Après les Faculté des lettres et des sciences humaines de Sousse et de La Manouba, le débat du niqab en faculté s’est ouvert à l'Institut supérieur des langues de Tunis (ISLT), à la Cité El Khadhra.

En effet, une étudiante portant le niqab s’est présentée à une salle de classe, lundi 20 février 2012. Le professeur, selon la décision du Conseil scientifique, lui a refusé l’accès, selon une déclaration de Fayçal Charrad, membre du conseil scientifique de l'ISLT, à Shems Fm.
En signe de protestation, des salafistes, étudiants de l’établissement accompagnés d’autres qui n’en font pas partie, ont décidé de faire la prière dans la cour de la faculté. Or, il y avait, à ce moment précis, une réunion de l'Union générale des étudiants de Tunisie (UGET). Des altercations et des accrochages ont eu lieu, donc, entre les deux groupes.

Les cours ont été suspendus pendant une heure, dans l’établissement scolaire, pour protester contre ce climat qui empêche la tenue normale des cours. Aujourd’hui, certaines parties veulent raviver de nouveau ce débat. Les enseignants appellent le ministère de l'Enseignement supérieur à prendre une position ferme sur le niqab à travers une note écrite. Ils refusent que 10 ou 20 étudiants entravent les cours.