On est descendu bien bas, vraiment très bas. Le peuple de la trahison collective, de l'ingratitude, du régionalisme, de la haine, du Hoqd et du Hosd, le peuple aux diplômes stériles, le peuple à la suffisance et à la prétention inégalées, voit aujourd'hui son destin quitter ses propres mains et discuté par d'autres pays. C'est ce que donne la démocratie chez certaines populations.
Après avoir perdu son abondance, sa quiétude, son rayonnement et ses jours heureux, aujourd'hui, voilà arrivé le tour des libertés. Vos hommes publics, vos hommes politiques, et même certains de vos ministres, gisent aujourd'hui en prison, et dans la plupart des cas, pour trahison. Il ne faut pas s'étonner de cela dans un pays où l'élite trahi comme elle respire.
Qui fallait-il écouter depuis 2011? Léon ou vos rancoeurs? Dieu merci, je vous avais parlé dès le départ en termes Divins par le verset 112 de la sourate des abeilles. Ce verset m'est apparu dès les premiers évènements qui allaient mener à la catastrophe actuelle.
Lorsque les insignifiants m'insultaient et disaient que la Tunisie allait devenir la Suède, une peine pour mon pays m'envahissait subitement, car j'avais saisi qu'avec un tel peuple, une telle élite, de tels notables, il n'y avait aucun espoir de voir émerger une prise de conscience. Seule la faim et la déroute allaient faire "assagir" les ingrats et leur montrer que les miracles bourguibien et benalien, n'étaient pas à la portée de leurs élus.
En dépit des avertissements successifs adressés par votre serviteurs au ramassis de ministres ignares et incompétents, en dépit des "j'accuse(s)" qui pointaient du doigt la volonté délibérée de cacher la vérité économique au peuple par des emprunts criminels, la Tunisie allait sombrer dans les abimes de la colonisation. C'est que vos dirigeants préféraient écouter leurs commanditaires étrangers au lieu d'écouter la seule voix Juste, à savoir celle de votre serviteur.
Le combat actuel est un combat pour la Libération, pour l'indépendance. Comme d'habitude, on reprend les mêmes et on recommence.
Les destouriens avaient libéré le pays en 1956. Ils se retrouvent dans le même rôle aujourd'hui, et ce, en dépit de l'arrêt de la récréation sifflée par KS. Ce fait, conjugué à la situation actuelle, est riche en enseignements. L'enseignement essentiel est qu'il n'y a jamais eu de révolution, mais juste un coup d'état atlantiste. Et lorsque ces derniers ont décidé d'arrêter la récré, eh bien la récré s'est arrêtée.

VIVE LA TUNISIE, VIVENT LES PATRIOTES, VIVE LE PARTI HISTORIQUE,

LEON, Min Joundi Tounis Al Awfiya,
Résistant aux côtés des Patriotes.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.