
Plusieurs personnalités ont lancé une pétition nationale pour exprimer leur opposition aux élections locales, estimant que « le pouvoir en place continue de mettre en œuvre son projet politique imposé aux Tunisiens », à travers la convocation de plus de huit millions d'électeurs à élire 279 conseils locaux dans 2155 circonscriptions électorales le 24 décembre 2023, « sans que ces conseils aient une loi fondamentale définissant leurs rôles et pouvoirs, ce qui est sans précédent dans l'histoire des nations et des peuples ».
Les signataires indiquent que ces élections surviennent dans le contexte d'une crise politique sans précédent, « après que le pouvoir en place a imposé une orientation autoritaire et répressive visant les opposants, les syndicalistes, les journalistes, les avocats, les intellectuels, et tous les défenseurs de la libre expression, par des restrictions, des procès et des arrestations ».
« La Constitution de 2022 a mis fin à la transition démocratique, conférant au président de la République tous les pouvoirs et le plaçant au-dessus de tout contrôle, transformant le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire en simples fonctions sous l'autorité exécutive. La concentration sur les conseils locaux vise à affaiblir le pouvoir local, à le disperser, et à en faire un autre instrument docile entre les mains du pouvoir exécutif », lit-on dans le texte de la pétition.
Les signataires de cette pétition, appellent tous les Tunisiens à boycotter les prochaines élections locales prévues le 24 décembre 2024, les considérant comme une autre étape visant à annuler les institutions de la République démocratique, et considèrent que la participation à ces élections comme étant une contribution à la consolidation du système de répression et d'oppression.
Les signataires appellent également les forces démocratiques et progressistes à unir leurs forces pour faire face à la dérive autoritaire du pouvoir en place, et à œuvrer ensemble pour trouver des moyens démocratiques susceptibles de sauver le pays de la crise profonde et généralisée qu'il traverse.
Cette pétition en cours, est déjà signée par plus de 150 personnalités. Parmi les signataires de la pétition : Houssem Hammi, Faouzi Charfi, Moncef Cherigui, Hamadi Jaballah, Ahmed Souab, Youssef Seddik, Sadok Belaid, Sana Ben Achour, Sghaier Zakraoui, Mohamed Kilani, Naziha Rejiba, Mohamed Fadhel Mahfoudh, Mounir Charfi, Mohamed Hamdi, Lotfi Ben Aissa…
S.H
ces mauvaises graines me donnent l'impression de vomir et me font monter la tension lorsque je lis ou j'entends leurs déclarations,
cessez de nous gener par vos idées que vous prétendez libérales et modernes et qui ne sont en réalité que des pensées inclinées vers cet occident qui ne cherche que du mal pour nous.
Pour ce faire, elles fanfaronnent des expressions empruntées à un système occidental qui est en voie de déclin lorsqu'on observe leurs (les occidentaux) attitudes devant certaines tragédies en cours où les termes démocratie, liberté d'expression, droit humain etc. n'ont de sens que pour les gargariser devant des soumis.
Ces personnes, personnalités et leurs adeptes feraient mieux de retrousser leurs manches et se mettre utilement au travail, chacun dans son domaine.


