
La publication du décret présidentiel n° 506 du 25 mai 2022 portant convocation des électeurs pour le référendum du 25 juillet de la même année a suscité plusieurs réactions au sein de la scène politique tunisienne et de l’opinion publique.
Plusieurs politiciens avaient mentionné quelques moments avant la publication du texte la question des délais de la convocation des électeurs. Les positions de certaines organisations et de plusieurs partis politiques avaient même évoqué la possibilité d’un report du référendum afin de revoir la structure et les mécanismes relatifs au dialogue national.
A leur grande surprise et fidèle à ses habitudes, le président de la République, Kaïs Saïed, a opté pour un passage en force et a publié le décret, insistant ainsi sur la tenue du référendum à la date annoncée précédemment. C’est ce qu’a conclu la professeure de droit, Mouna Kraïem. Elle a écrit dans une publication Facebook du 26 mai 2022 : « Le Journal officiel de la République tunisienne baptisé "Que cela vous plaise ou non" ».
De son côté, l’animateur radio, Elyes Gharbi, a assimilé l’attitude et le comportement du président de la République à ceux du père de famille traditionnel pensant être le seul à pouvoir identifier les intérêts de ses enfants et choisir à leur place.
S.G
Il paraît qu'à chaque fois qu'il reçoit son premier ministre Nejla Bouden (ce que les vidéos de la présidence de la république se gardent bien de publier),il s'amuse à lui faire peur avec ces mimiques....
Tous les Témoins s'accordent à dire que la pauvre femme ressort du palais toute bouleversée.
Hawka devant tout monde je vous met à nue! Ne jouez pas "mafibeliche" ou "ghaltouni"
Allez bande d'opportunistes au cirque!
Le bon peuple sera consulté et on est vraiment dans la situation du tiers-exclu,et puisque Kais Saied aime bien faire référence au général De Gaulle,il devrait avoir aussi en mémoire que les Français consultés par référendum par le Général et ayant répondu NON avaient amené le général à démissionner;
Dans le cas d'un scénario similaire,prendra-t-il ses responsabilités et démissionnera-t-il de Carthage,c'est tout le mal qu'on lui souhaite avec une sortie des plus honorables,dans le cas du OUI,Mèwlènè el Emir aura raflé toute la mise...
Mais pour en arriver là avec un Kais Saied dans les deux cas gagnant,il faudrait deux conditions sine qua non:
.-Une participation massive des électeurs avec un taux de participation devant nécessairement dépasser les 85%.
-Un vote non truqué comme ce fut systématiquement le cas avant 2011.
Si ces deux conditions sont réalisées,la Tunisie aura tourné une page de son Histoire en ce 25 Juillet 2022 et devrait passer du Statut de Démocratie Amateurs à Démocratie Professionnels.