des entreprises.

-      Le taxi peut stationner et marauder en attente de clients ; le VTC effectue un trajet déterminé d’un point A à un point B, sans stationnement aléatoire.

-      Les prestations d’un taxi ne sont pas notées, et en cas d’abus, seule la justice peut intervenir. Un VTC, lui, est systématiquement noté par ses clients ; les comportements abusifs sont rares, et un conducteur désobligeant peut être radié rapidement de la plateforme.

-      On attend indéfiniment un taxi dans la rue, quelles que soient les conditions climatiques ; le VTC vient chercher le client à son adresse, dans un délai connu à l’avance.

-      Le paiement d’un taxi se fait exclusivement en espèces ; le VTC peut être payé par carte bancaire, via l’application, voire par facturation mensuelle.

 

Les VTC, une révolution urbaine à visage flou

Ces différences ont permis aux VTC de cohabiter avec les taxis dans de nombreux pays. Chaque client choisit le service qui lui convient.

À l’étranger, les États ont rapidement vu l’intérêt de cette concurrence et ont mis à jour leurs réglementations pour permettre aux VTC d’opérer légalement. Ils y ont vu un bénéfice citoyen, une source d’emplois, et un moteur de modernisation du secteur.

Rien de tel en Tunisie, où la réglementation des VTC est totalement absente. Ce vide juridique n’a pourtant pas découragé les grandes plateformes internationales de s’implanter, comme Bolt, Heetch et InDrive. Le grand absent reste néanmoins le géant Uber.

 

Un système perverti à la tunisienne

Sauf que voilà, en Tunisie, le système a été détourné.

Alors que partout ailleurs les VTC sont des véhicules de particuliers, ce sont les taxis eux-mêmes qui ont envahi les plateformes, devenant à la fois taxis et VTC.

Ils ont usé et abusé du système. Partout dans le monde, une course en VTC est moins chère (souvent nettement) qu’en taxi. En Tunisie, c’est l’inverse : prendre un Bolt est systématiquement plus cher qu’un taxi ordinaire.

Cette perversion est la conséquence directe du vide juridique. Les taxis ont d’abord mené des grèves pour contester la légalité des VTC, arguant que le transport payant de personnes devait être réservé aux titulaires de licences.

Au lieu de faire pression sur les autorités pour faire reconnaître leur activité légalement, les entreprises de VTC ont trouvé une autre voie : corrompre les taxis. Plutôt que de les affronter, elles les ont intégrés à leurs plateformes. Depuis, plus de grèves, et les taxis se transforment en VTC au gré des heures et des opportunités.

 

Un système vicié, le citoyen en victime

Le premier perdant de cette perversion, c’est le citoyen. Il paie désormais le VTC plus cher qu’un taxi… et il n’a pas le choix, puisque les taxis sont devenus de plus en plus rares.

Autres perdants : les chômeurs, qui auraient pu trouver un emploi comme chauffeurs VTC. Certes, ce secteur est précaire, mais un emploi mal payé vaut toujours mieux que pas d’emploi du tout.

La précarité est, en soi, une conséquence logique des tarifs bas pratiqués par les plateformes. Mais en Tunisie, ce sont les taxis qui ont rempli leurs poches sur le dos des clients, tout en barrant la route aux jeunes débutants.

 

Un modèle économique retourné contre lui-même

Au lieu de jouer le jeu de la concurrence, comme cela se fait ailleurs, les entreprises de VTC ont corrompu leur propre système. En intégrant les taxis, elles ont perverti leurs plateformes… avec pour résultat des tarifs plus élevés que ceux des taxis, une aberration quand on sait que partout dans le monde, le VTC est plus économique.

Pire encore : si l’on en croit le communiqué officiel du lundi 24 mars 2025, ces entreprises n’ont pas seulement contourné les règles du transport, elles auraient aussi violé le code des changes et la réglementation fiscale tunisienne.

À un moment, il fallait bien sonner le holà. Après des années d’exercice « illégal », les autorités ont sifflé la fin de la récréation.

 

Un État complice par inaction

Mais est-ce vraiment la solution ? Comme souvent, l’État tunisien a choisi la méthode brutale et répressive.

Dans cette affaire de VTC, le premier à incriminer, c’est l’État lui-même. C’est lui qui n’a jamais pris la peine de réglementer un secteur pourtant moderne, répandu depuis longtemps dans le monde entier.

C’est lui encore qui a laissé prospérer un système perverti, pendant des années, sur le dos des citoyens. Et c’est toujours lui qui préfère les logiques archaïques aux solutions technologiques modernes.

