
Le professeur universitaire en sciences économiques, Ridha Chkoundali, a publié un statut, samedi 22 février 2025, concernant la révision des taux d'intérêt sur les prêts, considérant qu'il est illogique et non raisonnable d’exclure les banques islamiques, car elles déterminent leurs marges bénéficiaires en se basant sur le taux d’intérêt directeur.
« Ainsi, elles accordent des prêts en mode "Mourabaha" en s’appuyant, de manière indirecte, sur un taux d’intérêt fixe. Il est donc incohérent de les exclure de cette mesure. Il est vrai que toutes les opérations de "Mourabaha" sont concernées par cette mesure, puisqu'elles reposent sur une marge bénéficiaire ou un taux d’intérêt fixe. Par conséquent, l’impact sur ces banques sera plus important que sur les banques conventionnelles. Dès lors, cette mesure pourrait être limitée aux opérations de "Mourabaha" liées à l’acquisition de logements uniquement. En revanche, exclure toutes les opérations réalisées par les banques islamiques de cette mesure serait une injustice pour ceux qui leur ont fait confiance. Cela reviendrait à diviser les Tunisiens entre bénéficiaires et exclus de cette mesure », explique-t-il dans son statut.
S.H

Haram de jouer avec le taux d interet de la bct .
Soit elles possede le capital et achetent et vendent basé sur leur capital et les actifs des deposants soient elles ne prettent pas si elles doivent emprunter a la bct