
Le président américain, Donald Trump a rencontré, mercredi 14 mai 2025, à Ryad le président islamiste syrien Ahmad al-Charaa, à qui il a demandé de normaliser la relation avec Israël, après avoir annoncé une levée spectaculaire des sanctions contre Damas.
L'entrevue, la première entre présidents des deux pays en 25 ans et annoncée au départ comme brève et informelle par Washington, a duré près d'une trentaine de minutes, en présence du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui s'est joint virtuellement à la conversation.
Le président américain a appelé le nouveau chef de l'Etat syrien, arrivé au pouvoir en tête d'une coalition de forces islamistes qui ont renversé Bachar al-Assad, à rejoindre les accords d'Abraham, par lesquels plusieurs pays arabes ont reconnu Israël en 2020, d'après un compte-rendu publié par la Maison Blanche.
Il lui a également demandé d'expulser les membres de groupes armés palestiniens, et de prendre « la responsabilité » des prisons détenant des membres du groupe Etat islamique en Syrie, actuellement pris en charge par les forces kurdes.
La diplomatie syrienne a fait état de son côté d'une « réunion historique », affirmant qu'elle avait abordé la levée des sanctions contre la Syrie, annoncée la veille par le président américain, et la lutte contre le terrorisme et « les acteurs non étatiques et groupes armés », sans définir les relations avec Israël.
Donald Trump avait créé la surprise mardi en annonçant qu'il allait « ordonner l'arrêt des sanctions » qui pèserait lourdement sur l'économie de la Syrie, afin de lui donner « une chance de grandeur », en allusion à son fameux slogan « Rendre sa grandeur à l'Amérique ».
Cette décision était réclamée plus particulièrement par l'Arabie saoudite et la Turquie.
La Syrie fait l'objet de sanctions internationales depuis 1979, mais elles ont été renforcées après la répression par le pouvoir de Bachar al-Assad de manifestations prodémocratie en 2011.
Bonne chance
« Les sanctions étaient vraiment paralysantes », a déclaré mercredi le président américain lors d'une rencontre, également à Ryad, avec les dirigeants et représentants des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), c'est-à-dire l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, le Koweït et Oman.
« Nous étions convaincus que cela leur donnerait une chance. Ce ne sera pas facile de toute façon, alors cela leur donne une bonne et forte chance, et j'ai eu l'honneur de le faire », a-t-il répété.
Le ministère syrien des Affaires étrangères s'était réjoui mardi de ce « tournant décisif », après que l'Union européenne, le Royaume-Uni et le Canada ont déjà assoupli leurs propres régimes de sanctions.
Ahmad al Charaa avait également été reçu avec les honneurs à l'Elysée par le président français Emmanuel Macron qui l'avait exhorté le 7 mai à protéger « tous les Syriens sans exception » face aux violences et exactions entre diverses communautés syriennes.
La levée des sanctions signifie que « Washington a accepté les garanties de l'Arabie saoudite pour légitimer la nouvelle administration syrienne », a affirmé Rabha Seif Allam, du Centre d'études politiques et stratégiques d'al-Ahram au Caire.
Elle permettra à Damas de « recevoir les financements nécessaires pour relancer l'économie, imposer l'autorité de l'Etat central et lancer des projets de construction avec le soutien clair du Golfe », a-t-elle ajouté.
La nouvelle a été accueillie par des célébrations en Syrie, où des dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants se sont rassemblés mardi soir sur la place des Omeyyades à Damas.
La rencontre Trump-Charaa a eu lieu malgré les réticences d'Israël, allié indéfectible des Etats-Unis.
Après l'Arabie saoudite, le président des Etats-Unis se rend mercredi au Qatar voisin, puis jeudi dans les Emirats arabes unis.
Il avait livré mardi une louange appuyée des gouvernements de la région, en critiquant les stratégies diplomatiques occidentales « interventionnistes ».
Tourner la page
Il n’y a pas si longtemps, Ahmad al-Charaa – plus connu sous son nom de guerre Abou Mohammed al-Joulani – figurait sur la liste des personnes les plus recherchées par les États-Unis. Ancien chef du groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham, lui-même issu de la branche syrienne d’Al-Qaïda, il avait été désigné comme terroriste par Washington, qui offrait jusqu’à 10 millions de dollars pour toute information permettant de le localiser.
Son apparition récente en costume cravate, reconverti en président islamiste à la tête d’un gouvernement de coalition, ne trouble manifestement plus la diplomatie américaine, désormais prête à tourner la page — ou à l’effacer.
BN avec AFP
Ce n'est pas mal comme deal, pas besoin d'y ajouter.
Car, normaliser selon leur volapuk, cela revient à rendre normale l'anormalité.
Drôle?
Ready mad(e) in The Great Syrian Democratic Roots Revival...
The Syrian people.
Whole diversity ready mad(e) in supporting their President and to never ever one more back down to Zarafa nor velayato-Khramayna regimes...
Al-joul : thank you president !
Je suis votre serviteur et je continuerai
D.T : Où sont tes confrères ( acteurs) ?
Al-joul : Ils préparent d'autres films pour d'autres pays financés par les arabes dindons de la farce comme toujours '?'..
D.T : seront ils des films réussis ?
AL-joul : yes sir , avec une barbe , 7ijeb, tekbir, la réussite est garantie'?'
De toute évidence, les russes avec le front ukrénien ont d'autres chats a fouetter. Les iraniens perdent un allié de plus et se retrouvent tranquillement entourés de pays hostiles.
Les syriens vont probablement normaliser avec Isreal à condition de résoudre le dossier complexe du Golan,
Tout cela était prévu avant le parachutage du mangeur de tripes humaines, à la tête de la Syrie.
Désormais, la Syrie actuelle obéira au pied de la lettre aux ordres Israéliens, qui seront dictés par leurs porte parole américains !!!