Pour éviter toute confrontation avec les taxis, l’État a choisi de ne rien faire. Il a refusé de structurer ce secteur pour le bénéfice des citoyens, des entreprises, des demandeurs d’emploi et des investisseurs étrangers.

 

Des conséquences lourdes et évitables

En procédant à la fermeture, la radiation et les poursuites judiciaires contre les plateformes VTC, l’État cause des pertes multiples :

Les citoyens ne pourront plus faire appel à leurs applications pour commander une voiture, et devront revenir aux attentes interminables dans la rue, parfois dans des conditions délicates, voire dangereuses.

Les taxis devront retrouver leur mission première : le maraudage (ce qui n’est pas forcément un mal).

Les jeunes chauffeurs, qui espéraient percer grâce aux VTC, perdent tout espoir de décrocher un emploi.

Les visiteurs étrangers, habitués aux VTC et à leur praticité, ne comprendront pas comment un pays qui se dit moderne et technologique peut encore fonctionner comme au siècle dernier.

Et pourtant, la solution était à portée de main. Il aurait suffi que l’Assemblée aux ordres adopte un texte de loi réglementant l’activité des VTC, pour en faire un mode de transport moderne, pratique et concurrentiel, venant compléter l’offre existante des taxis.

 

Raouf Ben Hédi

24/03/2025 | 10:21
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Commentaires
Rationnel
La solution: une VTC tunisienne
a posté le 26-03-2025 à 08:33
Il n'est pas si difficile de créer une plateforme VTC tunisienne.
On parle de souveraineté, de se débrouiller avec ses propres moyens, et une grande partie de cette souveraineté consiste pour chaque pays à créer ses propres plateformes électroniques. Ceci ne s'arrête pas aux services de VTC, mais s'étend à des outils de communication comme WhatsApp, Facebook, Twitter (devenu X)... Ces outils sont devenus plus puissants et ont plus d'influence que les gouvernements. On a vu que les patrons de ces sociétés sont devenus des partisans pro-MAGA et pro-Trump, et sont désormais des acteurs actifs dans la politique. Elon Musk, propriétaire de Twitter, est le co-Président des états unis et abuse de sa position pour promouvoir les mouvements ultra-nationaliste et néo-Nazi comme l'AfD en Allemagne.
nadia saada
a posté le 25-03-2025 à 13:34
Je ne comprends pas votre parti pris avec ces soiciétés etrangères mafieuses qui ont parasité les transports en Tunisie . Aucune n'est une société tunisienne , vous imaginez la quantité de devises qui s'échappent de la Tunisie ? Vous êtes vous posé la question : comment font-ils pour sortir leurs dizaines de milliards sans payer un sou au gouvernement tunisien ? Par ailleurs certaines de vos informations sont eronnées comme le fait que ce soit moins cher que le taxi . Avez vous commandé un Bolt par exemple ? Un Bolt vous facture 4 fois le prix d'un taxi normal que vous hélez dans la rue . La majorité des taxis se sont affiliés à ces applications mafieuses et le pauvre tunisien ne trouve plus de taxi "normal" , parce que les taxis gagnent bien plus qu'en travaillant sans ces mafieux. Par ailleurs les études ont prouvé que ces sociétés telles qu'Uber , Bolt etc sont déficitaires en Europe et le seul pays ou ils font des profits énormes c'est en Tunisie. Nous tunisiens payons pour les européens. SVP veuillez faire des recherches poussées avant d'écrire vos articles. Et essayez surtout de comprendre et soutenir les effort d'un homme seul contre les mafias de tous genres qui ont pris en otage le pays y compris les journaux payés par des officines de renseignement et des lobbyistes etrangers.
Ben M'??rad Sofiane
RV
a posté le 25-03-2025 à 08:57
Encore un rendez-vous économique raté. Les retards s'accumulent le fossé ne cesse de se creuser et les garanties de reprises restent aléatoires. '? quand un grand coup de balai dans cette vermine ?
RMNiste
Communisme à deux sous
a posté le 25-03-2025 à 07:54
Ce pays refuse de se moderniser et il restera archaïque tant que le putschiste reste au pouvoir.
Djadja
Yaxo/VTC
a posté le 25-03-2025 à 05:24
En France les plateforme VTC, ont également permis aux Taxis de se connecter à leur plateforme depuis plus d'un an.
En Tunisie on supprime les VTC et aux USA ils développent les VTC sans chauffeurs. Il y a vraiment 2 siècles de décalage.
Il faut espérer que les autres opérateurs restent en Tunisie , car le service est très pratique
A.
Wallah seule en Tunisie ça se passe
a posté le 25-03-2025 à 04:12
Les VTC corrompent les taxistes et les engagent au lieu de leur faire la compétition. Et on se demande pourquoi les ministres se font virés ? Tu brabbi les ministres voient ça ils ne comprennent plus rien ..,.. ils se disent Tawika hadhoum im5alfin wella le? Les taxistes sont contre eux ou avec eux . Le citoyen est d'accord et pas d'accord en même temps. Le ministre va voir kaisoun et lui dit brabbi brabbi vire moi , je ne comprend plus rien hé cha3b hedha I 7ib ou yakrah en meme temps. Il gifle une joue et embrace l'autre, il t'insulte et te remercie, il te crache dessus et te vénère pour la même chose. Il ne faut plus changer de président mais changer de peuple '?'.. (évidemment il faut lire ce texte comme un texte satirique, aucune mauvaise intention envers le peuple très spécial tunisien mais il faut un peu d'humour )
banana
republic
a posté le 24-03-2025 à 21:00

