
En octobre 2019, plus de sept millions d’électeurs tunisiens ont été appelés aux urnes pour élire un nouveau Parlement. Ces élections législatives ont laissé transparaitre plus que jamais un paysage politique morcelé et déstructuré frappé par un virus politico-opportuniste. Plus tard, à la fin du mois de novembre, l’hémicycle a accueilli une mosaïque de députés qui même si – en apparence soudés et réunis en blocs parlementaires – n’ont pas réussi à dépasser certaines divergences. Et pour preuve, les querelles puériles, les dissidences et les démissions en masse qui secouent les partis politiques, actuellement.
L’exemple le plus frappant est, d’ailleurs, ce qui se passe au sein du parti Qalb Tounes, fondé par Nabil Karoui à la veille des législatives 2019. Ce parti qui a, pourtant, réussi l’impossible en raflant 38 sièges au Parlement devenant ainsi, en un rien de temps, la deuxième plus grande force politique – après Ennahdha (52 sièges) – sous la coupole de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), est en train de se disloquer !
Qalb Tounes est victime, depuis quelques mois, d’une vague de démissions. La dernière en date, est, sans aucun doute, la plus retentissante de par l’identité de son auteur. Il s’agit de Zouhair Makhlouf. Après presque neuf mois d’honorables services, l’élu a tourné le dos au parti qui l’a accueilli à bras ouverts et même « toléré » les suspicions de « harcèlement sexuel » qui pesaient contre lui.
Celui-ci a, rappelons-le, été accusé de harcèlement sexuel par une jeune lycéenne au lendemain des législatives. Le député a, cependant, pu prêter serment et entrer dans la sacro-sainte ARP pour exercer son devoir d’élu du peuple et s’assurer, par la même occasion, une immunité parlementaire ! Zouhair Makhlouf est, désormais, libre d’aller à la va-comme-je-te-pousse.
Nous noterons que le député n’a pas dévoilé ses projets futurs, s’il compte, éventuellement, rejoindre un autre bloc parlementaire, si on lui aurait fait un pont d’or si, toutefois, une âme charitable voudrait bien de lui !
Cela dit, si cette démission vient ôter une épine du pied de Qalb Tounes et le débarrasser d’un lourd fardeau, il n’est point le cas pour les anciennes. Makhlouf n’est, en fait, que 11esur la liste des démissionnaires de Qalb Tounes. Il y a quelques semaines, le député Mourad Hamzaoui avait claqué les portes du parti. Au mois de mars, 11 élus, dont le président du bloc parlementaire, Hatem Mliki, ont annoncé leur volonté de claquer la porte du parti pour ouvrir une nouvelle, alors que la Tunisie toute entière confinée, triste et désemparée avait les yeux rivés sur la lutte contre la pandémie Covid-19. Deux d'entre eux sont revenus sur leur décision et le nombre de démissionnaires est passé de 11 à 9.
Une fois les liens de ce mariage de la carpe et du lapin rompus à cause, entre autres, d’une présumée mauvaise gestion au sein du parti, les dissidents se sont précipités dans la création d’un nouveau bloc parlementaire baptisé al-Wataniya (bloc national). Cette formation est, actuellement, composée de neuf députés : Hatem Mliki (président du bloc), Ridha Chaarfeddine (vice-président), Khaled Guassouma, Imed Ouled Jibril, Amira Charfeddine, Meriem Laghmani, Samira Beizig, Safa Ghribi et Souhir Askri.
Le bloc de Qalb Tounes, lui, ne compte, à présent, que 27 députés. Et à la lumière de ces évènements, on ne peut que donner raison au parti d’avoir proposé l’interdiction du tourisme parlementaire, même si ça venait d’une championne en la matière ! C’était, en effet, la vice-présidente de l’ARP et députée de Qalb Tounes, Samira Chouachi qui a présenté ce projet à la commission du règlement intérieur. Elle même, nul ne l’ignore, était – sous la première législature – une adepte du tourisme parlementaire, voire du nomadisme politique. Elue en 2014 de l’Union patriotique libre, elle a changé à plusieurs reprises de couleurs avant de tomber sous le charme de Nabil Karoui et rejoindre son parti en 2019.
Cette proposition d’amendement, votée en commission le 5 mai, est, quand même, venue très tard. Le parti a déjà fait les frais de ce « sport » pratiqué outre-mesure et ancré dans l’ADN même de nos députés.
Elle pourrait, peut-être, sauver ce qui reste du bloc parlementaire de Qalb Tounes et des autres blocs parlementaires si adoptée par l’ARP mais elle ne peut, certainement, pas occulter les différends au sein du parti de Nabil Karoui. Après tout, il ne faut pas se faire boulanger, si on a la tête en beurre !
Et au risque de noircir le tableau, cette proposition d’amendement ne risque pas d’aller loin, tout comme la précédente. Des projets de loi pour interdire le tourisme parlementaire on en a vu au Parlement, mais aucun n’est parvenu au stade de vote en plénière. La tentative de l’élu de Nidaa Tounes (victime aussi du tourisme parlementaire), Mongi Harbaoui, a échoué quand, en 2019, ses collègues ont, tout bonnement, refusé de faire passer son projet portant sur l’interdiction aux élus démissionnaires de leur parti ou de leur bloc parlementaire de garder leurs sièges à l’ARP.
Un non par lequel nos députés de l’époque se sont gardés le privilège de mettre le voile quand bon leur semble pour suivre le vent de l’opportunité dès qu’il souffle. L’ARP est, in fine, l’Olympe de certains ! Pourquoi donc y renoncer ?!
Nadya Jennene


Consulter 1 dictionnaire pour savoir C quoi un croupion!!!
Bonne dégustation du croupion grillé dans un four à 220 degrés!!
C ma recette à 1 semaine de la fin du calvaire du croupion!!
- Ettakatol
- Jamhouri
-Massar
- Nidaa
- et last Q Tounes
Elle n'est plus en mesure de donner ce qu'elle a. A mon avis, la solution est chez ce membre de kleb tounes (que je veux pas citer) qui a suggéré à Abir Tounes, le fameux *** il parait que c'est devenu un destin incontournable, pour cette fille moche, pas de soucis pour le travail .... Elle comptera l'argent .....