Les compensations allouées par l’État profitent aux riches et non aux pauvres d’où la nécessité d’une réforme. C’est ce qu’a affirmé, vendredi 2 juin 2023, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Saïed.
Dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, le ministre a indiqué que le gouvernement de Najla Bouden travaillait, actuellement, sur des mécanismes pour consolider les compensations à destination des classes sociales démunies rappelant que le président de la République, Kaïs Saïed, a insisté sur cet aspect.
« Les réformes sont nécessaires et j’espère qu’elles sauront convaincre les bailleurs de fonds, y compris le FMI », a-t-il déclaré notant que les réformes en question sont tuniso-tunisiennes et d’une importance majeure pour le pays.
Le ministre de l’Économie a signalé que la Tunisie se devait de retrouver ses équilibres financiers face au taux élevé de l’endettement (82%) à travers l’incitation à l’investissement privé pour promouvoir la croissance. « Il faut vivre à notre niveau à nous. Nous consommons plus que nous ne produisons », a-t-il relevé.
Il a assuré que les réformes en cours d’élaboration ne se feraient pas au détriment de la classe à faible revenu précisant que les subventions profitent actuellement aux riches plus qu’aux pauvres.
La levée des compensations fait partie des recommandations du Fonds monétaire international pour l’obtention d’une aide financière de 1,9 milliards de dollars sur quatre ans. Une mesure largement contestée, notamment par les organisations syndicales, dans un contexte marqué par une inflation galopante (10,4% en février 2023) et une augmentation exponentielle des prix des produits de première nécessité.
N.J.
Delà découle toutes les solutions sauf que ce mec ne contribue pas aux ressources de la caisse de compensation comme les riches!
On peut, aussi, partir des cas singuliers pour dessiner une figure générale qui subsume et contient formellement, au moins, l'ensemble.
La première manière risque de survoler les faits, attentive par trop à la forme dans son désir d'embrasser le réel comme ensemble.
La seconde, faisant cas de chaque situation, fait ou action, va chercher dans l'épaisseur des
événements le particulier, l'unique.
Les compensations, régulation des prix, de fait achève de faire la part belle à profiter à ceux qui n'en ont pas besoin parce qu'elle ne distingue pas entre les citoyens.
Cette fiscalisation produit une injustice là où elle compte l'établir.
C'est de façon immanente que le tort peut trouver réparation.
Réparer par la fiscalité les erreurs par elle produites.
Et comme de coutume, on entendra crier à l'injustice par ceux-là mêmes qui profitent de l'injustice existante.
C'est un peu comme nos amis "démocrates" très fertiles en rappels et admonestations, mais peu capables d'en accepter une application simple et basique pour les opinions qui ne leur agréent pas.
C'est un fameux historien qui a théorisé la chose en parlant d'extrême-Centre.
Souvent le prosélyte se montre le plus intolérant.
La Tunisie a perdu même sa classe moyenne. Tous les Tunisiens sont endettés à grande majorité par leurs voitures en leasing. Les quelques Tunisiens qui nous jouent aux riches, tournent eux aussi à grande majorité autour de la faillite de leurs projets. Presque l'ensemble du peuple tunisien crie et hurle au secours.
Au lieu que l'Etat tunisien y bouge pour les soutenir, il leur baratine une richesse imaginaire, afin de mettre tous les Tunisiens à terre.
Allah yostir Tounes.