banana republic with so many bhayem and one bghal..

3idkom mabrouk
Samantha
Catastrophe
a posté le 24-03-2025 à 20:37
Durant mes derniers séjours à Tunis j ai été soulagée de ne plus subir les tortures d attentes interminables sous un soleil de plomb. Ou de devoir marcher ailleurs où y avait plus de chances de trouver un taxi. Moi qui suis âgée et asthmatique.
J'ai prévu de retourner à Tunis dans 10 jours pour 1 mois ou 2 et j apprends que la valse des attentes va recommencer ? Sans compter que PAS UNE FOIS je n ai pris un taxi à l aéroport sans que cela se transforme en dispute juste parce que je refuse de me faire plumer. Où que je ne puisse comprendre cette règle qu une fois dans le taxi on vous dise " Ah non Madame, à l aéroport on fonctionne pas avec un compteur mais en forfait" "Ah bon ? Et c'est combien le forfait ?" .."OH mais soyez pas nerveuse madame je vous le dirai en arrivant !". Ceci est un des multiples scénarios que j'ai vecus.
Sans parler de leur façon de vous parler, de leurs cigarettes qui vous empoisonnent, de leur musique ou coran qui vous assourdissent.
Que vais je faire en avril ? Je préfère payer plus et éviter ces tortures, (qui ne sont jamais arrivées avec les Vtc).
Mais je comprends que si ces entreprises fraudent, elle doivent être arrêtées. Fais ton travail cher gouvernement, prends ce qu ils ont volé, mais CR'?E un bon service de transport pour tes citoyens, ainsi que, avec l argent que tu leur a confisqué, un système genre VTC pour ceux qui n ont pas d autre solution que ces voitures à la demande.
La lutte contre la corruption c'est bien, mais la lutte pour le bien-être de ton peuple est aussi bien !
Onsor
Bolt
a posté le à 14:12
La mesure touche seulement Bolt, il y'a indrive
Rifal
Excellente réponse
a posté le à 03:28
Réponse bien justifiee..
Anis
Commentaire
a posté le 24-03-2025 à 18:24
La mesure touche seulement Bolt et n a pas touche d autres application.je trouve que l article a touche l ensemble des VTC et n est pas rassurant envers les gens utilisant le transport publique
Ben Mansour
Extrêmement cher
a posté le 24-03-2025 à 17:33
Si j'ai bien compris, VTC comprend en partie Bolt taxi. Malheureusement, ce dernier est non seulement très cher mais aussi la majorité écrasante de taxi sont convertis en Bolt avec des dépassements multiples et ceci a aussi comme conséquence la réduction des taxis "" habituels avec compteur "".
En d'autre terme, pour se déplacer en Tunisie avec "" ce mode de transport particulier "", la personne se trouve obligé de payer très cher le parcours d'un petit trajet et il est dans l'obligation pour opter au Bolt.
Je considère ainsi que le Bolt est une méthode de majoration du tarif de transport de taxi , chose qui n'est pas admissible .
Donc, arrêter et annuler ce flux de Bolt est la meilleure solution puisque on va revenir au tarif ancien et fixé par l'état.
Enfin, on retrouve le transport demandé.
riri
à pleurer
a posté le 24-03-2025 à 16:19
ca me sauvait quand j'arrivais à tunis carthage...

Je vais devoir de nouveau prendre des taxis pour 40 DT pour 15 min de route?

