
Le membre du bureau de la Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme (Ftav), Sami Ben Saidane a indiqué que les pèlerins tunisiens étaient généralement très âgés. Il a expliqué que les Tunisiens s’enregistraient au tirage au sort durant plusieurs années consécutives pour enfin être sélectionnés.
S’exprimant le 19 juin 2024 durant « Expresso » de Wassim Ben Larbi sur Express Fm, Sami Ben Saidane a affirmé que la Ftav avait appelé depuis plusieurs années à une libéralisation partielle du secteur. Il a expliqué que dans d’autres pays, le pèlerinage de La Mecque représentait un secteur économique à lui seul. Le membre du bureau exécutif de la fédération a évoqué un manque de confiance envers les agences de tourisme et une tentative d’assurer des revenus pour l’État.
Sami Ben Saidane a considéré que le pèlerinage avait échappé au contrôle de l’État. Il a indiqué que les autorités saoudiennes octroyaient plusieurs catégories de visas, dont celle de visite personnelle. Afin de l’obtenir, il suffit d’avoir une personne installée en Arabie Saoudite. Le reste n’est qu’une question de paperasse et de procédures. Des spéculateurs et des rabatteurs exploitent les Tunisiens ayant obtenu des visas pour organiser des voyages de pèlerinage, même si théoriquement, ce type de visa ne le permet pas.
Sami Ben Saidane a assuré que les agences de voyages n’étaient pas responsables des voyages de pèlerinage, mais que des intrus et des spéculateurs organisaient cela à travers des sociétés de services. Il a affirmé que les autorités saoudiennes procédaient à l’expulsion des individus n’ayant pas obtenu un visa de pèlerinage vers Djeddah. Il a expliqué que les accompagnateurs prenaient généralement la fuite afin de ne pas se faire pénaliser et d’éviter de recevoir une amende. D’après lui, durant ce processus de va-et-vient entre Djeddah et La Mecque, les groupes se dispersaient et les gens se perdaient.
Sami Ben Saidane a évoqué l’existence d’un processus irrégulier de pèlerinage. Il a expliqué que les spéculateurs n’achetaient pas des billets d’avion en groupe. Ils les acquièrent par petits lots de cinq ou quatre billets en se rendant à chaque fois dans une nouvelle agence de voyages. Il a appelé les autorités tunisiennes à réagir. Il a rappelé que ces personnes publiaient des annonces sur Facebook et étaient connues de tous.
Le membre du bureau de la Ftav a assuré que l'Arabie Saoudite n'était pas opposée à l'augmentation du nombre de pèlerins tunisiens. Le bocage survient, d'après lui, du côté tunisien. Il a déploré l'absence de volonté de faire avancer les choses. Il a estimé que les autorités nationales cherchaient à garder le monopole sur ce secteur.
Pour rappel, le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger a annoncé le décès de 35 pèlerins jusqu’à la date du mardi 18 juin 2024, dont cinq faisant partie de la délégation officielle tunisienne et trente qui se sont rendus en Arabie Saoudite via des visas touristiques ou de visites personnelles. Le ministère a affirmé se référer aux données du consulat général de la Tunisie à Djeddah. Et de spécifier que la mission diplomatique à Riyad et le consulat général à Djeddah sont en train de coordonner avec les autorités saoudiennes compétentes et les familles des pèlerins afin de mener à bien les démarches liées à leur enterrement.
S.G
Le problème essentiel et que la majorité des tunisien en ce qui nous concerne ne se rappellent de dieu que tard à 60 ans et plus ' vieu 'et avoir collecter quelques maladies cronique et faiblesse,le frais du haj n'entrent qu'en faible portion
Dans cette situation que peut on attendre
Comme dans le monde entier! En Indonésie c'est 10 ans d'attente!
Bien sûr ce n'est pas la faute des agences de voyage..... Merci de l'info. Question: faut-il vous croire sur parole Sami