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Samir Dilou : le Comité des prisons a raté une occasion de se taire !
23/03/2023 | 21:55
3 min
Samir Dilou : le Comité des prisons a raté une occasion de se taire !

 

« Le Comité des prisons a raté une occasion de se taire. Il se met dans des situations gênantes, sa crédibilité décroit et il devrait changer la plume qui rédige ses communiqués », a écrit, jeudi 23 mars 2023, l’avocat Samir Dilou, dans un post publié sur les réseaux sociaux.

Samir Dilou réagissait ainsi au communiqué publié par le Comité des prisons et de la rééducation publié cet après-midi, concernant les caméras installées dans les cellules des détenus politiques.

Pour Samir Dilou, il n’y a que deux justifications de cet étrange communiqué : « soit le comité a délibérément trompé l’opinion publique en prétendant respecter la loi tout en omettant la condition de troubles mentaux, soit le comité considère les troubles mentaux chez les prisonniers politiques comme acquis ». Alors que le comité avait appelé à ce qu’on ne l’implique pas dans les tiraillements quelles qu’en soient les sources, Me Dilou a ironisé en ces termes : « puisse cet appel trouver une oreille attentive ! », tout en concluant avec ce dicton : « une demi-vérité est un mensonge par omission ! ».

 

Le Comité avait affirmé que les caméras de surveillance installées dans les cellules ont été placée en total respect de la loi et des conditions autorisées par l’Instance de protection des données personnelles.

Il a expliqué que ces conditions exigent notamment que les caméras filment en temps réel sans enregistrer, ajoutant que tout a été fait en total respect des droits de tous les détenus sans discrimination et afin de les protéger de toute agression, de garantir une intervention rapide en cas d'urgence et de mettre en œuvre les exigences de sécurité de l'unité pénitentiaire dans le strict respect de la loi et des règles en vigueur.

L’INPDP, interpelée par le comité de défense des détenus, a réitéré ce qui est paru dans son référentiel relatif à la vidéoprotection. À savoir que :

L’installation de vidéoprotection dans les espaces privatifs de liberté ne se justifie que pour la protection et la sécurité des agents de police et des détenus et des personnes en garde à vue.

Les lieux autorisés à installer la vidéoprotection sont : les abris de transport, les couloirs des visiteurs, les couloirs menant aux entrées des bâtiments pénitentiaires et centres de détention, les salles de réception, les salles d’attente, les espaces communs des détenus, les espaces dédiés au travail artisanal et au divertissement des détenus, les façades des bâtiments pénitentiaires et centres de détention.

Par exception, et de manière limitative certains lieux sont autorisés à être filmés par vidéoprotection à condition que la visualisation se fasse qu’en temps réel et sans enregistrement vidéo : les chambres d’isolement, les détenus présentant des symptômes de maladie neurologiques ou psychologiques, les espaces de couchage et lieux destinés à interroger les détenus ou les prisonniers en garde à vue pour leur protection, les espaces réservés aux visites des détenus et leur entretien avec leurs avocats.

L’Instance a donc souligné que la prison d’El Mornaguia devra démonter les caméras et demander une autorisation argumentée de preuves concernant notamment une quelconque maladie psychiatrique des détenus. C’est cette même mention qu’omet totalement le comité des prisons…

 

M.B.Z

 

23/03/2023 | 21:55
3 min
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Commentaires
Mozart
Une fois n'est pas coutume, Dilou a raison
a posté le 24-03-2023 à 09:58
En disant se conformer à la légalité, le Comité des prisons et de la rééducation laisse entendre que les caméras permanentes installées dans les cellules permettent de prévenir des risques de maladies psychiatriques, concrètement des risques de suicide.

De leur côté, les avocats des détenus politiques affirment que, du fait d'un dossier judiciaire dépourvu de preuves corroborant l'accusation de complot contre la sécurité de l'Etat, ces prisonniers politiques ont un moral gonflé à bloc.

Cherchez l'erreur !
SALIM
DOMMAGE QUE NOS SCENARISTES ET METTEURS EN SCENE N'ONT PAS CHOISI QUELQUES POLITICIENS ET AVOCATES DANS LEURS CASTINGS
a posté le 24-03-2023 à 07:44
Pour ce mois de RAMADHAN.Ca aurait donné des feuilletons et SITCOM à grands succés et meme des ONE MAN SHOW ,non pas devant le théatre municipal, mais dans l'enceinte du théatre municipal, qui nous feraient oublier LAMINE NEHDI et LOTFI ABDELLI.