Et ces voleurs personne ne les empêches de détruire toute bonne image qu'on peu avoir du pays dès qu'on atterrie ca ne choque personne? aucune autorité pour s 'en occuper pas de bus, pas de train et que ces taxis qui volent tout les gens qui osent venir à Tunis et qui n(ont pas le choix c 'est normal Même les touristes rentre dégoutés!!


Ca me sauvais pour des sortie tard le soir, plutôt que de marché dans un chantier 15 min avant d'attendre au bord d'une route qu un taxi passe. bravo pour la sécurité.

Ce pays à décidément décidé de faire marche arrière sur tout l'avenir, les crypto, l'IA, les services dématérialisé de transport, les jeunes, tout...

On est combien à partir cette année au fait?
Adel
Pays archaïque
a posté le à 18:13
***
Flore
Chômage
a posté le 24-03-2025 à 16:11
Et tous les employés!
Vous y pensez
Bolt était une entreprise efficace et les clients jeunes et vieux trouvait cette application si pratique
Je ne comprends rien ,plus rien....
FK
Merci
a posté le 24-03-2025 à 16:04
Merci pour cet article. J'ajouterai que les VTC permettent d'avoir une facture, de faire suivre la course par un proche, etc. Autant de services que ne peuvent assurer les taxis traditionnels.
De plus pour peu que vous soyez une personne âgée ou handicapée, une jeune fille/femme devant se déplacer tard et seule, le VTC reste le moyen de transport le plus sécurisant. Personnellement, je suis prête à payer plus cher rien que pour ça.
Mezghani
Wadi
a posté le 24-03-2025 à 15:06
Bravo pour cet article
Jihane
Watch
a posté le 24-03-2025 à 14:16
J'accept
*******
Une société à la ramasse
a posté le 24-03-2025 à 13:54
Celui qui vient, ramasse et s'en va, pourquoi qu'on se recompte toujours trop tard ?
Des sociétés contrôlées au hasard.
Que la corruption, et vol désolant cette société
RETAP
Respect
a posté le 24-03-2025 à 13:38
Je voulais écrire que je respecte Businessnews pour être une des dernières voix à pouvoir exprimer un avis dissonant. Ce qui se passe en Tunisie avec le populisme ambiant est dangereux et nous plonge dans une chasse aux sorcières dangereuse. La "réforme" du code du travail, la "réforme" des chèques, autant de décisions complétement non préparées qui ont conduit (pour les chèques) et qui vont conduire (code du travail) à des catastrophes. Encore BOLT et les autres applications accusées comme s'ils faisaient du banditisme... Les accusations deviennent faciles. Je suis triste pour ce pays. Le risque de faillite est grand puisqu'on détruit progressivement le secteur privé.
HOS4NI
On appelle ça
a posté le 24-03-2025 à 12:15
Jeter le bb avec l'eau du bain....
Carthage Libre
Un régime brutal, qui tue tous les secteurs économiques, en semant sa haine et spn hyper populisme.
a posté le 24-03-2025 à 12:12
Un régime "sain" d'esprit, et pensant à l'intérêt du pays, de l'emploi, des gens, aurait mis le "dossier" sur la table, pour trouver une réglementation, et un partenariat "win-win", et cela pas seulement dans le secteur des VTC, mais dans TOUS les secteurs : l'Etat est le seul à donner les autorisations nécessaires, après études, souplesses pour attirer les investisseurs et dans l'intérêt supérieur de l'économie nationale, des citoyens et de L'IMAGE INTERNATIONALE du pays.

Ce régime, pour ses "beaux yeux" et ce de ses suiveurs paranoiaques, va, donc, à l'encontre de l'intérêt du pays, et peut donc être qualifié, sans risque de me tromper, comme étant COMPLOTISTE.
RETAP
Merci
a posté le à 13:31
Merci pour ce commentaire complètement logique... Nous vivons dans un pays qui part en vrille complètement... Du pur populisme.
Ibn KHALDOUN
Arnaque
a posté le 24-03-2025 à 11:52
Une course de 4 kms m'a coûté 20 DT... PLUS CHER QUE PARIS
Flore
Exageration
a posté le à 16:17
Vous auriez dû les faire à pieds comme à .......Paris
Tgm
@ibn khaldoun
a posté le à 15:10
Vous auriez pu faire 4 km a pieds
A moins d'être malade
Moi gt...très satisfait de c société
Car la nuit c tres simple pour aller a l'aéroport...et moins cher que les voleurs...pardon taxi
le financier
c est bien ca va dresser les prochains
a posté le à 13:18
c est bien ca va dresser les prochains a etre plus honnete . uber marche tres bien en egypte est vraiment pas cher